VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Le banco-centralisme veut interdire les crypto-monnaies (vidéo)

Le banco-centralisme veut interdire les crypto-monnaies (vidéo)

vendredi 14 mai 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 mai 2021).

Note de do : Je ne comprends rien à ce que ça dit

Je ne comprends rien à ce que ça dit ni de quoi il s’agit. J’aimerais bien que quelqu’un m’explique en commentaire. Je vois un lien vers cette vidéo en dessous de toutes les vidéos du site odysee.com. Aussi je me dis que c’est peut-être important. La seule chose que je comprends, c’est que la nana qui parle possède une photo de Snowden, et que ça me plaît.

https://helplbrysavecrypto.com/

Help LBRY Save Crypto

What’s the big deal ?

The entire blockchain industry is at risk in the United States. Big tech and Wall St. would have more power and many people could lose their jobs.

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

The SEC is advancing an aggressive and disastrous new standard that would make almost all blockchain tokens securities.

Classifying all actively-developed blockchain tokens as securities will be a bureaucratic nightmare for United States residents and businesses operating in the US.

Under this new standard, almost any token is a security, including the previously safe Ethereum. The nature of technology is that it is never "finished".

This change will make it much harder for startups to form new blockchain companies, cause massive job loss, and stunt the development of a critical new technology. All the while, big tech and Wall St. prosper !

Sign the petition

Tell the SEC that cryptocurrency must remain legal and free. Add your signature :

https://www.change.org/p/u-s-securi…


Traduction Google du texte ci-dessus :

(malgré la traduction Google j’y comprends rien !)

La SEC propose une nouvelle norme agressive et désastreuse qui ferait de presque tous les jetons de blockchain des titres.

Classer tous les jetons de blockchain activement développés en tant que titres sera un cauchemar bureaucratique pour les résidents des États-Unis et les entreprises opérant aux États-Unis.

En vertu de cette nouvelle norme, presque tous les jetons sont une sécurité, y compris l’Ethereum auparavant sûr. La nature de la technologie est qu’elle n’est jamais « terminée ».

Ce changement rendra beaucoup plus difficile pour les startups la création de nouvelles entreprises blockchain, entraînera des pertes d’emplois massives et ralentira le développement d’une nouvelle technologie critique. Pendant tout ce temps, les grandes technologies et Wall St. prospèrent !


Pour voir si je comprends mieux, je regarde le texte de la pétition. Le voici. Bien sûr, il est en anglais :

Cryptocurrency is NOT a crime

https://www.change.org/p/u-s-securi…

LBRY a lancé cette pétition adressée à U.S. Securities and Exchange Commission

The Securities and Exchange Commission is attempting to make virtually ALL cryptocurrencies in the United States illegal to freely transact and exchange.

We live in a world where :

  • Big banks crashed the economy in 2008 with almost no punishment
  • Robinhood sides with the suits against the little guy without retribution
  • Big tech exploits and abuses us freely

And what does the SEC do ? The SEC goes after blockchain and cryptocurrency, which is one of the best hopes the people have to take back control.

The decentralized LBRY network is used by tens of millions of people. The token has clear utility and is not a security. Under the standards established in the SEC vs. LBRY, Inc., nearly all cryptocurrencies would be deemed illegal to freely use.

We call on the SEC to drop this case and establish clear standards for the cryptocurrency industry in the United States.

Traduction Google :

La crypto-monnaie n’est PAS un crime

La Securities and Exchange Commission tente de rendre pratiquement TOUTES les crypto-monnaies aux États-Unis illégales pour effectuer et échanger librement.

Nous vivons dans un monde où :

  • Les grandes banques ont écrasé l’économie en 2008 sans presque aucune sanction
  • Robinhood se range avec les poursuites contre le petit gars sans représailles
  • La grande technologie nous exploite et nous abuse librement

Et que fait la SEC ? La SEC s’attaque à la blockchain et à la crypto-monnaie, ce qui est l’un des meilleurs espoirs que les gens ont de reprendre le contrôle.

