Le 12 novembre 1969, à Oakland (Californie). Angela Davis et James Burford, lors du rassemblement Free Huey, The Chicago 8 Trial au Defremery Park.
L’Humanité, le 4 juillet 2022 :
Le 12 novembre 1969, lors d’un meeting des Black Panthers à Oakland, la militante états-unienne s’exprime sur la stratégie du mouvement antiguerre et la nécessité pour lui de lier son action à celle des autres mouvements antirépression.
Deux ans et demi après le discours de Martin Luther King (MLK) à la Riverside Church de New York, établissant une logique entre l’attitude du gouvernement américain à l’intérieur du pays et au Vietnam, Angela Davis développe, le 12 novembre 1969, lors d’un meeting des Black Panthers à Oakland (Californie), la même vision unifiant le mouvement antiguerre et le mouvement de libération intérieure.
Le contexte a bien changé depuis le 4 avril 1967 : MLK a été assassiné, Lyndon Johnson n’a pu se représenter et Richard Nixon a été élu président. L’opinion publique réalise de plus en plus qu’il s’agit d’une guerre injuste et perdue. Au fur et à mesure de la montée en puissance du mouvement antiguerre et des groupes de contestation de l’ordre social – comme les Black Panthers, créés en 1966 –
Note de do sur l’Ukraine : je remarque la contradiction totale entre le discours de l’Huma et celui du P"C"F. L’Huma est-elle toujours liée au P"C"F ? En tout cas, d’un côté l’Huma se souvient que l’ennemi principal est l’impérialisme américain, et de l’autre, dans la guerre des USA contre la Russie en Ukraine, le P"C"F soutient l’« Ukraine », c’est-à-dire l’impérialisme US !