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Décapant !!! (Suite !) Les "complotistes" sont des lemmings à l’instinct rebelle, qui refusent de participer au suicide du troupeau !

samedi 25 septembre 2021, par Luniterre

TROIS NOUVELLES OBSERVATIONS CRITIQUES, DE LA PART DU CAMARADE VIRIATO :

_1_Encore une question car j’avance lentement…

Dans la réponse des allemands [NDTML : du MLPD], que je revois pour comprendre ta critique, ils est dit : "Durch die wermehrte Technizuerung wächst dieses kontante Kapital tendentiell ins Übermenssliche. Dadurch fällt aber der Mehrwert, und auch die Profiterate"

Mais, à mon avis le taux de plus-value chute mais la plus-value même par individu augmente (comme toutes les statistiques d’augmentation de la productivité le montrent sauf je crois, dernièrement). Dans une entreprise robotisée où travaillent peu d’ouvriers (en comparaison avec une non automatisée) le taux de plus-value chute brutalement car la composante fixe du capital est très supérieure mais la plus-value arrachée aux peux d’ouvriers devrait augmenter.

C’est par exemple le classique cas d’un ouvrier qui fait une tranchée à la main, passe un à la faire et il est payé, disons, 200 euros par mois contre un ouvrier payé 1500 euros qui la fait en un jour avec une machine performante.

donc le premier a fait une valeur de disons 400 euros en un mois et reçoit 50% de la valeur du produit, et l’autre reçoit 1500/30= 50 euros donc un huitième de la valeur produite.

Logiquement, l’ouvrier qui travaille avec un capital fixe majeur est bien plus exploité, dégage plus de plus-value (350 euros contre 200) que celui qui travaille avec peu ou zéro capital fixe et est payé bien moins.

Que est-ce que tu en penses ?

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_2_Je crois que le centre de la question et de nos divergences se trouve ici :

"Ohne angewandete Arbeitskraft läuft kein kapitalisticher Produktionprozess, weil dann keine Kapitalist Mehrwert erzeugen kann. Es würde für keinen Kapitalisten Sinn machen in jedem Falle wird also Arbeitskraft eingesetzt, aus der der Megrwert gesogen wird". [NDTML : extrait de la réponse du MLPD]

A cela tu réponds, si j’ai bien saisi, que ce cycle est devenu dépassé du moment où la production de plus-value a été réduite à peu de chose (par l’inclusion prépondérante du capital fixe) et que les capitalistes préféreraient vivre de la dette et de l’émission monétaire à un tel degré qu’ils sont devenus totalement dépendants des banques centrales et donc que la nature du système a changé qualitativement pour devenir du "banco-centralisme".

Ce qui cloche pour moi est le fait objectif de l’augmentation exponentielle de la masse des prolétaires (stricto sensu) dans le monde. Depuis quelques décades de centaines de millions de prolétaires (des ouvriers de production souvent) en Asie, en Afrique, en Amérique Latine. Dans les pays occidentaux leur maintient relatif et le peu de robotisation dans des larges secteurs productifs même si la concurrence les pousse dans cette voie mais qui est limitée par la nécessité de plus-value.

Comment peut-on concilier la soi-disant robotisation de l’industrie (qui est une semi-réalité dans des grosses mais rares entreprises monopolistiques et selon le secteur productif), la chute objective du taux de plus-value, l’augmentation abyssale de la dette et de l’émission monétaire (et par là du poids relatif des banques centrales) avec l’augmentation des profits donc de la masse absolue du capital variable ?

C’est pour cela que je vois une tendance dans ta thèse. Une tendance peut-être dominante aujourd’hui (ceci est une question de mesure) mais je pense qu’on est encore en capitalisme sous une forme en mouvement vers une socialisation, tant de la production comme du crédit qui prend la forme du "banco-centralisme" mais qui est autre chose que le capitalisme classique mais encore du capitalisme.

