Palestine : La Nakba de 1948 par Mohamed Taleb
https://ecolepopulairedephilosophie…
14 Mai 2025
Le génocide en cours à Ghaza depuis octobre 2023 marque une ascension exceptionnelle du mécanisme génocidaire. Une industrie génocidaire sioniste déployée avec extrême arrogance sur une population civile sans défense et transmise en direct par les supports médiatiques au grand public, une montée prodigieuse de la machine dévastatrice et assassine sioniste, adoubée de l’Intelligence artificielle, le dernier cri du progrès technologique, au service de la destruction de l’humanité.
Les pays occidentaux, imbus de leur complexe de supériorité, dont les États-Unis et l’Europe accablée par le poids insupportable de son passé antijudaïque et antisémite qui a culminé avec l’Holocauste, ont, pour se racheter, approuvé et soutenu Israël dans son entreprise infernale contre les Ghazaouis et les Palestiniens de Cisjordanie., mettant à sa disposition tout un arsenal politique, militaire, financier et médiatique, pour la mise œuvre d’un rouleau compresseur sioniste à des fins de nettoyage ethnique, infrastructurel et territorial.
L’impitoyable régime sioniste assume parfaitement le rôle de successeur légitime de la barbarie du régime nazi avec une hausse considérable au niveau de la qualité du travail accompli : une population civile décimée sinon ébranlée et un territoire à 90% rasé au sol, une apocalypse humanitaire réalisée avec le progrès technologique.
Dans son étude « Auschwitz, Marx et le XXe siècle », le philosophe Enzo Traverso, soutient l’idée que l’Holocauste serait d’une part le point d’arrivée d’une moderne Guerre de Trente ans et depuis 1914 et d’autre part, tout en excluant le mécanisme de l’automatisme, l’aboutissement d’un colonialisme occidental conjugué à un racisme biologique et à la modernité. Pour Traverso, l’organisation de la machine meurtrière nazie représente une synthèse de structures industrielles, militaires et pénitentiaires de la société moderne, articulées en fonction d’un projet d’élimination raciale. Traverso cite également le sociologue polonais Zygmunt Bauman, lequel pense que « Auschwitz fut pensé et réalisé dans le cadre de notre civilisation, à l’apogée de son développement culturel et humain, c’est pourquoi il s’agit d’un problème de cette société, de cette civilisation et de cette culture. La modernité d’Auschwitz ne tient pas exclusivement aux usines de la mort, mais aussi à son arrière-plan culturel, façonné par une rationalité bureaucratique qui postule une gestion administrative sans aucune interférence d’ordre éthique ».
Ces observations pourraient certainement trouver un champ d’application dans le contexte actuel ghazaoui où les termes comme colonialisme, structures pénitentiaires, racisme, modernité etc. sont très facilement identifiables.
La suite en deux PNG :
Début : http://mai68.org/spip3/IMG/png/Moha…
Fin http://mai68.org/spip3/IMG/png/Moha…
Ou au lien : https://ecolepopulairedephilosophie…