Le réseau décentralisé LBRY est utilisé par des dizaines de millions de personnes. Le jeton a une utilité claire et n’est pas une sécurité. Selon les normes établies dans la SEC vs LBRY, Inc., presque toutes les crypto-monnaies seraient considérées comme illégales à utiliser librement.

Nous appelons la SEC à abandonner cette affaire et à établir des normes claires pour l’industrie de la crypto-monnaie aux États-Unis.


Note de do : J’ai fini par comprendre l’essentiel

Le banco-centralisme veut interdire les crypto-monnaies parce qu’elles n’ont pas de banques centrales.

Confer un article du Figaro :

Bitcoin contre euro numérique : « Une nouvelle guerre des monnaies se profile »

https://www.lefigaro.fr/vox/economi…

Extrait : « Le succès du bitcoin illustre l’essor des cryptomonnaies, ces monnaies digitales d’initiative privée, aux cours instables pour beaucoup d’entre elles, et dépourvues de banques centrales à même de servir de « prêteur de dernier ressort » en cas de coup de tabac. »

Bitcoin contre euro numérique : « Une nouvelle guerre des monnaies se profile »

https://www.lefigaro.fr/vox/economi…

Publié le 07/01/2021 à 16:13
Mis à jour le 07/01/2021 à 16:13

Par Christian De Boissieu

Christian de Boissieu est Professeur émérite à l’Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne), vice-Président du Cercle des économistes, ancien Président du Conseil d’Analyse Economique.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le professeur émérite à l’Université de Paris I Christian de Boissieu, il se profile une nouvelle guerre des monnaies aux enjeux éminemment politiques et elle opposera des monnaies officielles (comme l’euro numérique) aux monnaies privées (comme le Bitcoin).

« Face à la privatisation de la monnaie, qui nous ramène loin en arrière dans l’histoire, les pouvoirs publics ne sont pas en reste. » 172107835/fox17 - stock.adobe.com

Jusqu’à présent, la guerre des monnaies désigne surtout les dévaluations compétitives, le désir de certains pays d’améliorer leur compétitivité grâce à la sous-évaluation de leur taux de change. Se profile une nouvelle guerre des monnaies, celle qui oppose monnaies publiques (ou officielles) et monnaies privées et dont les enjeux, éminemment politiques, touchent au pouvoir, au contrôle et à la souveraineté nationale. Car, comme le disait l’économiste britannique Roy Harrod, « la monnaie est pouvoir », et pas seulement pouvoir d’achat…Le monopole public de l’émission monétaire, déjà tombé avec l’essor des banques commerciales, risque de perdre ce qui lui reste avec l’essor de monnaies privées.

Le succès du bitcoin illustre l’essor des cryptomonnaies, ces monnaies digitales d’initiative privée, aux cours instables pour beaucoup d’entre elles, et dépourvues de banques centrales à même de servir de « prêteur de dernier ressort » en cas de coup de tabac. Certes, le bitcoin et les autres cryptomonnaies ne remplissent pas toutes les fonctions d’une monnaie complète, mais elles viennent quand même concurrencer les monnaies officielles pour certains usages. L’arrivée annoncée de Facebook en 2021 avec sa monnaie Libra, récemment rebaptisée Diem, donnerait une énorme impulsion à l’essor des cryptomonnaies privées puisque le géant américain compte 2,5 milliards d’utilisateurs !

Face à la privatisation de la monnaie, qui nous ramène loin en arrière dans l’histoire, les pouvoirs publics ne sont pas en reste. Un peu partout, les banques centrales travaillent sur le lancement de monnaies digitales publiques. La BCE est totalement sur cette ligne, avec le projet d’un euro numérique évoqué à plusieurs reprises par Christine Lagarde.

Les banques centrales veulent reprendre la main face à des initiatives monétaires privées, en particulier celle de Facebook.