Pour toi c’est du "Canada Dry" du capitalisme et c’est déjà autre chose. Dans la continuation de l’analyse abstrait il peut paraître ainsi, mais, IMHO, ce n’est pas encore tout à fait le cas, précisément parce que le capital variable reste encore une force immense et en développement. Naturellement, si le taux de profit continue de baisser et la masse de profits suit ce chemin (ce qui n’est pas le cas du tout aujourd’hui), et sans socialisme en place, on arrivera à la société que tu décris.

Il y a des ferments, on tends vers cela, mais ce n’est pas encore ça.

Peut-être que tu avances théoriquement à la réalité et que je suis en retard. Le temps et les événements d’un temps très instable le montreront.

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_3_Pour finir après lecture détaillé de leur réponse, le MLPD affirme, tout à fait contre ta thèse :

"Die staatsschulden können nicht beliebig ins Unermessliche gesteigert werden, auch weil das die Inflation befeueurt. Die Pläne in Deutschland zu einer drasticheren Abwälzung der Krisenlasten nach den Wahl liegen bereits in den Schubladen"

Bien sur, tu contestes, plutôt à la base de ta théorie, tu soutiens que l’émission peut prendre une courbe exponentielle sans trop de conséquences car elle ne sera jamais payée et parce qu’on est dans un autre système. De l’inflation on a déjà parlé mais le sujet reste en suspens, pas côté discussion mais côté réalité.

Quant à la deuxième phrase, qui préfigure un transfert de la masse de la dette vers les travailleurs, retraités & Co. cela est une réalité incontournable et montre que la dette sera payée quand même, même si en partie et que donc elle ne peut pas, dans la vision des capitalistes, aller trop loin.

Voilà encore une question a approfondir.

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RÉPONSE TML >>>

Pour que ton exemple de travail de tranchée soit tout à fait compréhensible, il faut que tu en précises les données complètes. Peut être de façon schématique, par exemple.

Quoi qu’il en soit, il n’est pas pertinent en termes de plus-value relative : c’est comme si tu comparais le travail d’un artisan cordonnier qui fabriquerait une paire de chaussures entièrement avec son outillage manuel et une paire de chaussures sortant d’une ligne de production industrielle.

Dans le cas du chantier, il se trouve simplement que les deux modes de production coexistent sur le même lieu de travail.

Sinon, de manière générale, en ce qui concerne la plus-value en travail productif industriel, il ne faut pas oublier que seul le temps de travail directement objectivé dans la production intervient entièrement dans la valeur.

De plus, le prix réel de la force de travail varie avec le prix de la vie, et donc aussi avec le prix de marché de la production. Avec évidemment de grosses différences selon les secteurs.

Un ouvrier payé au Smic dans le secteur du luxe dégage donc plus de plus-value qu’un smicard dans le secteur d’une production alimentaire bas de gamme, par exemple.

Mais les prix dans le secteur du luxe influent peu sur le prix de la force de travail, alors que c’est au contraire bien le cas du secteur alimentaire bas de gamme, qui influe directement sur le prix général de la vie, et donc sur celui de la force de travail.

Selon la pression sur le marché du travail, les salaires peuvent suivre le prix de la force de travail à la hausse ou à la baisse, ou même en sens contraire !

Si le prix de la force de travail baisse, avec l’augmentation de la productivité, mais que les salaires ne baissent pas ou même montent, la plus–value relative sera donc bornée, voire même, réduite. Néanmoins, dans la mesure où la consommation générale augmente, la valorisation du capital peut continuer d’augmenter.

C’est le cas d’une période économique type « 30 Glorieuses », qui peut durer tant que tous les intervenants jouent le même jeu : ils peuvent donc y avoir un intérêt commun tant qu’il n’y a pas ou peu d’intervenants « extérieurs » dans un bassin économique, même assez vaste, mais relativement endogène et isolé, et donc relativement protégé.

Cela crée donc une situation potentiellement inflationniste, mais qui peut durer, précisément, tant que l’ensemble reste relativement isolé. Dès que les échanges entre bassins économiques de niveaux inégaux commencent sur une base de libre concurrence, ce cycle inflationniste devient intenable, comme ce fut le cas en Europe, au tournant des années 70-80, avec l’intrusion du Japon et de la Chine.

