L’une de mes filles, orthophoniste à l’hôpital d’Angers, son mari et sa mère, tous trois deux fois injectés, ont quand même choppé le covid au retour de colonie de vacance de leur fille de 8 ans, non injectée et covidée elle aussi. Les symptômes, divers et variés, comme on dit, qui ont duré quelques jours, étaient ceux du soi-disant « variant delta ». À mes doutes sur l’efficacité du pseudo-vaccin — un mélange Astrazeneca+Moderna pour elle et Pfizer pour les deux autres —, elle m’a répondu : « c’est grâce aux vaccins que l’affection ne s’est pas aggravée ». Elle ignorait qu’il en va de même pour les non vaccinés en ce qui concerne ledit variant.
Pendant ce temps, anarchoïdes et insoumis d’opérette se relaient pour traîner dans la boue de la « fachospère » les médecins, virologues, épidémiologistes et autres soignants qui refusent de se plier aux injonctions sanitaro-sécuritaires édictées par Macron et sa clique de corrompus. Il est vrai qu’ils sont « manipulés » par Philippot, Dupont-Aignan et Asselineau, « suppôts de l’extrême-droite » comme chacun sait. Deux décisions venues d’en haut et rendues publiques cette semaine devraient les satisfaire. Opposant notoire aux pseudo-vaccins contre le Covid-19 et aux restrictions sanitaires décidées par le gouvernement, l’anesthésiste des Hôpitaux universitaires de Marseille Louis Fouché aurait tenu des propos jugés « pas en adéquation avec les valeurs de l’hôpital public ». La direction des Hôpitaux de Marseille a donc annoncé le 18 août que ce médecin-réanimateur ne serait plus salarié de l’hôpital de Marseille à partir du 19 octobre. Quant au professeur Didier Raoult, autre bête noire —ou brune — de nos « antifas » de carton-pâte, il s’est vu refuser la prolongation de 3 ans de son contrat avec l’IHU. Les motifs officiellement invoqués dans les deux cas valent leur pesant d’ARN messager. Ils relèvent de l’une des armes favorites des régimes totalitaires ou pseudo-démocratiques : le délit d’opinion. La seule info qui vaille désormais est le bourrage de crânes déversé à foison depuis le début de la pandémie par les organes de propagande publics ou privés
Cette docilité de la gogôche « radicale » fait bien rire en tout cas mon autre fille, activiste de Réinfocovid, non vaccinée bien entendu, qui ne ménage pas ses efforts pour enfreindre les dictats gouvernementaux. Bunkerisé dans les centre-villes gentrifiés ou claquemuré dans ses résidences secondaires, affalé dans la soumission, le bobotariat « progressiste » continue néanmoins de pérorer de plus belle sur le « monde d’après », au lieu de se joindre aux manifestations populaires, méprisées par lui comme celles des gilets jaunes, contre le tour de paSSe-paSSe opéré par les fondés de pouvoir du capital pour asservir une population demeurée malgré tout rebelle. Bref, la kollaboration de classes entre bourgeoisie et petite bourgeoisie intellectuelle bat plus que jamais son plein ! Cela promet pour les élections de l’an prochain !