Pourquoi un tel engouement ? Les banques centrales ne font que mettre en œuvre, chacune dans sa sphère de contrôle, les nouvelles technologies du digital qu’il s’agisse de la blockchain, de l’intelligence artificielle… Des technologies qui relèvent au départ d’initiatives privées et décentralisées, comme en témoigne le travail pionnier de S. Nakamoto en 2009 qui liait d’emblée la technologie (la blockchain) et la cryptomonnaie (en l’espèce le bitcoin). Une seconde raison est stratégique : les banques centrales veulent reprendre la main face à des initiatives monétaires privées, en particulier celle de Facebook.

Prenons l’exemple de l’euro numérique. Il sera émis par la BCE, comme le sont aujourd’hui les billets en euros, et à ce titre, comme les billets ou comme les réserves des banques commerciales auprès de la banque centrale, il représentera une créance de ceux qui le détiendront vis-à-vis de la BCE. Sous cet angle-là, essentiel, il diffère des cryptomonnaies (bitcoin, ethereum,…) qui sont des dettes pour des émetteurs privés. L’euro numérique viendrait compléter le cash, souvent sans doute se substituer pour partie à lui.

Partout, la part du cash dans le total des moyens de paiement baisse tendanciellement, sous l’effet des vagues successives d’innovations technologiques : cartes de paiement et de crédit, Internet, IA,… Je ne crois pas à la disparition du cash. Une partie des transactions courantes va continuer à se faire en cash pour des raisons d’habitude et de commodité, sans oublier que l’économie informelle, présente même dans les pays les plus avancés, fonctionne, pour des raisons faciles à comprendre, avec le cash.

L’euro numérique s’échangera à la parité 1/1 contre toutes les autres formes de l’euro, ce qui paraît évident. Il sera donc un « stable coin », tout comme le Diem est prévu comme étant un « stable coin » par rapport au dollar. Cette propriété évitera la volatilité des cours inhérente à de nombreuses cryptomonnaies qui ne sont pas ancrées sur une ou plusieurs monnaies publiques.

Le digital élargit le champ des possibles, en même temps qu’il peut se prêter à des intrusions malveillantes sous forme de cyberattaques

L’euro numérique sera non seulement une mise à jour technologique de la monnaie unique européenne. Pour tous, les entreprises et les ménages comme pour les institutions financières, il va réduire les coûts de transaction, accélérer et sécuriser les règlements. Le digital élargit le champ des possibles, en même temps qu’il peut se prêter à des intrusions malveillantes sous forme de cyberattaques.

Avec les monnaies digitales des banques centrales, l’articulation entre monnaies publiques et monnaies privées deviendra essentielle. Le bitcoin et les autres cryptomonnaies-que les banques centrales préfèrent appeler crypto-actifs car elles contestent leur caractère pleinement monétaire-sont livrées pour leur prix au jeu permanent de la loi de l’offre et de la demande. Ce qu’il faut bien appeler « la folie bitcoin », avec des prix astronomiques, l’illustre amplement en ce moment.

Par définition l’euro numérique aura, lui, la BCE comme prêteur de dernier ressort. Monnaies digitales publiques et privées seront concurrentes. Je renverrai volontiers ici aux travaux de Hayek sur la concurrence monétaire et les déterminants de celle-ci, en particulier sur ce qui fait la qualité d’une monnaie : la stabilité de sa valeur, la profondeur des marchés financiers auxquels elle est adossée et la quantité de ladite devise n’étant qu’un élément de qualité parmi d’autres.

Mais monnaies digitales publiques et privées seront aussi complémentaires. La convertibilité entre elles, dans les deux sens et avec des points de passage nombreux, sera une information cruciale pour la lutte contre l’évasion fiscale, contre le blanchiment de l’argent sale et contre le financement du terrorisme.

