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« Le Canard enchaîné » prend la défense d’Agnès Buzin

jeudi 16 septembre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 septembre 2021).

Je recopie ci-dessus l’éditorial du « Canard enchaîné » du 15 septembre 2021 qui vole au secours de l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Butin pardon Buzin, injustement poursuivie dans l’affaire du Covid-19 par des magistrats de la cour de justice de la république lesquels ne respecteraient pas — selon le rédacteur en chef du journal — la séparation des pouvoirs, la démocratie représentative et les parlementaires… Pour Erik Emptaz, le Covid-19 ne serait même pas une affaire ; à croire que les labos qui (…)

Je recopie ci-dessous l’éditorial du « Canard enchaîné » du 15 septembre 2021 qui vole au secours de l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Butin pardon Buzin, injustement poursuivie dans l’affaire du Covid-19 par des magistrats de la cour de justice de la république lesquels ne respecteraient pas — selon le rédacteur en chef du journal — la séparation des pouvoirs, la démocratie représentative et les parlementaires…

Pour Erik Emptaz, le Covid-19 ne serait même pas une affaire ; à croire que les labos qui nous refourguent leur poison manu militari avec lesquels Agnès Buzin est acoquinée n’existent pas !

Les pères fondateurs du « Canard enchaîné » qui avaient dévoilé en 1917 le scandale de « la grippe espagnole » bousculant les plus hautes autorités — en particulier les généraux — doivent se retourner dans leur tombe devant autant de servilité à l’égard du pouvoir exécutif et de mépris envers le simple citoyen ; « Le Canard enchaîné » est devenu, aujourd’hui, avec « Le Journal du dimanche » la gazette de Matignon.

Les centaines de milliers de victimes d’un gouvernement criminel apprécieront la lecture de cet édito qui prend à parti le peuple de France.


Titre : La Justice prise de cour

« Mise en danger de la vie d’autrui », c’est grave ! Pour ceux, bien sûr, qui estiment avoir subi pareil péril au début de la crise du Covid-19, par la faute du gouvernement en général et de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzin, en particulier.

Ces victimes présumées (sic) ont déposé près de 14 000 plaintes groupées pour ces faits. Dont beaucoup par le biais d’un avocat habitué des plateaux de télé et des manifs anivax, qui s’y connaît en matière de mise en danger de la vie d’autrui. La Cour de justice de la république (CJR), celle qui juge les ministres pour des fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions, a estimé recevables 16 de ces plaintes. Et, après quelques perquisitions à grand spectacle et aux aurores, chez l’ex-ministre, chez son successeur et chez le Premier ministre d’alors, elle a donc mis Agnès Buzin en examen. Et lui a ainsi imputé ladite mise en danger.

C’est grave également, pas seulement pour elle, et pour plus d’une raison. Il ne fait guère de doute, et même aucun, qu’à l’époque la ministre, ainsi que le gouvernement auquel elle appartenait, a, comme la plupart de ses homologues dans le monde entier, mal mesuré l’ampleur qu’allait prendre cette pandémie avec laquelle nous n’en avons pas encore fini. Au fil des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et des multiples experts, Agnès Buzin a effectivement dit tout et son contraire, et en a parfois rajouté. Il ne s’agit évidemmment pas ici de nier les errements politiques ou leur gravité mais de se demander si c’est bien à des juges d’en juger.

François Molins, qui assure le ministère public pour la Cour en question et est par ailleurs procureur général auprès de la Cour de cassation, n’a pas manqué, dans une lettre à ces juges, et au vu du dossier, de leur poser la question. Et a clairement laissé entendre qu’à son avis la réponse était non. On ne sait si les intéressés suivront cet avis, mais ils seraient bien inspirés de le faire.

Les ministres, lorsqu’ils enfreignent la loi avant, pendant ou après leur mandat, doivent, bien sûr, être poursuivis en justice. Sauf que, dans le cas d’Agnès Buzin, comme dans celui d’Olivier Véran et d’Edouard Philippe, qui risquent de suivre, nous sommes dans une toute autre configuration. Il n’est pas question d’une « affaire » ou d’une quelconque malversation mais de répondre de la gestion d’une pandémie qui n’a pas seulement frappé le pays, mais aussi toute la planète. Et au-delà de cette « mise en danger de la vie d’autrui », incrimination fourre-tout et n’importe quoi, et du décalage qui consiste à reprocher à Agnès Buzin de n’avoir pas su hier ce que l’on sait seulement aujourd’hui, c’est la séparation des pouvoirs qui est sérieusement piétinée quand les juges de la Cour de justice de la république veulent jouer à la République des juges.

La CJR, créée par le pouvoir politique et comptant dans ses rangs des députés et des sénateurs, a certes le droit de juger des ministres. Mais en se permettant de juger la politique qu’ils ont menée, le pouvoir judiciaire n’empiète pas seulement sur le pouvoir exécutif. Il s’arroge aussi les prérogatives du pouvoir législatif, c’est-à-dire celui des parlementaires qui sont élus pour y veiller. Et, dans la foulée, le pouvoir des électeurs, à qui il appartient, par leur vote, non seulement de juger cette politique mais aussi de la sanctionner. Ne pas respecter cet équilibre est aussi une vraie « mise en danger d’autrui ».

