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Coronavirus et paSS - Ruffinaud tel qu’en lui-même

lundi 19 juillet 2021, par Jean-Pierre Garnier (Date de rédaction antérieure : 19 juillet 2021).

« Non une dictature, ça n’est pas ça », lance Macron aux opposants au pass sanitaire. C’est aussi l’avis de Ruffinaud répondant sur RMC à la journaleuse alignée et vendue Apoline de Malherbe — dont il est l’un des chouchous préférés. Pour lui, on aurait seulement affaire à une « oligarchie autoritaire ». Cet Insoumis de carton-pâte a longtemps hésité pour savoir s’il fallait ou non appeler à manifester samedi. Se vantant d’avoir juste reçu la seconde dose de « vaccin », il avait néanmoins admis que les nouvelles mesures liberticides gouvernementales justifiaient que l’on descende dans le rue, mais, prenait-il soin de préciser pour rassurer son interlocutrice, à condition d’éviter des débordements qui feraient tourner les manifestations à « l’insurrection ».

Il m’a fallu néanmoins visionner une autre video, tournée dans sa célèbre cuisine, pour savoir qu’il avait enfin décidé d’appeler à manifester, regrettant toutefois que les partis, les syndicats et les associations « degôche » n’en fassent pas autant, laissant ainsi les odieux souverainistes (Philippot, Dupont-Aignant, Asselineau…) mener le bal. Une décision prise, précisait-il, après consultation de sa bonne amie, la philosophe politique Barbara Stigler qui, lors d’un dialogue « pédagogique » précédent dans l‘appartement parisien de Ruffinaud gracieusement offert au clown picard le temps d’une législature par les contribuables, avait jugé que nous vivions « une période passionnante », et même fascinante ». Ce qui se comprend à la voir profiter de toute occasion dans les médias (France Culture, ThinkerView, Radio France International, etc.) pour « alerter l’opinion » sur les menaces que le néo-libéralisme, et le macronisme en particulier, feraient peser sur « notre démocratie » qu’il s’agirait de « réenchanter par la lutte les mobilisations ». Un point de vue citoyenniste pur jus !

Elle aussi partage celui de Ruffinaud selon lequel « un peuple qui n’est pas représenté n’existe pas ». Pour plus de détails, il faut lire le tissu d’inepties qu’elle aligne dans sa brochure De la démocratie en Pandémie publiée au début de l’année.

« Non une dictature, ça n’est pas ça », lance Macron aux opposants au pass sanitaire

https://fr.sputniknews.com/politiqu…

08:16 16.07.2021

  • mis à jour 08:48 16.07.2021

AFP

Emmanuel Macron a dénoncé jeudi le « cynisme politique » de ceux qui dénoncent une « dictature » après les mesures sur l’extension du pass sanitaire, estimant qu’ils font « courir des risques au pays ».

« On a des gens aujourd’hui qui, avec beaucoup de cynisme politique, utilisent la peur de certains ou la confusion qui peut naître sur certains sujets, les fausses informations qui sont véhiculées, pour en faire un projet politique », a déclaré le chef de l’État devant la presse après l’arrivée de la 18e étape du Tour de France à Luz-Ardiden (Hautes-Pyrénées).

« Je pense que ce cynisme doit être âprement combattu parce qu’il fait courir des risques au pays. »

Pour le Président de la République, « il y a des débats sur tous les sujets, on en vit en permanence mais si on vide les mots de leur sens, le risque qu’on court c’est de menacer notre démocratie elle-même ».

Il fustige le mot « dictature »

« Il y a une utilisation politique » du mot dictature « par certains », mais « c’est un devoir civique, quelles que soient les opinions politiques qu’on a, qu’on soit responsable politique, journaliste, intellectuel ou autres […], de ne jamais tomber dans l’utilisation de ces mots », a-t-il insisté, soulignant que « certains s’y sont prêtés en d’autres temps, avec beaucoup de facilités ».

« Non une dictature, ça n’est pas ça », a-t-il martelé. « C’est pas un endroit où toutes vos libertés sont maintenues, où on a maintenu tout le cycle électoral […], où vous pouvez exercer de vos droits, où on rembourse tous vos tests, où le vaccin est gratuit […], ça s’appelle pas une dictature, je pense que les mots ont un sens ».

« Il y a des oppositions qui existent, que je comprends tout à fait, que je respecte […], mais quand on a les armes, on ne peut pas décider délibérément de ne pas les utiliser contre ce virus », a-t-il insisté.

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