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Aux portes du palais… 18 Novembre 2017… La Marche du Siècle !!

samedi 18 novembre 2017, par Luniterre (Date de rédaction antérieure : 18 novembre 2017).

Ouf ! … On est rassurés… Depuis quelques temps nous recevions diverses informations selon lesquelles une grande « marche nationale sur l’Elysée », faisant converger vers Paris de nombreux manifestants, qui par covoiturage, qui par cars affrétés en commun, et le tout organisé par le redoutable « front social », avec le support de nombreuses organisations, allant des anarcho-syndicalistes aux sociaux-chauvins du PRCF, et passant par « Solidaires », le NPA, la CGT Goodyear, une partie de la FI, etc…, devait donc déferler sur la capitale et même « créer la surprise », ce Samedi 18 Novembre 2017, selon « Bellaciao » ( http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar… )…

Or, jusqu’à une heure avancée de l’après-midi nous étions sans la moindre nouvelle de cet événement grandiose, tant attendu par tous les promoteurs de son panel hétéroclite mais éventuellement représentatif d’un sursaut de mobilisation…

Même en consultant notre oracle « libertaire » local, « Rebellyon », habitué du « suivi » quasiment en temps réel, de ce genre d’évènement, nous n’y trouvions pas le moindre fil ouvert, pas la moindre mention de l’existence de cet événement du jour…

Toute la manifestation avait-elle disparu dans un monde parallèle, avec autocars, drapeaux et banderoles ? Avait-elle été entièrement enlevée par des extra-terrestres soucieux de protéger le Jupiter de ces lieux ? Nous en étions à concocter un e-mail en forme de SOS inter-sidéral à l’égard du média lyonnais lorsque nous avons enfin retrouvé quelques traces de ces héros perdus du réformisme « radical de gauche » sur « Libé », en marge d’une autre recherche, sur une autre « tragédie » de ce W-E pathétique, celle de l’inénarrable Filoche, qui a donc trouvé un autre moyen, bien plus efficace, de faire parler de lui, même si c’est, bien naturellement, « à l’insu de son plein gré »… !!

Il a même presque réussi à faire passer au second plan le non-évènement de l’« élection-nomination » de Castaner à la tête du parti godillot présidentiel…

Le voilà donc bien placé, « en réserve de la République », comme candidat d’un éventuel substitut de PS dans les banlieues anti-sionistes… Le système a besoin de tous ses pions, en ces temps de crise, et celui là peut donc encore servir…

La journée, pour le reste, se termine donc avec quelques carreaux cassés du côté de la Rue de Courcelles… Ouf, on est rassurés ! Nos héros retourneront sains et saufs vers leurs chaumières, en attendant de nouvelles aventures, aussi pathétiques, à moins que cette équipée mémorable, ajoutée à d’autres « manifestations nationales », pour certains, (*), ne les pousse enfin à une réflexion politique…

Luniterre

(* https://tribunemlreypa.wordpress.com/2015/05/31/30-mai-un-nouveau-tremblement-de-terre-a-paris/

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2015/06/16/un-constat-lucide-sur-lechec-du-30-mai-a-paris/

https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/marchons-ensemble-18-novembre-vers-lelysee-lappel-de-cgt-goodyear-front-social/ )

4 heures d’enregistrement, pour la « Marche du Siècle », ça le vaut bien…

Une « marche sur l’Elysée » pour dénoncer la « politique anti-sociale » de Macron

Par AFP — 18 novembre 2017 à 15:37 (mis à jour à 17:56)

Plusieurs centaines de personnes ont mené samedi à Paris une « marche sur l’Elysée » contre « la politique anti-sociale » d’Emmanuel Macron, dénonçant la baisse des emplois aidés, les réformes du code du travail et de l’ISF, a constaté un journaliste de l’AFP .

Cette marche, qui répondait à l’appel du Front social, une coordination de sections syndicales (CGT, Sud, CNT, Unef), de collectifs et d’associations (Droit au logement, Droits devant…), a rassemblé 3.000 personnes selon les organisateurs et 1.800 selon la préfecture de police.

Les manifestants ont défilé de la place du Maréchal Juin (XVIIe arrondissement) au boulevard Haussmann (VIIIe), non loin de l’Elysée.