Erik Emptaz

4 Messages de forum

  • Désolé, il y a eu des travaux sur le serveur et je n’ai pas pu récupérer l’article au complet. Tu peux le mettre en commentaire. Merci !

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  • « Le Canard enchaîné » prend la défense d’Agnès Buzin
    Je recopie ci-dessus l’éditorial du « Canard enchaîné » du 15 septembre 2021 qui vole au secours de l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Butin pardon Buzin, injustement poursuivie dans l’affaire du Covid-19 par des magistrats de la cour de justice de la république lesquels ne respecteraient pas — selon le rédacteur en chef du journal — la séparation des pouvoirs, la démocratie représentative et les parlementaires…
    Pour Erik Emptaz, le Covid-19 ne serait même pas une affaire ; à croire que les labos qui nous refourguent leur poison manu militari avec lesquels Agnès Buzin est acoquinée n’existent pas !
    Les pères fondateurs du « Canard enchaîné » qui avaient dévoilé en 1917 le scandale de « la grippe espagnole » bousculant les plus hautes autorités — en particulier les généraux — doivent se retourner dans leur tombe devant autant de servilité à l’égard du pouvoir exécutif et de mépris envers le simple citoyen ; « Le Canard enchaîné » est devenu, aujourd’hui, avec « Le Journal du dimanche » la gazette de Matignon.
    Les centaines de milliers de victimes d’un gouvernement criminel apprécieront la lecture de cet édito qui prend à parti le peuple de France.
    Titre : La Justice prise de cour
    « Mise en danger de la vie d’autrui », c’est grave ! Pour ceux, bien sûr, qui estiment avoir subi pareil péril au début de la crise du Covid-19, par la faute du gouvernement en général et de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzin, en particulier.
    Ces victimes présumées (sic) ont déposé près de 14 000 plaintes groupées pour ces faits. Dont beaucoup par le biais d’un avocat habitué des plateaux de télé et des manifs anivax, qui s’y connaît en matière de mise en danger de la vie d’autrui. La Cour de justice de la république (CJR), celle qui juge les ministres pour des fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions, a estimé recevables 16 de ces plaintes. Et, après quelques perquisitions à grand spectacle et aux aurores, chez l’ex-ministre, chez son successeur et chez le Premier ministre d’alors, elle a donc mis Agnès Buzin en examen. Et lui a ainsi imputé ladite mise en danger.
    C’est grave également, pas seulement pour elle, et pour plus d’une raison.
    Il ne fait guère de doute, et même aucun, qu’à l’époque la ministre, ainsi que le gouvernement auquel elle appartenait, a, comme la plupart de ses homologues dans le monde entier, mal mesuré l’ampleur qu’allait prendre cette pandémie avec laquelle nous n’en avons pas encore fini. Au fil des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et des multiples experts, Agnès Buzin a effectivement dit tout et son contraire, et en a parfois rajouté. Il ne s’agit évidemmment pas ici de nier les errements politiques ou leur gravité mais de se demander si c’est bien à des juges d’en juger.
    François Molins, qui assure le ministère public pour la Cour en question et est par ailleurs procureur général auprès de la Cour de cassation, n’a pas manqué, dans une lettre à ces juges, et au vu du dossier, de leur poser la question. Et a clairement laissé entendre qu’à son avis la réponse était non. On ne sait si les intéressés suivront cet avis, mais ils seraient bien inspirés de le faire.
    Les ministres, lorsqu’ils enfreignent la loi avant, pendant ou après leur mandat, doivent, bien sûr, être poursuivis en justice. Sauf que, dans le cas d’Agnès Buzin, comme dans celui d’Olivier Véran et d’Edouard Philippe, qui risquent de suivre, nous sommes dans une toute autre configuration. Il n’est pas question d’une « affaire » ou d’une quelconque malversation mais de répondre de la gestion d’une pandémie qui n’a pas seulement frappé le pays, mais aussi toute la planète. Et au-delà de cette « mise en danger de la vie d’autrui », incrimination fourre-tout et n’importe quoi, et du décalage qui consiste à reprocher à Agnès Buzin de n’avoir pas su hier ce que l’on sait seulement aujourd’hui, c’est la séparation des pouvoirs qui est sérieusement piétinée quand les juges de la Cour de justice de la république veulent jouer à la République des juges.
    La CJR, créée par le pouvoir politique et comptant dans ses rangs des députés et des sénateurs, a certes le droit de juger des ministres. Mais en se permettant de juger la politique qu’ils ont menée, le pouvoir judiciaire n’empiète pas seulement sur le pouvoir exécutif. Il s’arroge aussi les prérogatives du pouvoir législatif, c’est-à-dire celui des parlementaires qui sont élus pour y veiller. Et, dans la foulée, le pouvoir des électeurs, à qui il appartient, par leur vote, non seulement de juger cette politique mais aussi de la sanctionner. Ne pas respecter cet équilibre est aussi une vraie « mise en danger d’autrui ».
    Erik Emptaz

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