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Amnesty International accuse Israël de génocide en Palestine (PDF, vidéo 2’13)

vendredi 6 décembre 2024, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 décembre 2024).

Enregistré sur France 3 Auvergne le 5 décembre 2024 vers 19h45

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Amnesty International : "La population palestinienne de Gaza victime d’un génocide"

https://assawra.blogspot.com/2024/1…

5 décembre 2024

Assawra

"Nos conclusions accablantes doivent sonner comme un signal d’alarme pour la communauté internationale : il s’agit d’un génocide, qui doit cesser immédiatement." (Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International)

Après des mois d’enquêtes, de collecte de preuves et d’analyses juridiques, nos équipes publient un rapport appelé à faire date, dont les conclusions démontrent que les autorités israéliennes commettent un crime de génocide contre la population palestinienne de Gaza.

Les recherches de nos équipes, rassemblées dans un rapport de près de 300 pages intitulé « ’On a l’impression d’être des sous-humains’ - Le génocide des Palestiniens et Palestiniennes commis par Israël à Gaza », révèlent que l’État d’Israël, fait subir un déchaînement de violence et de destruction permanent aux Palestinien·nes de Gaza à la suite des attaques meurtrières du Hamas dans le sud de son territoire le 7 octobre 2023, et ce en toute impunité.

Les autorités israéliennes ont commis et commettent toujours des actes interdits par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, dans l’intention spécifique de détruire physiquement la population palestinienne de Gaza.

Elles se sont notamment rendues coupables de meurtres, d’atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale des personnes, et de soumission délibérée des Palestiniens et Palestiniennes de Gaza à des conditions de vie destinées à entraîner leur destruction physique. Depuis plus d’un an, la population palestinienne de Gaza a été déshumanisée et traitée comme un groupe de sous-humains ne méritant pas le respect de ses droits fondamentaux, ni de sa dignité.

Nos équipes de chercheur·ses et d’expert·es ont examiné et analysé rigoureusement et méthodiquement un ensemble de faits survenus entre octobre 2023 et juillet 2024, qui par leur récurrence, leur simultanéité, leurs effets immédiats ou leurs conséquences cumulées s’avèrent constituer des actes relevant de la Convention sur le génocide.

Accès au rapport (en anglais) : www.aloufok.net/amin051224.pdf

Sauvegarde du PDF : http://mai68.org/spip3/IMG/pdf/amin…

Amnesty International : "La population palestinienne de Gaza victime d’un génocide"

Accès au rapport (en anglais) : www.aloufok.net/amin051224.pdf

Sauvegarde du PDF : http://mai68.org/spip3/IMG/pdf/amin…

Amnesty accuse ‘Israël’ de « génocide » à Gaza dans un rapport

https://french.almanar.com.lb/3136289

5 décembre 2024

Rédaction du site Al-Manar

L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a publié, ce jeudi, un rapport accusant ‘Israël’ de « commettre un génocide » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, appelant la communauté internationale à ne pas en être « complice ».

« Mois après mois, Israël a traité les Palestiniens de Gaza comme un groupe de sous-humains, indigne du respect des droits humains et de la dignité, démontrant son intention de les détruire physiquement », a affirmé la secrétaire générale de l’organisation, Agnès Callamard.

Ce rapport de 300 pages met en avant « suffisamment d’éléments pour conclure qu’Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens de la bande de Gaza » depuis le 7 octobre 2023, indique Amnesty International.

L’organisation explique s’être appuyée sur des « déclarations génocidaires et déshumanisantes du gouvernement israélien », des images – notamment de satellites – qui documentent la dévastation du territoire palestinien, et des recherches sur le terrain auprès des Gazaouis entre le 7 octobre 2023 et juillet 2024.

Elle affirme se fonder sur des critères définis par la Convention des Nations unies sur le génocide.

« Nos conclusions accablantes doivent servir de signal d’alarme à la communauté internationale : il s’agit d’un génocide. Cela doit cesser maintenant », a ajouté Agnès Callamard.

Amnesty pointe des « attaques délibérées sur les civils et les infrastructures civiles (…), l’usage d’armes hautement explosives dans des zones abondamment peuplées », les entraves à délivrer l’aide humanitaire dans le territoire et le déplacement forcé de 90% de sa population.