« On va dire au président des riches ce qu’on pense de tous les dégâts qu’il est en train de provoquer en France », avait lancé au micro Romain Altmann, d’Info-com CGT, en début de manifestation.

« Il y en a ras-le-bol de subir, on est trop loin de l’unité et c’est cette unité qu’on est venu chercher aujourd’hui », avait ajouté Mickaël Wamen (CGT Goodyear).

Dans le cortège, coloré et festif, des banderoles proclamaient : « Marchons sur l’Élysée. Point final au pouvoir des riches ! », « S’unir pour ne plus subir », « Tous ensemble contre la casse sociale », ou encore « Contre Macron et son monde, prenons la rue ! ».

Drapeaux, fumigènes, fanfare et slogans ont animé le cortège composé de nombreux syndicalistes et militants politiques de gauche, principalement de la France insoumise et du NPA. Eric Coquerel, député (LFI) de Seine-Saint-Denis, comptait parmi les manifestants.

Une centaine de militants antifascistes, autonomes et anticapitalistes s’étaient placés en tête de cortège.

La manifestation n’a donné lieu à « aucun incident majeur, hormis une dizaine de dégradations (vitrines, distributeurs de billets) », a indiqué dans un communiqué la préfecture de police, précisant que les images de vidéosurveillance de la manifestation seraient étudiées pour « identifier les auteurs de ces faits et engager à leur encontre les procédures appropriées ».

Des vitrines d’agences bancaires ont été brisées ainsi que celles de l’ambassade d’Arabie saoudite, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le Front social, qui juge trop timide l’opposition des confédérations syndicales au gouvernement, avait organisé une manifestation dès le lendemain de la présidentielle pour s’opposer au programme d’Emmanuel Macron.

Dans son « appel du 18 novembre », publié récemment, la coordination disait vouloir s’employer à « faire converger toutes les luttes qui rassemblent afin de créer les bases d’un mouvement interprofessionnel reconductible » avec les « salariés et chômeurs, jeunes et précaires, ouvriers et paysans, immigrés et auto-entrepreneurs ».

Ses initiateurs vont inviter, mercredi à Paris, l’ensemble des syndicats, partis et associations hostiles au gouvernement pour convenir « d’une date, d’un lieu » unique pour rassembler les mécontentements.

Il faut « que ce soit le début d’une bagarre prolongée », celle de la « grève générale interprofessionnelle », a plaidé Gaël Quirante, de Sud-PTT. « On peut gagner et on va gagner ! », a-t-il affirmé en fin de manifestation.

Jeudi, 80.000 personnes (selon la police) ont battu le pavé partout en France contre les réformes « libérales » du gouvernement, à l’appel d’organisations syndicales (CGT, FO, Solidaires, FSU) et de jeunesse (Unef, UNL, Fidl). C’est près de trois fois moins que lors de la première journée de contestation contre les ordonnances réformant le code du travail, le 12 septembre (223.000 manifestants).

AFP

En 3e édition…

La fin des illusions réformistes !

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Avec la Loi El Khomri, la classe ouvrière et l’ensemble des couches populaires ont compris que la bourgeoisie française était décidée à faire face à la crise en faisant reculer le droit social sans fixer la moindre limite à ce recul.

C’est simplement ce que confirme le « nouveau » pouvoir de Macron, en allant encore beaucoup plus loin dans cette destruction systématique, avec ses « ordonnances » pour une potion socialement mortelle.

Après la première lutte perdue contre la Loi El Khomri, la résistance contre les « ordonnances » ne parvient pas à trouver un second souffle, et pour cause…

Les processions syndicales à répétition ne font plus recette et montrent la désillusion du prolétariat quant au « réalisme » des revendications réformistes.

Ne rien lâcher, réduire encore plus le « coût » du travail humain, c’est une nécessité absolue pour la survie du capital en crise, désormais.

Le discours des syndicats, même « radicalement » réformiste, genre « front social », n’est plus crédible.

Malgré l’échec de la lutte anti-El Khomri, l’abstention massive aux élections avait encore davantage marqué le « désenchantement » populaire vis à vis de la classe politique, y compris « de gauche »…

Répondre aux besoins sociaux populaires implique le développement d’ un appareil productif industriel approprié. Hors celui-ci a disparu déjà depuis longtemps, en France, démantelé et délocalisé au profit des capitaux financiers circulant dans les zones à moindre coût de main-d’œuvre, et notamment en Chine.

