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40 compteurs électriques volés ! à QUI profite le crime ? (vidéo 2’)

jeudi 16 novembre 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 novembre 2017).

Vols organisés

Extrait du Fr3 Auvergne du 14 novembre 2017 vers 19 heures

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Bonjour à toutes et à tous,

Je ne m’étendrai pas sur le premier vol dont il est question dans la vidéo. En effet, c’est un classique bien que cette fois, c’est clairement un vol organisé assez grandiose.

Ce qui m’intéresse ici, c’est le vol des 40 compteurs électriques d’un seul coup. Car, QUI cela peut-il bien intéresser ? QUI va racheter ces compteurs ? Forcément une entreprise qui va les vendre ou les louer et en tout cas les poser dans les maisons ou les immeubles. De quelle sorte d’entreprises peut-il s’agir sinon de l’une de celles qui sont habilitées à cela ?

Que ce soit un auto-vol, c’est-à-dire une arnaque à l’assurance, ou un vol effectué par une autre de ces entreprises nées de la privatisation d’EDF-GDF importe peu. Ce que je veux constater, c’est qu’un tel vol n’aurait pas pu intéresser qui que ce soit à l’époque où existait le service public, et donc le monopole d’EDF-GDF.

Cela montre une fois de plus que la privatisation d’EDF-GDF est un grand malheur. Un crime contre la république.

Bien à vous,
do
16 novembre 2017
http://mai68.org

Hôpital - SNCF - PTT - EDF-GDF - quelles sont les différences entre un service public, une entreprise publique, et une entreprise privée ? Pourquoi préférer le public ?

Rappel de définitions malheureusement oubliées mais indispensables à la lutte de classe, et notamment à la lutte contre la privatisation :

http://mai68.org/spip/spip.php?article482

France - L’État sous-finance les services public pour préparer leur privatisation

http://mai68.org/spip2/spip.php?article803

Quand un service public n’est pas suffisamment financé, il ne peut pas fonctionner correctement. Et quand il est très mal financé, il ne peut que fonctionner très mal. Alors, l’État aura beau jeu de dire : « Vous voyez bien que les entreprises privées fonctionnent mieux que les services publics. Donc il faut les privatiser. » !

Il en va ainsi pour les hôpitaux, l’éducation nationale, etc.

Le manque de personnels dû au sous-financement empêche que le travail soit fait correctement et en temps voulu. C’est ainsi, par exemple, que les services des urgences des hôpitaux publics sont surchargés et que les malades doivent attendre des heures et des heures avant d’être pris en charge.

Et comme il n’y a pas assez de lits et de personnels à cause dudit sous-financement, les patients ne peuvent pas être pris correctement en charge et sont souvent renvoyés chez eux comme ça, juste après leur avoir administré une dose de morphine en cas de cruralgie aigüe. J’ai connu un tel cas où le patient avait même été renvoyé chez lui à pieds, et pieds nus (les pompiers surmenés qui l’avaient amené à l’hôpital n’avaient pas eu le temps de penser à lui prendre ses chaussures). Il a dû appeler un taxi pour rentrer. Évidemment, la dose de morphine, si elle a momentanément supprimé la douleur, n’a en rien guéri ce patient qui aurait évidemment dû être hospitalisé. Mais, manque de lits et de personnels…

Et le sous-financement des services publics fait que les agents du publics (les fonctionnaires : les profs, les toubibs des hôpitaux, les infirmières, etc.) sont sous-payés et surchargés d’heures supplémentaires. Ils sont en permanence fatigués et sur les nerfs et donc souvent dans l’incapacité de faire le boulot aussi bien qu’ils aimeraient.

Pour un service public efficace, il faut qu’il soit financé correctement, ce qui signifie aussi que les agents des services publics, les fonctionnaires, soient payés correctement et pas surchargés d’heures supplémentaires. Au lieu de ça, le point d’indice des fonctionnaires est gelé depuis des années malgré l’inflation, et Macron compte bien continuer ainsi. Donc les fonctionnaires seront de moins en moins bien payés, ce qui poussera les gens à chercher des emplois plutôt dans le privé que dans le public.

C’est ainsi que le pouvoir procède pour faire disparaître le service public.

Constatons cependant que depuis la privatisation de la Poste et de la SNCF, par exemple, ces entreprises n’ont jamais si mal marché. De plus en plus de retards et d’accidents sur les voies ferrées, et de plus en plus de courriers déposés à une mauvaise adresse.

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