Rappelons que plus de 44.532 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont péri à Gaza suite aux bombardements israéliens.

Outre les bombardements contre Gaza, les Palestiniens y sont soumis à « la malnutrition, la famine et la maladie », qui les « exposent à une mort lente, calculée », affirme Amnesty.

Le document évoque aussi des appels de la part de responsables et soldat israéliens à « l’anéantissement, la destruction, l’incendie ou +l’effacement+ de Gaza ». Des propos qui soulignent « non seulement une impunité systémique, mais aussi la création d’un environnement qui encourage (…) de tels comportements ».

« Les gouvernements doivent arrêter de prétendre qu’ils n’ont aucune pouvoir pour mettre fin à l’occupation, l’apartheid et le génocide à Gaza », a affirmé Agnès Callamard.

« Les États qui envoient des armes vers Israël violent leurs obligations d’empêcher un génocide, et risquent d’en devenir complices », a-t-elle accusé.

Pas de répit dans le carnage à Gaza, au moins 76 martyrs depuis mercredi

https://french.almanar.com.lb/3136124

5 décembre 2024

Rédaction du site Al-Manar

Une Palestinienne pleure sur le corps d’un enfant alors qu’elle est assise à côté des corps de Palestiniens massacrés dans des frappes aériennes israéliennes contre le camp de réfugiés de Jabalia, à l’hôpital indonésien, au nord de la bande de Gaza, le 18 novembre 2023. / AP

Les forces d’occupation israéliennes continuent de massacrer les civils, de démolir leurs maisons et de bombarder les infrastructures civiles dans la bande de Gaza.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces d’occupation israéliennes ont démoli d’autres blocs résidentiels dans diverses zones.

Le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen a rapporté que 25 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne contre la ville de Gaza, selon un premier bilan, tandis que 10 autres ont été tuées et 50 autres blessées dans la région de Yarmouk dans la même ville.

Les quartiers d’al-Sabra et de Tal al-Hawa ont également été pilonnés par des unités d’artillerie de l’armée du régime. Deux quartiers situés dans le sud de la ville de Gaza ont été aussi mitraillés par les forces d’occupation.

Le correspondant d’Al Mayadeen a également rapporté que cinq Palestiniens ont été tués en martyr et une douzaine d’autres blessés dans une frappe aérienne qui a ciblé le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.

Selon les autorités sanitaires de l’hôpital al-Awda un grand nombre de Palestiniens ont été blessés, principalement des femmes et des enfants, et évacué vers ce centre de soin, suite à une frappe aérienne israélienne qui a ciblé une maison dans le camp de Nuseirat.

Des maisons et des bâtiments ont également été démolis à proximité de l’axe Netzarim occupé par l’armée israélienne, et du camp de réfugiés de Jabalia.

Selon cette source, depuis mercredi à l’aube, 76 Palestiniens ont été tués par les forces d’occupation israéliennes.

Plus tôt mercredi, 17 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées après que des avions israéliens ont bombardé les tentes abritant des Palestiniens déplacés à Khan Younès.

Le nombre de Palestiniens tués depuis le début de la guerre israélienne sur la bande de Gaza s’élève à 44 532 martyrs, sans oublier les 105 538 blessés, a annoncé mercredi le ministère de la Santé de Gaza.

https://assawra.blogspot.com/2024/1…

5 décembre 2024

Assawra

L’ONG a aussi analysé des vidéos et photos publiées sur les réseaux sociaux, ainsi que les déclarations de hauts responsables israéliens. / REUTERS/Mohammed Salem/File Photo

Dans le rapport explosif qu’elle publie ce jeudi 5 décembre 2024, Amnesty International ne se contente pas de dénoncer les crimes commis par Israël dans l’enclave palestinienne, mais démontre la volonté de pratiquer un véritable génocide. Une démonstration accablante qui va être transmise aux juges de la Cour internationale de justice et doit pousser les États à agir.

Le volumineux rapport produit par Amnesty International – 296 pages dans sa version anglaise – va-t-il faire basculer la guerre à Gaza ? Il faut l’espérer, mais le chemin reste d’autant plus long qu’on doit s’attendre à une contre-offensive tous azimuts d’Israël et de ses soutiens.

