« Les Américains disaient que les Russes allaient attaquer, ils avaient raison. Nos services pensaient plutôt que la conquête de l’Ukraine aurait un coût monstrueux et que les Russes avaient d’autres options », a en effet affirmé le général Burkhard.
Cela étant, l’évaluation de la situation avant l’invasion de l’Ukraine par les « services » du ministère des Armées était-elle vraiment erronée ? Ce n’est pas si simple… sachant que, par exemple, en matière de combat urbain, il faut engager 6 soldats pour en combattre un retranché dans une ville. Ou qu’il aura fallu près de neuf mois pour reprendre Mossoul à l’État islamique, en 2017, alors que la supériorité aérienne était acquise aux forces irakiennes grâce à l’appui de la coalition dirigée par les États-Unis. Aussi, les affirmations selon lesquelles l’objectif du Kremlin était de s’emparer de Kiev pouvaient sembler excessives, les généraux russes étant supposés être au fait de ces réalités. Et, d’ailleurs, à moins de faire partie de l’entourage du président russe, il était difficile de connaître ses véritables intentions.
Note de do :Seuls les Américains savaient ce qu’allait faire Poutine !
En effet, c’est les USA qui attaquaient la Russie en se servant de l’Ukraine comme d’une arme. Poutine leur a demandé jusqu’au bout d’arrêter dans l’espoir de ne pas être obligé d’entrer en guerre. Seuls les Américains — et leur mère, l’Angleterre, à qui ils disent beaucoup de choses — savaient qu’ils allaient aller jusqu’au bout et que la Russie serait obligée d’entrer en Ukraine pour régler le problème.
Conclusion : les dirigeants français sont des gros nuls, et ignorent que c’est les USA qui ont décidé de la guerre d’Ukraine. Nos chefs ne savent pas raisonner dialectiquement. Ils n’ont regardé que d’un seul côté. Ils ont ignoré le principe physique d’action-réaction qui a nécessairement deux côtés. Ici : les Anglos-saxons d’un côté et les Russes de l’autre.