Au XXIe siècle, avec la fragmentation internautique de toute conscience collective, le conditionnement massif des esprits ne peut se faire que par le plus petit dénominateur commun, et il semble donc bien que c’est, tout simplement, on le voit très bien avec la crise dite « du coronavirus », la peur.
Mais si la peur peut suffire à établir ou rétablir un pouvoir, elle ne suffit pas pour construire un empire. Le nazisme avait une ambition mondialiste à partager avec ses complices. Aujourd’hui, même sans être un grand spécialiste de l’histoire, il est assez facile de comprendre pourquoi ses méthodes, en dépit de leur perfectionnement maniaque et technologiquement très évolué, pour l’époque, restaient frustres, en pratique, et en réalité inadaptées à ses ambitions démesurées.
C’est en ce sens qu’il est important de comprendre en quoi le mondialisme du XXIe siècle a parfaitement tiré les leçons de l’histoire. Et également, en quoi il est donc différent de ses prédécesseurs « impérialistes », même à tendance hégémonique.