Les industries européennes survivantes, à forte valeur technologique ajoutée, ont été concentrées en Allemagne, pour plus de rentabilité et de docilité de la main-d’œuvre.

La bourgeoisie française se positionne dans la mondialisation comme plaque tournante de capitaux financiers, et non comme créatrice d’emploi productifs sur son propre sol, voué aux « petits boulots » de services, au tourisme, aux rares productions de luxe qui n’intéressent que sa propre classe et ses affidés.

La reconstruction d’un tissu économique et social digne de ce nom n’intéresse aucune de ses factions, et il n’y a que la petite-bourgeoisie en voie de paupérisation qui tente d’entretenir l’illusion de la reconstitution d’un capitalisme « national », « productif français », etc…

Reconstruire un tissu économique et social capable de répondre aux besoins sociaux réels du prolétariat et des couches populaires, cela ne peut être que l’œuvre du prolétariat lui-même, en alliance avec les couches populaires.

La petite-bourgeoisie idéaliste « sociale », « progressiste », « écologiste », etc… devra choisir entre ses vaines illusions, qui mènent à la capitulation, et le camp de l’unité prolétarienne.

A l’occasion du centenaire de la Révolution d’Octobre, ce que la petite-bourgeoisie, comme la grande, tente de dissimuler à tout prix, aussi bien derrière ses calomnies habituelles répétées à l’envie que par ses pseudo- »études universitaires », c’est la formidable productivité que le socialisme prolétarien à engendré en URSS, lui permettant, en moins de 20 ans, de se reconstruire entièrement et de se développer au point de résister à l’Allemagne nazie, alors au top de la puissance industrielle en Europe, et de la vaincre.

Et cela sans aucune des conditions actuelles permettant, avec les progrès technologiques, à la fois une gestion rationnelle, et une gestion démocratique, participative, interactive, et donc équilibrée entre les besoins sociaux réels, qu’il est désormais plus facile de cerner, et les forces productives nécessaires, qu’il est désormais également plus facile d’adapter.

Encore faut-il en avoir la volonté politique, et elle ne peut émaner que du prolétariat lui-même, ce qui implique une refondation totale de son organisation politique, qui reste à recréer, dans cette perspective sociale et politique prolétarienne, la seule viable, en réalité.

Luniterre

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Le texte de l’article en version PDF/tract imprimable,

fin des illusions reformistes_PDF_

https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2017/10/fin-des-illusions-reformistes__.pdf

+ au verso : les 8 points du débat de fond pour

…La Révolution du Retour au Réel !

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017-pour-sortir-de-limpasse-la-revolution-du-retour-au-reel/

NDLR : SUR LE MÊME THÈME :

https://solydairinfo.wordpress.com/2017/10/29/macron-melenchon-un-moment-etrange-de-verite/

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/10/29/macron-le-pere-noel-et-ses-amis-illusionnistes/

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POUR DÉBATTRE D’UNE ALTERNATIVE POLITIQUE

ET ÉCONOMIQUE A LA CRISE !

Avec la crise, Les besoins sociaux les plus élémentaires d’une part croissante de la population ne sont plus satisfaits, alors que prolifèrent les services et productions superfétatoires et de luxe, gaspillant les ressources de la planète. Rendre aux forces productives vives leur fonction sociale première, c’est l’exigence de l’heure ! Dans ce but, il est nécessaire de rendre à chacun le pouvoir de s’y impliquer, en y participant par son travail, afin de recevoir en échange la juste part qui lui en revient, pour soi-même et sa famille.

8 points du débat de fond :

___1_Refonte complète des institutions politiques et de l’état, en donnant tout le pouvoir aux travailleurs, qui doivent être représentés par eux-mêmes et avoir le droit de révoquer leurs élus. Donner à la démocratie prolétarienne la direction de l’économie.

Électivité et révocabilité du personnel de l’appareil d’état (police, armée, justice, responsables administratifs).

Élus politiques, cadres et officiers, dont le salaire est ramené au salaire des ouvriers et ouvriers qualifiés, selon grade et responsabilités. (Fourchette de 1 à 3)

__2_Créer un nouvel équilibre économique où les forces productives sont employées pour répondre aux besoins sociaux réels, et non à l’accumulation du capital. Cela seulement rendra possible le partage du travail entre tous, éliminant ainsi le chômage et la précarité.

