Une frappe russe sur une cérémonie militaire ukrainienne à Soumy provoque de lourdes pertes
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13 avril 2025 15h59
Après la frappe russe sur Soumy, Ukraine, 13 avril 2025.
La Russie a frappé un regroupement de militaires à Soumy, dans l’est de l’Ukraine, infligeant de nombreux pertes aux forces de Kiev. Selon les premières estimations, la frappe aurait fait au moins 20 morts, suscitant de vives critiques parmi la classe politique ukrainienne sur les choix organisationnels de l’état-major.
Plus de 20 militaires ukrainiens ont été tués et au moins 80 autres blessés à Soumy, dans l’est de l’Ukraine, lors d’une frappe de missile russe visant un rassemblement à l’occasion d’une cérémonie de remise de distinctions ce 13 avril 2025.
Mariana Bezouhla, députée à la Rada d’Ukraine et ancienne membre du parti Serviteur du peuple de Volodymyr Zelensky, a confirmé sur Telegram que toutes les victimes étaient des soldats ukrainiens rassemblés en plein centre-ville, une pratique qu’elle avait précédemment déjà vivement critiquée.
Dans le même temps, Zelensky multiplie les messages de reconnaissance à l’adresse de l’Union européenne, saluant un appui qu’il juge essentiel à « la résistance ukrainienne ». Néanmoins, sur le terrain, des figures comme Bezouhla rappellent que cette gratitude affichée ne reflète pas toujours le ressenti de ceux qui vivent le conflit au quotidien.
« Je m’adresse à Syrsky et personnellement au commandant des Forces de défense territoriale : ne rassemblez pas les militaires pour des remises de prix, surtout dans des villes civiles, les Russes disposaient, de nouveau, des données sur les rassemblements. Alors que des regroupements ont toujours lieu sur des terrains d’essais », a-t-elle également indiqué, suggérant que les informations sur ces réunions sont connues à l’avance par les forces russes.
Depuis son départ du parti présidentiel en février dernier, Mariana Bezouhla ne cesse d’émettre des critiques à l’encontre de la stratégie militaire ukrainienne. En juillet 2024, elle a été inscrite sur la liste controversée du site ukrainien Mirotvorets, connu pour recenser les « ennemis » présumés de l’État.