Euro numérique : quésako ?

https://siecledigital.fr/2021/02/26…

Publié le 26 février 2021 à 10h59

Par Clémence Maquet - @clemencemaquet

Photographie : Christian Wiediger / Unsplash

La monnaie numérique est un concept qui peut sembler obscur. Le projet de l’Europe pour l’euro numérique l’est d’autant plus qu’il n’est pas encore totalement défini. Faisons le point.

Depuis 2016, l’Union Européenne, à travers la Banque Centrale européenne (BCE), étudie les monnaies numériques. En octobre, la consultation publique, qui est d’usage lors de grands projets de transformation européens, avait débuté pour une durée de trois mois. À cause du covid-19, on a beaucoup reproché à l’UE une certaine opacité dans son ouverture démocratique, et des difficultés pour les citoyens et entreprises de participer au débat, ou même d’en être au courant. Les questions sur le projet de la BCE sont donc plus que légitimes : qu’est précisément l’euro numérique ? Que changera-t-il pour les commerces, les banques, ou les citoyens ? Quand pourrait-il arriver ? On y répond.

Qu’est-ce qu’un euro numérique ?

Lorsque l’on entend “euro numérique”, l’on suppose Monnaie numérique de Banque Centrale, ou MNBC. Cette dernière est en fait une forme de monnaie qui, au lieu de prendre une forme physique comme une pièce ou un billet, prend une forme numérique.

Pour comprendre, imaginez une pièce de monnaie, dont la valeur serait représentée par un code chiffré. Ce code, composé de chiffres, serait généré au moyen d’un algorithme, et remplacerait les signes de sécurité situés sur toute pièce émise par la BCE, lisibles par les machines et assurant un niveau de sécurité. Tout comme une pièce physique, d’ailleurs, un euro numérique serait émis par la Banque Centrale.

Une MNBC, et par conséquent l’euro numérique, ne sont en fait que des représentations virtuelles de la monnaie fiduciaire qui elle, est matérielle, sans quelques-unes de ses caractéristiques, notamment l’anonymat.

Quelle différence avec l’argent sur nos comptes, déjà électronique ?

L’argent stocké sur nos comptes est dit électronique, dans le sens où sa valeur est stockée de manière électronique, et même magnétique. C’est l’argent que l’on utilise pour faire des virements bancaires, ou pour payer avec une carte. Il est lié à une devise officielle (et donc s’exprime en euro, ou en dollar), et est reconnu par une Banque Centrale. Mais à la différence d’une MNBC, l’argent sur nos comptes est émis par les banques privées. La MNBC, elle, serait émise par la banque centrale, qui pourrait même héberger les comptes des utilisateurs. Une autre différence est la technologie utilisée : une MNBC peut s’appuyer sur la blockchain et tout un tas d’innovations lui permettant d’être transférée rapidement et en sécurité.

Quelle différence avec les cryptomonnaies ?

On compare souvent les MNBC comme le futur euro numérique au Bitcoin, dans les technologies qu’elles requièrent. Ces deux dernières cryptomonnaies sont en fait très différentes du concept de MNBC. Une cryptomonnaie privée comme le Bitcoin est une représentation numérique d’une valeur et, même si elle remplit certaines fonctions des devises nationales, elle n’est pas un moyen de paiement officiel, puisque leur unité de compte n’est pas définie par l’État. Une monnaie de ce type est émise par des organisations privées, ou organisée et contrôlée par les participants d’un réseau informatique, comme c’est le cas du Bitcoin. Une MNBC comme l’euro numérique, à l’inverse, serait émise par la Banque Centrale Européenne, et serait monnaie officielle, équivalent parfait des pièces et billets, dans une version virtuelle. En cela, l’euro numérique serait également plus stable qu’une cryptomonnaie, dont le cours peut varier grandement en l’espace d’une journée.

Comment l’utiliser ?

Comme la monnaie traditionnelle, on pourrait utiliser cet euro numérique n’importe où, de manière sécurisée et instantanée (grâce à une blockchain, si la BCE le décide), à l’aide d’un dispositif tel qu’un smartphone ou une carte bancaire.

