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PÉNURIES INDUSTRIELLES – TRAVAILLEURS ET EXERCICE PANDÉMIQUE

jeudi 21 octobre 2021, par Robert Bibeau (Date de rédaction antérieure : 21 octobre 2021).

SUR : https://les7duquebec.net/archives/267562

Les pénuries industrielles ne sont pas seulement un problème britannique. En Espagne, la production industrielle diminue et la « reprise » est plombée malgré l’augmentation de la demande. En Allemagne, toute la production industrielle est perturbée. Le chaos atteint un tel point que les industriels américains appellent à une trêve dans la guerre commerciale contre la Chine et que la Chine déverrouille le charbon australien. Mais ne vous y trompez pas, ils font partie de ce que l’UE appelle « un effort de guerre ». Les chaînes d’approvisionnement mondiales sont au bord de l’effondrement.

Table des matières

Les « plans de relance » et le Green Deal ne résolvent pas la crise économique, ils aggravent et mondialisent les mêmes contradictions qui l’ont créée.

La Chine, le charbon et sa crise énergétique

Hausse des coûts de fret et effondrement du port

Le chaos capitaliste est la véritable cause des pénuries industrielles

Concentration du capital et pénuries industrielles

La nouvelle division internationale du travail, les pénuries industrielles et la guerre

Vous pouvez lire « Pénuries industrielles et travailleurs » en Español

Les « plans de relance » et le Green Deal ne résolvent pas la crise économique, ils aggravent et mondialisent les mêmes contradictions qui l’ont créée.

Biden et Yellen expliquent aux chefs d’entreprise cette semaine les politiques d’augmentation des dépenses et de Green Deal. Des problèmes de pénuries industrielles sont inévitablement apparus lors de la réunion.

Biden et Yellen expliquent aux chefs d’entreprise cette semaine les politiques d’augmentation des dépenses et de Green Deal. Des problèmes de pénuries industrielles sont inévitablement apparus lors de la réunion.

Les premières vagues de pénuries industrielles ont été le résultat de la fermeture d’usines de fournisseurs en Chine. Loin d’être résolues, les vagues suivantes de Covid ont accru le problème en raison de l’incapacité du système à faire face à la pandémie à l’échelle mondiale… et les « sorties de crise » menacent de se multiplier et de l’aggraver encore plus.

(Ici, nous différons d’opinion avec nos camarades espagnoles. Dans la mesure ou l’ensemble du Grand capital mondialisé s’est laissé piéger et coincer par ses factions Big pharma et GAFAM et leur exercice de terrorisme pandémique bidon, peut-on dire que le « système » n’a pas su « faire face à la pandémie » dans laquelle il s’est laissé entraîner ? De fait, il nous parait que la véritable tâche qui s’impose est de faire le bilan de cet exercice paramilitaire mondial = réussite ou échec pour la classe du Grand capital mondial (2000 milliardaires et leurs exécutifs corporatifs) ? NDÉ)

Tant l’UE avec ses « plans de relance » que, à une échelle encore plus grande, la Chine et les États-Unis – qui discutent maintenant d’un nouveau macro-budget de 2 300 milliards de dollars– fondent leur politique anti-crise sur l’augmentation de la demande par le biais d’injections de dépenses et d’investissements. L’investissement qui est massivement concentré dans le Green Deal, une façon choisie d’organiser un transfert massif de revenus du travail vers le capital qui donne une bouffée d’oxygène à l’accumulation.

Le résultat, cependant, est un chaos accru du système d’approvisionnement et une crise énergétique mondiale.

La Chine, le charbon et sa crise énergétique

Les navires charbonniers australiens attendent avec leur cargaison bloquée devant les ports chinois. C’était l’un des premiers signes de pénuries industrielles générales à venir.

Les navires charbonniers australiens attendent avec leur cargaison bloquée devant les ports chinois. C’était l’un des premiers signes de pénuries industrielles générales à venir.

