Images très symboliques, effectivement, en fin de manif, où la gauche française apparaît pour ce qu’elle est vraiment, et depuis longtemps déjà : une baudruche crevée en train de se dégonfler lentement.
Et cela ne vaut pas seulement pour la CGT, mais aussi pour la vacuité complète de l’ « argumentation » de ses assaillants.
Dans un autre article, avec d’autres « vues » ( en vidéos) de cette affaire, j’ai donc parlé de « lutte des blaireaux », reprenant ainsi un mot de Jérôme Rodrigues, mais c’est même une considération injuste à l’égard de ces sympathiques animaux, et parler de « lutte des baudruches crevées » me paraît donc nettement plus approprié, en définitive.
L’inconvénient de cette « lutte des baudruches crevées » est évidemment qu’elle fait à la fois le jeu de l’extrême-droite et du système, à très court terme.
A plus long terme, que ces baudruches finissent de se crever entre elles est, par contre, essentiellement une bonne chose, qui dessillera enfin les yeux de ceux qui cherchent réellement à comprendre.
http://mai68.org/spip2/spip.php?article8669
Luniterre
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