La Quadrature du net, parfaite représentante d’un "antifascisme"
Parmi les soutiens financiers de l’association figure en effet l’Open Society Foundations de George Soros, le milliardaire philanthrope accusé d’avoir contribué, financièrement et idéologiquement aux « révolutions de couleur » pro-impérialistes en Yougoslavie, en Géorgie, en Ukraine, à Hong-Kong… Accusation sans fondement bien entendu, proférée par la « fachosphère », si l’on en croit Edwy Plenel, rénégat trotskyste issu de la LCR qui n’a de cesse de pourchasser l’antisionisme qu’il identifie allégrement à l’antisémitisme. Au nom de l’antiracisme, le patron moustachu de Médiapart longtemps lié aux milieux policiers dont il feint aujourd’hui de découvrir les « excès répressifs », soutient ente autres le Bondy Blog, site décolonial et racialiste sponsorisé lui aussi par l’Open Society Foundations, comme l’est outre-Atlantique le mouvement Black Lives Matter.
Il n’est pas étonnant, dès lors, de retrouver La quadrature du net parmi les croisés d’un antifascisme fantasmé au côtés du NPA et de la France insoumise, imputant à l’extrême droite, dans la pure tradition du conspirationnisme qu’ils fustigent par ailleurs, la « banalisation des obsessions sécuritaires » dont serait le produit la politique de détection et d’exclusion menée par le gouvernement contre une partie de la population au nom de la lutte contre la pandémie. D’où la réticence, de la part de ces bons apôtres d’une opposition — contrôlée — à cette politique, à se mêler à la « foule haineuse » qui manifeste contre le passe sanitaire. Et donc à envisager que si fascisme il devait y avoir dans « le monde d’après » auquel ils aiment à se référer, il se situerait dans le prolongement de sa version électronique présente à laquelle, en bons idiots utiles, ils apportent leur caution par leur inaction.