Avec ce processus de concurrence « mondialisée », ce sont les procédés de production eux-mêmes qui se sont trouvés « internationalisés », empêchant tout retour à une économie réellement endogène, et donc, tout retour à une politique économique type « 30 Glorieuses », avec sa progression et sa propre rentabilité inflationniste galopante.

Ce n’est donc pas directement l’augmentation de la plus-value relative qui a favorisé la rentabilité du capital à cette époque, mais une dynamique endogène particulière qui développait à la fois la productivité du travail et une augmentation relative du prix de la force de travail, lié à une augmentation de la consommation et du niveau de vie général.

Ce phénomène n’est pas réellement reproductible dans une économie exportatrice, comme la Chine, car précisément elle n’est pas suffisamment endogène et le processus s’arrête là où commence la concurrence, sur les mêmes marchés d’exportations, d’autres économies émergentes.

Il n’y a donc pas de lien rigide entre l’augmentation de la productivité du travail et la plus-value. Un critère essentiel semble être le prix de la vie, conditionnant, in fine, le prix de la force de travail. Et il a nécessairement tendance à augmenter avec le développement industriel, qui augmente les besoins sociaux incontournables dans un cadre de vie moderne.

On ne peut donc pas comparer ou assimiler le développement des économies émergentes actuelles à ce qu’a été le développement des premiers pays industriels à l’époque de la révolution industrielle et jusqu’aux années 60-70.

Les limites de développement du capital y apparaissent donc nécessairement beaucoup plus tôt, et en rencontrent d’autres, celles des premiers pays industriels en cours de banco-centralisation. Même les rapports de domination de type impérialistes tels que nous les explique Lénine sont progressivement supplantés par les rapports d’extension des zones d’influences monétaires banco-centralisées, qui sont déjà des rapports de dépendance à la dette, et non plus, principalement, au capital financier.

Quoi qu’il en soit dans le détail de chaque condition particulière, il y a toujours un seuil à partir du quel la plus-value, relative et absolue, commence à chuter, au lieu d’augmenter, avec l’apparente augmentation de la productivité, qui n’est plus, pour l’essentiel, que la reproduction de la valeur d’usage du capital fixe, augmentée d’une marge en réalité « fictive », provenant du décalage entre prix de marché et valeur, même y incluant un reste de valeur-travail, et qui n’est donc plus, à proprement parler, une « plus-value », mais bien une extension du cycle capital fictif-dette-capital fixe, le seul à s’élargir encore, et donc principalement et essentiellement, du côté de la dette.

Le maintien relatif de l’emploi, voire même, du plein emploi, dans certains cas, n’est donc pas un critère de rentabilité du capital, même, et surtout pas, à l’échelle mondiale, mais simplement une garantie que la bourgeoisie se donne pour le fonctionnement de ce cycle, pour tenir encore les populations quelques temps, le temps d’avancer ses projets de restructuration banco-centraliste plus « avancés » sans rencontrer trop de résistance, ce qui est encore le cas, tant que la Résistance ne se dote pas d’une structure unitaire de lutte et d’un programme revendicatif cohérent, ouvrant la voie à une alternative constructive.

Dans l’ensemble de tes derniers mails, tu reviens inexorablement, malheureusement, dans les ornières des pseudos-« marxistes » qui cherchent à « sauver » les critères de leurs pseudo-« analyses »-sempiternel radotages, et donc je n’y réponds pas à nouveau point par point, parce que, à l’évidence, tu connais déjà mes réponses et que je viens simplement d’y apporter quelques précisions supplémentaires, avec ces tout derniers articles. Ce qui n’exclut pas, évidemment, que je puisse en apporter encore à l’avenir, au fil de mes recherches.

Amicalement,

Luniterre

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En réponse, le camarade Viriato résume l’essentiel de son analyse :

Merci pour ces longues explications mais tu te trompes en m’alignant avec les "pseudo-marxistes" car je suis sur une autre position qu’il me semble avoir explicité clairement :

"Il faut du temps pour trancher car il y a un nombre important des contre-tendances comme, par exemple, l’augmentation importante de la classe des travailleurs, donc du capital variable." Bien ou mal employé car, comme tu sais, le développement inégal et combiné est une des caractéristiques les plus classiques du capitalisme.