L’exemple chinois est très clair. En décembre dernier, la Chine a bloqué les importations de charbon australien dans le cadre de l’escalade impérialiste entre les deux pays. Comme effet immédiat, les pannes d’électricité et le rationnement de l’électricité ont commencé. Aussi une augmentation des importations aux États-Unis et au Canada malgré la guerre commerciale.

(Prendre note que ce blocage du charbon australien – et ce report vers le charbon canadien fait partie intégrante du vaste exercice paramilitaire « pandémique » indiquant à chaque belligérant ses dépendances en approvisionnement en ressources essentielles. De ce point de vue, il est évident que le plus puissant producteur industriel de la planète affiche ses faiblesses en énergie et en minerais de base. Les économies désindustrialisées afficheront leurs dépendances en produits manufacturés. NDÉ)

Mais entre-temps, d’énormes investissements et dépenses publiques ont accéléré la demande d’électricité et le gouvernement a choisi des réductions et des quotas d’électricité plutôt que de violer ses propres objectifs d’émissions et « l’intensité énergétique » de la production. La raison : les mécanismes de « paiement des quotas d’émission à la frontière » mis en place par l’UE et les États-Unis, la nouvelle barrière tarifaire du Green Deal. La réflexion sur le PIB a déjà commencé à se matérialiser et menace d’affecter toute l’Asie. …

(Avant d’affecter les clients occidentaux de ces usines asiatiques. Ceci aussi fait partie des préparatifs de guerre. Il s’agit pour les économies occidentales d’habituer les populaces aux pénuries de produits manufacturés en Asie et de forcer l’industrie occidentale à développer des productions locales (chauvinisme et nationalisme économique de pacotille) quitte à détruire la faune et la flore régionale et à faire grimper les prix pour la classe ouvrière (l’hyperinflation guette l’économie nationale et mondiale). NDÉ).

Le tableau, qui exprime déjà de graves contradictions sur le fond, est complété par la hausse générale des prix du charbon, due en partie à la demande chinoise, mais aussi à l’augmentation des coûts du fret maritime.

Hausse des coûts de fret et effondrement du port

Navires attendant d’entrer dans le port de Los Angeles le 26 août. L’effondrement des ports asiatiques et américains est en partie à l’origine de la pénurie industrielle actuelle.

Navires attendant d’entrer dans le port de Los Angeles le 26 août. L’effondrement des ports asiatiques et américains est en partie à l’origine de la pénurie industrielle actuelle. (Le Grand capital mondial valide ainsi tous les paramètres d’un conflit éventuel entre la puissance déclinante et la puissance émergente pour l’hégémonie mondiale. NDÉ)

La demande que génèrent les politiques expansionnistes et les investissements dans le Green Deal a une structure caractéristique. Les entreprises achètent plus de biens d’investissement – machines, générateurs renouvelables, etc. – et d’équipements de travail – ordinateurs – robots – et produits électroniques -. Les particuliers en profitent pour renouveler des biens de consommation durables – appareils électroménagers, ordinateurs et voitures – encouragés entre autres par le nouveau boom immobilier aux États-Unis. (Boom immobilier artificiel – parce que reposant essentiellement sur le crédit non solvable – qui recèle l’immense danger d’un colossal crash boursier. Se souvenir du crash de 2008. Déjà quelques agences de crédit immobilier en Chine montrent des signes d’effondrement. NDÉ)

C’est-à-dire que la demande de biens physiques produits en Asie augmente. Le résultat est une augmentation de 10% du fret international. Cela ne semble pas dramatique, mais avec des systèmes de stockage insuffisants et des structures à l’échelle pour la demande avec une croissance prévisible, il en a résulté de longues files d’attente de navires ancrés dans le port en attente d’estiva. Retards et temps supplémentaires payés.