Pour l’instant, l’Europe semble se diriger un portefeuille numérique, une application, et des cartes physiques ou virtuelles. Un peu comme l’on paye avec une carte bancaire classique, on pourrait donc payer en monnaie digitale : seule la forme de notre argent changerait, et donc son stockage, et les processus internes.

On peut donc imaginer que les consommateurs pourront utiliser une carte bancaire physique ou virtuelle (type Apple Pay), tandis que les commerces auront eux une solution de réception du paiement avec un terminal CB ou directement intégrée sur leur site e-commerce.

Quels avantages à l’euro numérique ?

Pour les citoyens, les avantages les plus directs seront sans doute la rapidité des paiements, et leur sécurité. Souvent comparées au cash dans le fait qu’elles seraient de l’argent public (venant de la Banque Centrale européenne, comme les pièces et billets), les MNBC comme l’euro numérique ne fourniront pas la même garantie d’anonymat, pour des raisons évidentes de lutte contre la fraude fiscale et le financement d’activités illicites. Ce sont ces mêmes raisons qui leur permettent d’assurer la sécurité à ses utilisateurs.

L’utilisation d’une nouvelle technologie dans l’écosystème des paiements européens pourrait également favoriser l’ouverture et la promotion des innovations technologiques qu’elle intègrent ou l’utilisent. Une opportunité pour les startups et les technologies européennes, puisque la BCE souhaite déléguer quelques aspects de l’euro numérique, comme les audits.

Quels inconvénients ?

Le premier inconvénient majeur est la confidentialité, et plus précisément l’anonymat qu’offre actuellement le cash. Une monnaie numérique ne pourrait pas garantir l’anonymat à ses utilisateurs, pour des raisons de sécurité.

La BCE aura besoin de contrôle sur les utilisateurs, tout comme elle devra investir certains efforts afin de se protéger des piratages. Il y aurait un risque de perte en cas d’accidents informatiques, ou d’attaques informatiques. Les cyberrisques sont en effet l’un des aspects négatifs des monnaies virtuelles mais, dans le cas de l’euro numérique, ceux-ci pourraient se trouver mitigés par l’implication de la banque centrale, qui contrôlerait et sécuriserait la monnaie et ses transactions.

Un autre type d’inconvénients est l’accessibilité. Lorsque l’on pense à un moyen de paiement entièrement digital, il est difficile de penser qu’il ne sera pas vite rattrapé par des réalités géographiques telles que la fracture numérique, et des réalités sociales, telles que l’illettrisme technologique et les inégalités liées à son accès. Ces dernières se sont faites particulièrement ressentir lors des débuts de l’épidémie de COVID-19.

Quand pourra-t-on l’utiliser ?

Christine Lagarde a expliqué, lors d’une conférence en ligne datant du 12 novembre 2020, que l’UE, à la différence de la Chine, ne souhaitait pas se lancer dans la course à la monnaie numérique. La création et l’installation de cette nouvelle monnaie doit prendre en compte au mieux tous les facteurs, et tenter de satisfaire les besoins et les attentes de la population du continent.

Les risques sont nombreux, dans une Europe à la fracture numérique aggravée par la crise du Covid-19. Il n’y a qu’à voir la Suède, l’un des pays pionniers de la MNBC, qui fait lentement marche arrière sur ses ambitions de digitalisation des paiements, réalisant l’impact sur les populations vulnérables.

Selon l’UE, la conception de l’euro numérique pourrait ainsi prendre jusqu’à 4 ans. Quelques signes montrent toutefois une évolution, et un travail continu. Le 19 janvier 2021, la Banque de France a effectué sa première opération en euro numérique, en partenariat avec la BCE et la blockchain SETL.

Pourquoi un euro numérique ?

L’euro numérique se place dans un contexte de crise sanitaire, économique, et sociale, et pointe dans le sens de la résilience et de l’innovation. Face au défi numérique, qui est avant tout un défi de souveraineté, la place de l’Europe est primordiale pour garantir sécurité et éthique : développer un euro numérique voudrait dire dessiner les formes et imposer les valeurs du continent dans un symbole d’innovation.