Lors de la conférence de presse organisée à La Haye, la secrétaire générale de l’ONG, Agnès Callamard – qui condamne l’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 –, a précisé qu’Amnesty est présente dans 72 pays, dont certains soutiennent Tel-Aviv sans aucune nuance.

À l’image du procureur britannique de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, qui a subi des pressions et des menaces, y compris de la part d’un groupe de sénateurs états-unien, l’organisation de défense des droits de l’homme fait part de ses « craintes de représailles visant les institutions et les personnes » qui ont participé à la publication de ce rapport.

Un travail de fourmi pour prouver le génocide

Celui-ci contient un examen des attaques meurtrières et destructrices d’Israël, ainsi que l’ampleur des meurtres et des blessures des Palestiniens depuis le mois d’octobre 2023. Mais ce qui est sans doute plus compliqué pour le gouvernement de Benyamin Netanyahou est le chapitre 7 consacré aux « intentions d’Israël à Gaza ».

Il y a pratiquement un an, à la suite de la plainte déposée par l’Afrique du Sud, les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) avaient pointé un « risque de génocide » et avaient demandé à Israël de prendre un certain nombre de mesures. Si l’intention génocidaire est prouvée, rien ne devrait plus arrêter la CIJ, qui va recevoir ce rapport d’Amnesty International.

« Nous avons passé énormément de temps à nous pencher sur l’intention génocidaire, a souligné Agnès Callamard. Les actes génocidaires ont été démontrés. Mais ce qui fait la spécificité d’un génocide, c’est l’intention. Le critère pour déterminer cette intention génocidaire est très strict. Il existe très peu de jurisprudence en la matière au niveau des États. Il en existe un peu plus pour les responsabilités individuelles. »

Toute une section du rapport détaille cette jurisprudence. « Il est nécessaire de démontrer que l’intention génocidaire est la seule conclusion raisonnable que l’on puisse tirer des constatations réalisées, a rappelé la secrétaire générale d’Amnesty. Dans le contexte d’un conflit armé, ce n’est pas facile. Mais ce n’est pas parce qu’il y a un conflit armé qu’un génocide ne peut pas survenir. »

D’où ce travail de fourmi pour essayer de faire place nette dans tous les éléments qui ont été regroupés car il existe beaucoup d’objectifs militaires sur le terrain qui viennent brouiller les données d’enquête. « Il faut essayer de les laisser de côté et voir ce qu’il reste sur la table. C’est ce que nous avons fait. Nous nous sommes intéressés aux objectifs militaires, nous avons reconnu les objectifs militaires d’Israël et une fois qu’on les laisse de côté, il reste des faits. Et ces faits-là ne peuvent pas être expliqués par l’objectif militaire consistant à vaincre le Hamas. Car cet objectif ne saurait justifier certains actes observés », soutient Agnès Callamard

« Les Palestiniens de Gaza n’en peuvent plus d’attendre que nous agissions »

Au terme de toutes ces enquêtes, après avoir constaté les comportements répétés d’Israël, les tendances répétées, cumulatives – des incidents qui se répètent constamment malgré les avertissements –, s’est dégagée une tendance générale. « Après avoir considéré tous ces éléments et l’objectif militaire, nous n’avons pu trouver qu’une conclusion raisonnable, à savoir que ”en plus de” ou ”afin de” parvenir à un objectif militaire, Israël avait l’intention de commettre un génocide. »

La chercheure Kristine Beckerie a également expliqué que la méthode employée reposait sur trois piliers. D’abord, les déclarations. « Amnesty a été très prudente en se limitant aux déclarations d’acteurs qui avaient la capacité d’influencer ce qui se passait à Gaza, comme le ministre de la Défense ou le premier ministre », souligne-t-elle.

Dans l’examen de ces déclarations, l’ONG pour les droits de l’homme en a identifié plus de vingt « qui appelaient à des actes génocidaires injustifiés. Ce faisant, on s’est demandé si ces déclarations avaient été suivies d’actes concrets. Dans plusieurs cas, oui ». Amnesty s’est également intéressée à des photos et des enregistrements réalisés par des soldats en train de détruire des objets en prononçant certaines paroles.

