Deux textes. L’un livre les causes des problèmes l’autre explique en quoi une privatisation de la production est nulle et non avenue.
Cuba : Blocus et sanctions après les pannes d’électricité
http://bolivarinfos.over-blog.com/2…
21 Octobre 2024
Source en espagnol resumenlatinoamericano 20 octobre 2024
Par Magencio.
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Des sources dignes de foi à Cuba révèlent la complexité de la situation énergétique en ce moment, à cause, essentiellement, de l’absence de devises et des effets du blocus des États-Unis, malgré l’abnégation des cadres de l’union électrique et du ministère de l’énergie et des mines (MINEM).
Selon une source, les causes essentielles de la panne à Cuba sont « la détérioration accumulée à cause de l’absence de maintenance de toutes les unités de génération (thermique et de génération distribuée) et l’absence de diesel et de fioul pour la génération distribuée et la flottante. »
La raison de la détérioration est économique, « car on ne dispose pas des finances nécessaires et les effets du blocus ne nous permettent pas de compléter à temps ni à 100 % les matériaux et les composants nécessaires pour effectuer les réparations. Comme par exemple, (…) les assurances pour une seule unité thermique peuvent aller de 15 à 80 000 000 de dollars étasuniens ».
En ce qui concerne les générateurs thermiques, il a été « indispensable » de les maintenir en fonction, mais « dans leur majorité, ils travaillent avec le brut national (qu’on ne peut pas raffiner dans le pays), ce qui augmentent certainement la fréquence de petites maintenances et réduit la période entre les maintenances générales.
Les Infas, infrastructures de raffinage à Cuba ont été traditionnellement conçu pour raffiner du brut léger mais le pétrole Exté actuellement sur l’île et lourd et cela demande des investissements de plusieurs millions dans la capacité de raffinage, explique la source.
La source qualifie le problème du combustible de « complexe. »
« Ce qui serait logique serait d’acheter du brut léger et de le traiter dans nos raffineries qui sont pratiquement arrêtées. La raison pour laquelle nous ne le faisons pas est que cela demande un volume de stockage peut-être d’un mois pour commencer un processus stable de raffinage. Aujourd’hui, on achète pour une semaine et on le finit avant que le prochain bateau arrive. Ce phénomène implique d’acheter du diesel et du fioul qui sont plus chers parce qu’ils ont la valeur ajoutée du raffinage, », explique-t-elle.
À cause du blocus et des sanctions de l’Occident, « nous, nous devons payer le bateau avant qu’il ne décharge. Il n’y a pas de crédit. Le payer est également un problème à cause du blocus et parce que le prix qu’on nous fait est toujours supérieur à celui du reste du monde. »
Une autre source indique qu’un autre facteur à prendre en compte après les pannes, est que « la demande d’électricité a augmenté jusqu’à des niveaux imprévisibles dans le secteur résidentiel car l’industrie est déprimée dans le pays. Beaucoup de climatiseurs, de motos et de voitures électriques et une chaleur extrême à cause du changement climatique. Beaucoup de facteurs combinés. »
En 1960, les États-Unis ont décidé de bloquer économiquement et commercialement Cuba grâce à ce qui est connu comme le blocus le plus ambitieux et le plus persistant de l’histoire. Entre autres choses, les pays et les entreprises qui font du commerce avec Cuba sont exposés à des sanctions des États-Unis, ainsi que les compagnies maritimes et les bateaux qui font des transactions avec l’île.
Sous les deux derniers Gouvernement des États-Unis (Trump et Biden), ce type de mesures contre Cuba a été durci encore plus.
En 60 ans de blocus des États-Unis, les dommages approximatifs sur l’économie cubaine sont de plus de 421 000 000 de $ par mois, plus de 13 800 000 $ par jour et plus de 575 683 $ par heure, a affirmé récemment le chancelier cubain, Bruno Rodriguez, et il a ajouté qu’au total, « les dommages dépassent 1 499 710 000 000 de $. »
Cuba : Quand la stupidité nous ronge l’âme
http://bolivarinfos.over-blog.com/2…
21 Octobre 2024
Source en espagnol : resumenlatinoamericano 21 octobre
Par Raul Capote,
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Je sais que cela sera lu par quatre chats, des algorithmes et d’autres mauvaises herbes aussi. Mais, soit nous sommes en train de devenir irrémédiablement stupides par nous-mêmes, soit la stupidité crasse de ce monde, est destiné à rester parmi nous, comme un virus maléfique et mortel ou les deux.
Il s’avère que maintenant il y a ceux qui regrettent la compagnie d’électricité cubaine, oui, la yankee, qui facturait des prix élevés et procurait à beaucoup de gens de ce pays, non pas des pannes de courant, mais l’obscurité éternelle, surtout dans nos champs.
D’autres donnent comme solution magique de remettre les rênes du SEN à une entreprise privée, angélique, bien sûr, certainement, car ils sont si bons, ils factureront des prix subventionnés pour la consommation à la population, comme le fait l’État maintenant, et ne factureront pas le prix réel qui couvre le coût et le profit, comme c’est logique, ils si solidaires… Peut-être n’avons-nous rien appris de nos entreprises privées, encore petites, et leur "solidarité" croissante, très bon marché.
Si vous voulez, posez des questions à Porto Rico sur LUMA Energy et les terribles pannes d’électricité dont ils souffrent depuis des années, en raison de l’inefficacité de la privatisation ou, regardez, allez en Équateur où il y a des pannes d’électricité de plus de 10 heures. Ah ces deux-là ne subissent ni guerre économique ni blocus.
Je pourrais donner des dizaines d’exemples, mais il vaut mieux vous conseiller de retourner à vos livres et de quitter les réseaux antisociaux, qui font de nous des imbéciles.
Parce qu’il ne s’agit pas seulement de ce qui est lié avec ce que nous subissons en ce moment, tous les Cubains, avec les pannes d’électricité dont nous savons très bien à quoi elles sont dues ou, du moins, nous sommes censés le savoir..
Cela a à voir avec chaque "solution" que certains proposent sur les réseaux.Tant d’ego, tant d’ignorance, tant de mauvaise foi, tant d’amour pour les chaînes, il ne nous reste plus qu’à demander qu’on nous remette les chaînes.
Je n’arrive pas à croire ce que je lis ces jours-ci, c’est vraiment inquiétant.