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Palestine - La guerre des Six Jours

dimanche 6 juin 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 juin 2021).

Al-Naksat

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6 juin 2021

Assawra

On la surnomme "La guerre des Six Jours". Elle s’est déroulée du lundi 5 au samedi 10 juin 1967 et opposa Israël à l’Égypte, la Jordanie et la Syrie.

Cette guerre fut déclenchée par Israël en réaction aux mouvements de troupes de l’Égypte et à la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l’Égypte le 23 mai 1967. Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l’aviation arabe était détruite ; le soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites. Les chars de l’armée israélienne bousculèrent leurs adversaires sur tous les fronts. En moins d’une semaine, l’État hébreu tripla son emprise territoriale : l’Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fut amputée du plateau du Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

Plus symbolique encore que la défaite arabe fut la prise de la vieille ville de Jérusalem.

Pour les peuples Arabes et particulièrement la Palestiniens, c’est "Al-Naksat". Les résultats de cette guerre influencent encore aujourd’hui la géopolitique de la région. Si Israël s’est depuis retiré de la plus grande partie des territoires occupés, le Sinaï et la bande de Gaza, d’autres ont été annexés : Jérusalem-Est et le plateau du Golan, — deux actes non reconnus par la communauté internationale — et une partie de la Cisjordanie est toujours occupée.

D’une simple phrase

D’une simple phrase, jeudi 21 mars 2019, Donald Trump a annoncé : « Après cinquante-deux ans, il est temps pour les Etats-Unis de pleinement reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui est d’une importance stratégique et sécuritaire critique pour l’État d’Israël et la stabilité régionale ! »

Un groupe d’élus républicains, composé notamment des sénateurs Lindsey Graham (Caroline du Sud), Tom Cotton (Arkansas), Ted Cruz (Texas) et Marco Rubio (Floride), a déjà déposé un projet de loi en faveur de la reconnaissance de cette annexion, qui viole le droit international et notamment les résolutions 242 et 338 des Nations unies, reconnues pendant des décennies par Washington. Se pose aussi la question de l’avenir de la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod), déployée depuis 1974 pour surveiller le cessez-le-feu.

Ces résolutions, adoptées après la conquête du Golan syrien lors de la guerre de 1967, s’opposent à l’acquisition de territoires par la force. En visite à Jérusalem, ce même jeudi du 21 mars 2019, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a, au contraire, légitimé le fait accompli en estimant que « le peuple d’Israël doit savoir que les batailles qu’il a livrées et les vies qu’il a perdues » sur le plateau qui surplombe la Galilée « en valaient la peine ».

Roland RICHA
Dimanche, 06 juin 2021

Le décret paraphé par Donald Trump en 2019, reconnaissant par les Etats-Unis la souveraineté d’Israël sur le Golan syrien occupé en 1967 au mépris total du droit international.

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