En outre, le transport maritime est l’un des secteurs dont la structure des coûts est la plus rapidement affectée par le Green Deal. Les États-Unis ont fait un drapeau pour avancer la transition vers zéro émission à 2050 et l’UE est déterminée à facturer des droits d’émission aux compagnies maritimes européennes… et les compenser en facturant des « ajustements CO »2 à la frontière » aux compagnies maritimes extérieures à l’Union lorsqu’elles arrivent au port.

Ajoutez aux premiers efforts de substitution de carburant des compagnies maritimes, les coûts accumulés pendant les confinements, le manque d’entrepôts suffisants et les embouteillages logistiques dans les ports, de Shanghai à Oakland : le prix du fret s’est multiplié par 10 au cours de la dernière année et demie. (Hausses de prix inflationnistes qui seront refilées aux prolétaires -chinois-américains-européens-canadiens- qui seront encore une fois taxer pour les guerres (sanitaires – commerciales – monétaires – manufacturières)… Voilà le processus concret par lequel le capital salarié est transféré au Grand capital financier mondialisé. NDÉ)

La question, cependant, reste dans l’air : comment se fait-il qu’une augmentation de 10% de la demande multiplie par 10 le prix du fret et qu’il y ait encore des pénuries industrielles. Les marchés ne fonctionnent-ils pas et ne s’équilibrent-ils pas sur la base de l’offre et de la demande ?

Le chaos capitaliste est la véritable cause des pénuries industrielles

Lorsqu’on interroge les analystes ou les dirigeants industriels, la réponse est apparemment simple : le système logistique mondial, basé sur le « juste à temps » et les économies de stockage, n’a pas subi une forte augmentation de la demande et a généré des pénuries industrielles parce qu’il n’y était pas préparé.

Dans un monde où tout est planifié, et où les chaînes logistiques fonctionnent sur le « juste à temps », le moindre imprévu peut semer le chaos comme dans un orchestre où un musicien prend le mauvais rythme.

(En d’autres termes, et comme il est écrit ci-dessous, la variable transport est devenue une variable d’ajustement très importante dans la production de PLUS VALUE. Cette évolution est la conséquence des transformations des technologies du transport et de la nouvelle division internationale des moyens de production – localisation industrielle – migration de la force de travail – reclassification de la force de travail et développement de nouveaux marchés (Asie – Afrique)… transformations qui complètent la propagation mondiale de l’économie capitaliste globalisée. NDÉ)

Mais le « juste à temps » n’est pas un produit de la Nature, c’est une création très récente qui est inextricablement liée à la division internationale du travail qui s’est articulée dans les années quatre-vingt-dix… et les politiques précaires subies par les travailleurs.

Pour maximiser les résultats de ce jeu, il a fallu aplatir les différences tarifaires et fiscales pour renforcer la fluidité de la libre circulation des capitaux et des marchandises. […]

Mais le monde de la production et de la vente de marchandises, le cœur matériel du capitalisme, a eu d’autres temps. Il faut du temps pour prendre un bien d’un endroit à un autre et, ce faisant, les coûts logistiques sont intégrés. La solution de maximisation consistait en partie à réduire ces coûts et ces délais, au moins autant qu’ils devaient aux contrôles de l’État. Mais surtout en réduisant les temps d’adaptation des fournisseurs périphériques à l’évolution des besoins de production des chaînes de montage final à l’intérieur ou aux frontières de leurs principaux marchés.

La prévisibilité et la rapidité des flux de composants et de produits semi-transformés ont permis aux grandes entreprises automobiles, électroniques et même agroalimentaires de mettre en place un nouveau système de gestion des stocks, juste à temps.

Juste à temps, les coûts de stockage ont éliminé les coûts de stockage en libérant du capital pour la spéculation, ont alourdi les risques de marché sur les épaules des fournisseurs et ont rendu la surproduction invisible dans le capital central qui ne serait plus submergé par des masses de stocks stockés invendus.