Ainsi, si sur les questions de la dette et de la "robotisation", donc de la presque "disparition" ou diminution relative très importante du capital variable (qui n’est pas complète et moins encore partout), permettant de de souligner la tendance que tu soutiens, dans des larges secteurs de la production, les capitalistes peuvent encore faire suer le prolo même en gardant des équipements obsolètes si la concurrence ou des marchés captifs le leur permettent. J’en ait vu ça tout ma vie et j’ai passé 35 ans en usine.

Je comprends que tout développement est contradictoire, complexe et interconnecté et que la tendance la plus nouvelle et nécessaire finira par s’imposer, mais, encore, il me semble que les données et les changements de cap même contre la tendance dominante et les contre-tendances (on ne peut pas oublier qu’une classe dominante ne se rend pas sans combat) peuvent jouer. Le développement n’est jamais linéaire, j’en sais quelque chose. Au Chili des gens prétendaient que le "mouvement populaire était irréversible"…

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NOUVELLE RÉPONSE TML >>>

Bien évidemment, le développement, et même simplement, l’évolution en général, n’est pas linéaire, et il y a toujours des contre-tendances, mais que l’on peut plutôt comparer aux contre-courants dans un fleuve : ils sont occasionnés par quelques obstacles, le plus souvent le long des berges, mais ils n’inversent jamais le cours du fleuve, globalement emporté par la loi de la gravité.

En économie humaine, l’équivalent de la loi de la gravité, c’est la loi du développement des forces productives : quels que soient les obstacles historiques et même, démographiques, on n’a jamais vu les forces productives régresser, même si leur développement est inégal selon les pays et régions, un peu comme le débit de différents fleuves…

A l’ère de la mondialisation, il faut donc comprendre quelle est la direction dominante de ce développement et la structuration qu’il imprime en retour à la société.

Marx nous explique clairement, dès 1857, quelle est la limite inéluctable du capitalisme en termes d’élargissement par la plus-value générée par le travail productif humain.

Il faut donc comprendre, et il explique, sous plusieurs angles d’approche, ce que l’on doit considérer comme travail humain productif.

Donc il n’y a pas de lien absolu entre travail humain en général et plus-value capitalisable.

Ton problème semble bien être que tu associes développement du travail salarié et rentabilité du capital.

Comme je te l’ai expliqué, le plein emploi de la population n’est en rien une garantie absolue de la rentabilité du capital.

Le banco-centralisme, dans sa phase finale, assurera le plein-emploi des populations survivantes avec une rentabilité strictement égale à zéro, vu que le système « financera », monétairement parlant, l’ensemble de la production et de la consommation. Ce qui n’est absolument pas incompatible, non plus, avec une inégalité sociale énorme et une hiérarchisation sociale de type « castes », qui se dessine déjà.

Les « expériences » de « confinement » montrent que malheureusement une telle société peu rapidement atteindre une grande stabilité et une rigidité extrême et presque « naturellement » durable.

La prééminence de plus en plus grande du capital fixe dans le développement des forces productives, c’est la loi incontournable de ce développement, comme nous l’explique Marx, et c’est donc l’équivalent de la loi de la gravité pour l’écoulement du fleuve.

Si tu n’en es pas encore persuadé, les banquiers centraux et les économistes au service du système en sont conscients, eux, depuis pas mal d’années, déjà, et c’est bien en fonction de cela qu’ils restructurent leur système de domination de classe, et non pas pour faire tourner en arrière la roue de l’histoire, même histoire d’engranger encore un peu de plus-value au passage. Mais quelques uns s’accrochent encore, évidemment, à ce fétu, et c’est ce qui occasionne quelques déchirements au sein de la classe dominante.

