La maison où s’étaient réfugiés Ayham Kamamji et Munadel Infeiat est très vite encerclée.
Ordre leur est donné de se rendre à défaut de quoi la maison serait mise à terre avec tous ses occupants.
Quelques instants avant, Ayham Kamamji avait confirmé à son père lors d’un appel téléphonique qu’ils se rendraient pour éviter un massacre contre la population civile.
Les deux prisonniers de la prison de Gilboa qui s’étaient évadés le 6 septembre dernier avec quatre de leurs camarades se rendent sans résister.
Un chapitre prend fin mais le livre reste ouvert. De nombreuses pages attendent d’être écrites à destination des générations futures qui se chargeront de transmettre à leur tour l’épopée du "Tunnel de la liberté".
Ainsi se construit la mémoire collective d’un peuple pour perpétuer un seul et unique message : "Toujours résister !"