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Les sionistes jouent sur les mots, pas sur les morts.

mardi 20 mai 2025, par Dominique

Éloquent : le mot génocide dérange les sionistes hexagonaux : https://www.facebook.com/share/p/15…

« Génocide », le mot de trop !! En marge de l’inauguration de la cité scolaire Robert-Badinter à Blois, un élève a prononcé le mot « génocide » pour évoquer les massacres à Gaza lors d’un cours en classe, en présence d’Élisabeth Badinter. Un terme qui a choqué l’épouse de l’ancien ministre, jetant un froid dans la salle. Il y a des silences qui en disent long. Celui qui a glacé la salle de classe du lycée Robert-Badinter à Blois, ce mardi 13 mai 2025, en fait partie. Un élève, dans le cadre d’un cours d’anglais, reprend une phrase célèbre d’Elie Wiesel. « Il ne doit jamais y avoir un moment où l’on ne proteste pas », dit-il. Et lui, proteste, en anglais. Dans un exercice de débat, il évoque Gaza en y associant le mot génocide. C’est là que tout explose. Ou plutôt, tout se fige. Élisabeth Badinter réagit vivement. Le mot est trop fort, trop chargé, qui plus est accolé à une citation d’un survivant de l’Holocauste. Dans un établissement qui porte désormais le nom d’un homme ayant voué sa vie à la lutte contre la peine de mort, à la justice, aux droits humains, ce mot est jugé insupportable. Belle contradiction. « On le laisse dire ? » s’indigne-t-elle. La professeure tente d’expliquer, de replacer le propos dans le contexte pédagogique. Mais rien n’y fait. L’élève se tait, sous le poids de son accusatrice. Le malaise est total. Mais au fond, que s’est-il passé ? Un jeune a exprimé une opinion. Il n’a pas fait l’apologie du Hamas. Il n’a pas nié la Shoah. Il a évoqué, avec ses mots et son émotion, sa révolte face à ce que chacun voit comme un massacre de masse, comme un crime contre l’humanité. Et ce mot « génocide », qu’il emploie par mimétisme ou de manière réfléchie, déclenche une levée de boucliers. Car oui, dans un lycée, évoquer Gaza comme un génocide en cours, c’est politiquement sensible. C’est vu, par certains, comme un raccourci, une provocation, un slogan militant. Élisabeth Badinter, connue pour ses positions pro-sionistes, a fait l’expérience du réel. On n’oubliera pas, on ne pardonnera pas.

C’est comme quand les sionistes disent qu’Israël est une démocratie et que même les pseudos pro-Palestiniens leur donnent raison dans un massacre général de la pensée, oui massacre général de la pensée car ils ne précisent jamais que c’est la démocratie du plus jamais ça muni d’un système judiciaire surarmé et à deux vitesses, une pour les juifs et une pour les autres.

On n’oubliera pas, on ne pardonnera pas.

De la rivière à la mer, ici, partout et maintenant : Justice pour tous et pour tous les peuples.

1 Message

  • Sur France-Inter, le dimanche 18 mai 2025, l’émission « En quête de politique » s’intéresse aux conditions du débat politique, médiatique, intellectuel et universitaire.

    Terrorisme, sionisme, antisionisme, antisémitisme, islamophobie, génocide :

    pourquoi tous ces mots faits pour décrire le réel sont devenus des mots bloqueurs de débats ?

    Avec

    • - Vincent Lemire, historien français
    • - Dov Alfon, journaliste, directeur de la publication et de la rédaction du quotidien français Libération

    Les mots et les choses du débat israélo-palestinien (audio_50’28’’)

    https://www.radiofrance.fr/francein…

    A 40’, dans l’émission, nos deux journalistes abordent le mot "génocide"…

    Mais, y’a pas à tortiller, tout va bien Camarades.

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