Enfin, en plus de tout cela, il s’agissait de voir comment l’ensemble s’inscrivait dans une échelle de répétition des éléments graves constatés sur le temps plus long. « C’est ainsi que nous avons pu conclure à la présence d’une intention génocidaire et qui correspond aux actions entreprises à Gaza. »

Reste maintenant à utiliser ce rapport parce que, comme l’a martelé Agnès Callamard, « les Palestiniens de Gaza n’en peuvent plus d’attendre que nous agissions. Les États doivent arrêter de feindre l’impuissance ». Au-delà des déclarations, rien n’est vraiment entrepris pour stopper Israël.

Pis, certains, comme les États-Unis ou l’Allemagne, continuent à livrer des armes. Et à l’ONU, Washington protège Israël en apposant son veto à toutes les résolutions condamnant la guerre menée à Gaza. Elle dit maintenant espérer que « les juges de la CIJ se pencheront sur le rapport et que celui-ci leur apporte les éléments nécessaires pour conclure à un génocide ».

Pierre Barbancey
L’Humanité du 05 décembre 2024

5 Messages de forum

  • Les élections US sont passées

    Mais il y a toujours des milliardaires d’ascendance khazare et pas hébreuse, plus un milliardaire chrétien messianiste, qui continuent de faire pression sur Trump, après Biden, pour que rien ne change et il est même évident que le gamin de l’Elysée est lui aussi sous pression.

    Hélas les associations se disant pro-palestiniennes françaises manquent totalement de sens didactique. Que savent les manifestants majoritairement d’ascendance arabe qui crient stérilement des slogans dans les rues des dessous de la déclaration attribuée à Balfour, des détails du vote de la 181 et de la déclaration d’indépendance (de qui au fait ?) suite aux agissements pratiques sanguinaires du raciste David Grün auto-rebaptisé modestement "fils du lion" (Ben Gourion) dont un des gardes du corps avait été un des assassins du délégué de l’ONU le comte Folke-Bernadotte ?

    Pour bien préparé au présent un futur légitimement souhaitable il faut bien connaitre et faire connaître le passé de ce pseudo-état hébreu ,toujours sans frontières et constitution, fœtalement inéthique et illégitime.

    Vous qui me lisez, que savez-vous du passé de cette terre palestinienne dont la majorité des occupants "arabes" jusque 1945 au moins étaient probablement des descendants d’Hébreux s’étant convertis de force à l’islam ?

    Répondre à ce message

  • Il ne faut pas donner de la crédibilité à Amnesty !

    amicalement

    GQ

    Répondre à ce message

  • Quant à moi…Amnesty International se réveille très très tard..et perd beaucoup de crédibilité, surtout depuis l’Ukraine quand ils ont accusé avec raison Zelinsky, de perpétrer des crimes contre son propre peuple, ce qui était TOTALEMENT VRAI. Ce dernier, le JUDÉO-NAZI devenu FOU-FURIEUX a eu le dessus et obligé la responsable en poste d’Amnesty en Ukraine, Oksana Pokaltchouk, à DÉMISSIONNER. Elle a du plier bagages au plus vite..et ce fut le silence total, toujours au service des conquérants JUDÉO-NAZIS, qu’ils soient en Ukraine, en Palestine et au Liban. Cette racaille de convertis au sionisme, à ce judéo-nazisme religieux pervers, a le bras très très long et surtout, use de son argent/influence, afin de corrompre tous ceux qui sont CORRUPTIBLES. Ils semblent LÉGION en Occident et en Europe.

    Ce gouvernement ILLÉGITIME, auto-proclamé élu de Dieu et maître de tous les territoires qu’ils convoitent…ces FAUX-JUIFS CONVERTIS au SIONISME/COLONIALISME qui occupent autant Israël que la Palestine, mais aussi le reste du monde… a pratiquement éliminé une majorité de Palestiniens INNOCENTS, le VRAI PEUPLE LÉGITIME de ces contrées. Amnesty, cette bande de prétendus défenseurs des droits de l’Homme, cet ONG.. DAIGNE maintenant se manifester après tout le monde. Les victimes du génocide sioniste, ces fiers Palestiniens n’ont que faire de leur soit-disant soutien…………Depuis le temps que dure le massacre, moi ?, Amnesty m’ÉCOEURE..

    VALK

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