L’une des explications plausible est aussi celle liant le développement des cryptomonnaies comme le Bitcoin, ou des projets de monnaie virtuelle comme la Libra (rebaptisée Diem) de Facebook, et les MNBC. De plus en plus, les entreprises tentent de développer leur monnaie : un rôle traditionnellement occupé par l’État. Les compagnies comme Facebook pourraient ainsi influencer l’émission de monnaie, les fluctuations monétaires, et les décisions gouvernementales par leurs produits et outils numériques. L’enjeu qui anime les premières expérimentations de monnaie numérique de banque centrale par certains États serait alors celui de la souveraineté retrouvée, non seulement monétaire, mais également numérique.

Euro numérique : nouvelles avancées pour la Banque de France

https://siecledigital.fr/2021/01/26…

Le crypto-Euro, un euro digital qui serait le préalable à une révolution monétaire ?

https://www.leblogpatrimoine.com/bo…

3 Messages de forum

  • Le banco-centralisme, inévitablement, doit établir sa propre crypto-monnaie, pour pouvoir continuer à contrôler l’ensemble du système. Donc il doit simplement eliminer les crypto-monnaies "indépendantes". En fait dépendantes d’autres groupements d’intérêts, qui ont également compris l’évolution inévitable du système et tentent de se poser en " pouvoir monétaire parallèle ", avec évidemment pour but de contrôler le tout à leur " profit", en tant que caste oligarchique "concurrente".

    En fait, les grands perdants du banco-centralisme actuel sont, contrairement à ce que s’imaginent la plupart des gens, les monopoles GAFAM, qui ne peuvent survivre durablement sans les liquidités déversées par les banques centrales. Tôt ou tard ils sont donc condamnés à passer entièrement sous leur contrôle, comme tout le reste de l’économie.

    D’où les tentatives genre "Libra", actuellement en échec quasi total.

    En réalité, les chances des GAFAM d’inverser le rapport de force avec les banques centrales sont actuellement minimes, et cet épisode peu clair semble bien être une illustration concrète de cette probable déroute.

    Pour compenser leur handicap actuel dans cette bataille de titans ils tentent donc de manipuler l’opinion en faisant appel aux illusions habituelles des petits épargnants qui pensaient avoir flairé le bon coup avec ces crypto-monnaies "indépendantes".

    Donc, il est essentiellement faux, quant au fond, d’avancer que les banques centrales veulent " interdire" les crypto-monnaies, alors qu’elles veulent seulement s’en assurer le monopole, dont elles ont absolument besoin.

    Ce que le prolétariat doit absolument leur arracher, ce n’est pas la possibilité d’une crypto-monnaie "indépendante", mais le pouvoir, tout simplement, à commencer par celui de la création monétaire, sous la forme du contrôle démocratique du crédit.

    Luniterre

    Répondre à ce message

    • Salut Luniterre,

      Quand tu dis : « Donc, il est essentiellement faux, quant au fond, d’avancer que les banques centrales veulent " interdire" les crypto-monnaies », Je crois que tu te trompes ; car, les cryptomonnaies permettent, grâce au principe de la blockchain, un anonymat tel qu’elles peuvent servir de nouveau paradis fiscal. À se demander si elles n’ont pas été créées justement pour ça !

      Alors que, par exemple, le but essentiel de l’euro-numérique est la perte absolu de cet anonymat, et un contrôle total de ce que les gens font de leur argent.

      Je ne sais pas comment fonctionne exactement la Libra ; mais, si c’est une cryptomonnaie qui fonctionne avec une blockchain de la même façon que le bitcoin, je parierais que la Libra est le nouveau paradis fiscal de Facebook et donc de la CIA. Aussi, je ne suis pas sûr qu’on puisse parler d’échec.

      Amicalement,
      do
      http://mai68.org

      Répondre à ce message

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0