Le passage au banco-centralisme, ce n’est pas une classe qui prend la place de l’autre, pas plus que la classe des féodaux n’a pris celle des esclavagistes. La mutation esclavagisme-féodalité s’est effectuée quasiment sur un demi millénaire, de 500 à 1000, pour faire simple, avec une période de « bascule » aux 9e et 10e siècles, sans, évidemment, qu’il soit possible de décréter le jour et l’heure de la « Révolution Féodale », même si certains utilisent l’expression pour parler du 9e siècle, voire du 10e, dans son ensemble. Il n’y a pas de « changement de pouvoir politique » qui a véritablement caractérisé ce qui est plutôt une mutation du système de domination de classe, en fait. Dans laquelle, naturellement, les luttes et rebellions sociales ont aussi joué leur part.

Par comparaison, la « Révolution Banco-centraliste » est donc également une mutation du système de domination de classe, dont les prémisses sont à chercher dès la fin du 20e siècle, mais qui commence à être véritablement caractérisée avec la crise de 2007-2008, et qui a pris un tour encore plus net à partir de la dite « crise du covid » en Mars 2020. Elle n’implique pas non plus un changement complet des acteurs du pouvoir politique, mais un changement de comportement de quelques uns d’entre eux, effectivement, et c’est bien ce que l’on a pu observer. Le vrai pouvoir économique, cependant est bien déjà passé du capital financier à la création monétaire banco-centralisée, sans que les « têtes » aient pour autant complètement changé, d’un côté ou de l’autre.

En ce qui concerne les classes populaires la situation est évidement plus complexe qu’elle ne l’était au 9e ou au 10e siècle, mais avec l’apogée des pays industriels commence leur « tertiairisation », et qui devient dominante ensuite. Mais ce n’est pas un processus mécanique et linéaire non plus, mais lié, de façon dynamique, avec l’évolution des forces productives.

Dans les économies émergentes ce phénomène apparaît donc nettement plus tôt et bien avant qu’elles n’aient atteint un stade de développement équivalent aux premières puissances industrielles.

Et dans l’ensemble de ces pays, le phénomène de tertiairisation se double maintenant également d’un phénomène d’informatisation et de robotisation de ces secteurs, réduisant d’autant les capacités de renouvellement des sources de plus-value encore possibles par la marchandisation des services.

La dynamique de l’ensemble vers la prééminence du capital fixe et de son cycle de renouvellement en est d’autant plus accélérée, et elle s’accélère donc, précisément de façon drastique, sinon exponentielle, sur l’ensemble de la planète.

Dans ces conditions, faire l’autruche ou ne vouloir voir que l’ « expansion du prolétariat », c’est un peu chanter « Tout va très bien, Madame la Marquise », en rêvant, de plus, que la Marquise a dans sa bibliothèque, histoire de se donner un air « peuple », quelques bouquins de Marx qu’elle n’a jamais lu…

L’humanité du début du 21e siècle apparaît donc ainsi comme un immense troupeau de lemmings, mais parfaitement conscients qu’ils sont en train de courir vers leur propre suicide.

En un sens, la minorité banco-centraliste organise, à sa façon, la sauvegarde du genre humain, en encourageant « secrètement » la majorité à courir vers la mort et en se réservant un droit de survie pour elle-même et le petit troupeau de sa suite immédiate.

Une autre minorité, numériquement plus importante, néanmoins, comprend instinctivement que l’on veut pousser le troupeau vers le précipice et tente de se raccrocher à quelques lueurs de compréhension, mais sans être encore capable d’analyse rationnelle : c’est la mouvance résistante aujourd’hui qualifiée de « complotiste » !

Pas plus que la soumission aux rapports sociaux dominants n’a jamais été une fatalité « absolue », l’échec de cette Résistance, actuellement encore minoritaire, n’est une fatalité absolue, et il n’y a que l’éveil de la conscience collective pour la conjurer et construire une alternative vitale.

Que les marxistes lisent vraiment Marx peut constituer un bon début…!

Luniterre

***_____ DÉCAPANT !!! _____***

LES ÉPISODES PRÉCÉDENTS :

Décapant !!! Le capitalisme et-il déjà derrière nous ? Et si oui, qu’est-ce qui a pris sa place ???

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9688

Décapant !!! (Suite !) D’après les Grundrisse de Marx, le passage du capitalisme au banco-centralisme est en marche…

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9716

***___ DÉCAPANT !!! ___***

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