L’avenir du mouvement social n’existe donc concrètement qu’autour des revendications pour un tel partage véritablement socialiste prolétarien du travail, impliquant la socialisation des moyens de production et des services essentiels.

__3_Recensement des besoins sociaux urgents actuellement non satisfaits, notamment en matière de logement et de santé.

__4_Recensement des forces productives disponibles et nécessaires à développer pour satisfaire ces besoins réels.

__5_Redéfinition d’un budget en équilibre, en base valeur-travail, entre ces forces productives et ces besoins.

__6_Redéfinition, dans cet équilibre, de la durée moyenne hebdomadaire de travail, nécessaire pour atteindre cet objectif.

__7_Réajustement, dans le cadre de cet équilibre, du SMIC à un niveau permettant d’accéder au moins à la satisfaction pour tous des besoins sociaux essentiels, notamment en matière de logement, éducation, culture, sport, etc…

__8_Prise en compte, dans cet équilibre, de l’effort collectif nécessaire aux objectifs de sécurité, de développement social et de solidarité.

TRIBUNE MARXISTE-LÉNINISTE

https://tribunemlreypa.wordpress.com/

tml-info@laposte.net

********************** Article source :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/11/18/aux-portes-du-palais-18-novembre-2017-la-marche-du-siecle/

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Et pourtant, on se rappellera le lendemain du 2e tour des législatives…

La question était déjà…

1 Message

  • "Répondre aux besoins sociaux populaires implique le développement d’ un appareil productif industriel approprié."

    Marrant. Cet article dénonce les programmes réformistes de la gauche. Il faudra quand même qu’un jour les marxistes nous expliquent comment ils comptent réaliser le progressisme et le productivisme nécessaire à la construction d’une société industrielle sans faire usage du capital. Marx avait au moins la lucidité et l’honnêteté de reconnaître que ses théories manquaient de cohérence, sans pouvoir dire pourquoi, ce qui est normal vu qu’il était productiviste et progressiste.

    Georges Bush a dit "Notre mode de vie n’est pas négociable". Consternant mais pas étonnant de voir comment même des marxistes peuvent être d’accord avec lui. Consternant aussi de voir que le plus timoré des militants écolos des années 60, en dénonçant la civilisation industrielle, était plus révolutionnaire que des trains entier remplis de militants de gauche qui eut ne combattent que l’outil économique de l’ennemi, le capitalisme, mais pas l’ennemi, la civilisation industrielle.

    Mais rassurez-vous, notre mode de vie va pouvoir perdurer car les industriels, pour contrer l’épuisement rapide des matières premières non renouvelable ont décidé de se mettre à exploiter les grands plateaux océaniques. Ils vont les détruire avec leurs mines comme ils ont détruits la terre ferme. Ils faut savoir que les sédiments déposés sur ces fonds océaniques régulent deux cycles importants : le cycle du carbone dans les océans et l’atmosphère, cycle de quelques millier d’années, et un cycle de 2 millions d’années, celui de l’oxygène. http://partage-le.com/2017/11/8230/

    Le problème est que l’évangile des temps modernes est la publicité. Message unique : consommons plus ! Face à un message aussi simplissime, politiciens et théologiens ne luttent pas à armes égales. Donc, même s’ils n’en ont pas toujours conscience, ils collaborent. Et le peuple en redemande, comme dans la pub : Plus ! Plus ! Plus !

    Même Sigmund Freud, ce psy des bourgeois, avait compris ce qu’était réellement la civilisation : "La civilisation est un système de société imposé à une majorité récalcitrante par une minorité qui a compris comment monopoliser le pouvoir et la coercition." Or les 3 mamelles de toute civilisation suprématiste, dès les premières villes de l’Antiquité, ont toujours été le travail obligatoire (esclavage, servage, salariat, etc), le progrès (on rase les forêts pour y construire des villes et des routes) et le commerce (argent, capital). Le pouvoir cesse d’être horizontal pour devenir vertical et coercitif à ce moment là. Or sans pognon, même les flics font grève et il devient impossible d’utiliser la coercition pour bâtir la civilisation, fut-elle industrielle.

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