Les nouvelles formes archétypales de surproduction en Europe et aux États-Unis seraient donc alors des pauses et des ERT, et en Chine le chômage des travailleurs migrants dans les villes. La nouvelle division internationale du travail impliquait également de plus en plus de nouvelles formes de précarité des travailleurs.

LA NOUVELLE DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL ET LE CANAL DE SUEZ,19/3/2021

C’est-à-dire que le risque de pénuries industrielles et la fragilité du système ont été amortis par la précarité des travailleurs tout au long de la chaîne industrielle internationale : des usines électroniques chinoises aux constructeurs automobiles européens. C’est ce « matelas », construit à nos frais, qui maintenant ne donne plus suffisamment de profits. Et ceci, parce que les deux solutions capitalistes qui sont mises en œuvre ne peuvent que multiplier le chaos qu’elles prétendent vouloir résoudre.

Concentration du capital et pénuries industrielles

Impression de puces sur des biscuits au silicium. La pénurie industrielle de composants électroniques a provoqué une nouvelle impulsion vers la concentration de la production et du capital en réponse qui ne fera qu’accroître le chaos et les contradictions.

(Un autre secteur sensible – stratégique – de la dépendance des économies occidentales en déclin vis-à-vis des économies asiatiques émergentes. Nous comprenons mieux l’intérêt des concurrents chinois et américain pour l’ile de Taïwan 2e producteur mondial de semiconducteurs. NDÉ)

La première réaction stratégique aux pénuries industrielles a été le lancement de capitaux massifs pour créer de nouvelles usines de puces en Europe, aux États-Unis et en Corée du Sud.

C’est important parce que les puces, en particulier, expriment bien les déformations imposées à la technologie elle-même par la nécessité de céder la place à de grandes masses de capital sans placement productif rentable. Et pourtant, il n’est pas utilisé pour changer une forme de production de plus en plus inefficace et ralentit l’innovation tout au long de la chaîne en aval, précisément pour la même raison : la nécessité de donner des capitaux gigantesques exige plus d’échelles, aussi dysfonctionnel et anti-humain que le résultat puisse être.

Les conséquences de tels mouvements sur les travailleurs, même si elles sont argumentées comme une stratégie contre les pénuries industrielles, sont nécessairement anti-humaines. Nous le voyons dans ce qui se passe avec les vaccins et ce qui se passe avec d’autres productions pharmaceutiques telles que l’insuline : des monopoles mondiaux et des refuges de capitaux qui coupent toute alternative mais qui restreignent de facto l’accès aux produits vitaux à la majeure partie du monde. (C’est cela le mode de production capitaliste. NDÉ)

Le résultat global n’est cependant pas plus de la même chose, mais une transformation de la division internationale du travail dont les conséquences alimenteront davantage le chaos et les sacrifices exigés des travailleurs.

La nouvelle division internationale du travail, les pénuries industrielles et la guerre

Macron promet à Douai aux syndicalistes de Renault que la chaîne de production automobile sera 100% made in France. La renationalisation – et la précarité du travail – comme fausse solution aux pénuries industrielles. Macron promet à Douai aux syndicalistes de Renault que la chaîne de production automobile sera 100% made in France. La renationalisation – et la précarité du travail – comme fausse solution aux pénuries industrielles… (que la gauche – altermondialiste – démondialiste – et la droite et les syndicats réformistes applaudissent à tout rompre. NDÉ)

Avec la double accélération du mouvement des capitaux qu’implique le chevauchement du Green Deal et la réorganisation des chaînes productives autour des blocs commerciaux – et de plus en plus militaires– en formation, la concurrence pour attirer les capitaux s’accélère.

La stratégie des États-Unis et de l’UE est double, d’une part en essayant d’organiser de nouveaux pôles industriels fortement concentrés autour d’industries clés. En eux, la promesse de nouveaux emplois et la fin des pénuries industrielles avec leurs suppressions d’emplois plus ou moins temporaires est toutefois utilisée pour exiger des travailleurs de la « flexibilité » et de nouvelles formes de précarité.

Trump et Biden ont ouvert la voie, et maintenant Macron, Sanchez et Draghi et Trudeau ont chacun pris le train en marche en fonction des possibilités de leur capital nationale.

Depuis juin, Macron fait campagne pour lever des capitaux et vendre aux travailleurs une solution à la Trump : la renationalisation de la production comme promesse d’un arrêt de la précarité, au prix de… « flexibilité » et « modération des salaires ». Dans son dernier discours à la télévision nationale, le paquet était explicite : les deux grands objectifs industriels du parcours politique qui débutera en septembre seront de rapatrier l’ensemble de la chaîne de production automobile et une partie substantielle de l’industrie pharmaceutique.

(Ce que l’expérience de la crise pandémique bidon leur a appris comme dangereuse vulnérabilité impérialiste vis-à-vis le camp ennemi. NDÉ)

Ce n’est pas un hasard si, dans le même paquet, la formation professionnelle en alternance – la gratuité du travail des jeunes en échange d’une promesse de placement – et les premières esquisses d’une nouvelle réforme des retraites qui cherche à reproduire ce qui se passe avec les salaires : augmenter la pension minimale, réduire les moyennes et finir par payer moins les travailleurs avec un discours hypocritement social… (sans oublier le « revenu social minimal »… assurant la pauvreté du plus grand nombre. NDÉ)

PÉNURIES INDUSTRIELLES ET CINQUIÈME VAGUE : PRÉLUDE À UN REBOND DE LA CRISE ET EXACERBATION DU NATIONALISME ÉCONOMIQUE,25/7/2021

D’autre part, la production industrielle stratégique, mais avec moins de concentration de capitaux, se déplace vers des pays semi-coloniaux à bas salaires dans des zones politiquement et stratégiquement « plus sûres » que les régions asiatiques. Il est clair que le danger de pénuries industrielles fait partie de ses motivations, même si ce n’est pas la seule.

Bruxelles veut raccourcir les chaînes de production et placer les segments à faible valeur ajoutée, c’est-à-dire la production industrielle à bas salaires dans les régions à portée de transport décarboné (règles du Green Deal) des grandes usines du croissant fertile qui relie le Nord italien à la Belgique et à la Hollande en passant par la France et l’Allemagne.

Les contraintes énergétiques réduisent les régions possibles à convertir en Chine européenne à deux : le Maghreb et les Balkans occidentaux. C’est-à-dire que l’objectif impérialiste, comme presque toujours, n’est pas réduit aux marchés et aux contrats, mais à la possibilité de faire des investissements subalternes dans leur propre production et leurs marchés intérieurs dans une zone de sécurité avec de bas salaires qui assurent leur rentabilité.

LA BATAILLE POUR LES BALKANS OCCIDENTAUX, L’EUROPE DE L’EST ET L’AVENIR DE L’UE, 05/07/2021

Le sommet européen d’hier à Brdo n’est ni un accident ni, pour une fois, un nouveau fiasco. Elle s’inscrit dans le processus de « raccourcissement » des chaînes d’approvisionnement et de renforcement du contrôle du capital européen sur tous les processus de production dont il fait partie. (De quoi assurer « l’indépendance » et la sécurité de la production européenne de plus value – sécurité vis-à-vis l’Amérique déclinante et la Chine montante. NDÉ)

Cette nouvelle carte de la division internationale du travail, loin d’apaiser les tensions impérialistes mondiales, ne peut qu’aggraver celles-ci. Avec l’émergence de nouvelles alliances militaires telles que AUKUS et la résurrection de « l’armée européenne », c’est le premier pas matériel vers une économie de guerre. https://les7duquebec.net/archives/267549

Vous pouvez lire « Pénuries industrielles et travailleurs » en Español

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