Notes de do :
1°) Combien de fois faudra-t-il rappeler qu’il y avait déjà au moins 400 000 morts fin janvier 2025 ?
2°) Des informations en libre accès sur Politis seulement une fin de semaine ? Et seulement sur la Palestine ? C’est pas beaucoup. Sur mon site et sur bien d’autres, c’est tout le temps et sur tous les sujets ! Enfin, dans au moins un article, ils utilisent le mot "génocide", donc je décide de leur faire un peu de pub.
Les articles de Politis sur la Palestine en accès libres SEULEMENT ce week-end
Reçu par courrier électronique le 31 mai 2025
Gaza est devenu le théâtre d’une tragédie humaine que les chiffres peinent à traduire, tant l’échelle de la douleur est immense, tant chaque victime a un nom, une histoire, une vie fauchée. Mais ce drame se joue aussi ailleurs : dans le vacarme d’une opinion fragmentée, où l’accès à une information libre, nuancée, honnête devient chaque jour plus fragile. Dans ce monde où la liberté de la presse vacille, où la désinformation se propage plus vite que les faits, il nous a semblé utile et précieux – en notre qualité de média indépendant – de rappeler ce qu’informer veut dire.
Parce que certaines informations ne doivent pas rester derrière un mur payant, Politis a pris la décision de mettre en accès libre tous les articles, reportages, portfolios, portraits, entretiens et analyses sur la Palestine, de la Cisjordanie à Gaza. Ce geste est éditorial mais il est aussi politique. Un engagement envers notre lectorat pour dire que certaines informations doivent circuler sans entraves, parce qu’elles concernent l’humain, la justice, la paix. En rendant nos articles accessibles, nous vous invitons à participer à un débat public éclairé et constructif, en espérant susciter la mobilisation du plus grand nombre.
Parmi ces articles, nous publions en exclusivité une infographie représentant chaque personne morte à Gaza. Aujourd’hui, écrire « cinquante mille morts » ne dit rien. Ces quelques lettres écrasent l’émotion. En redonnant à chaque victime un nom, au milieu d’une masse, nous cherchons à rendre à ces vies leur dignité. Dans un conflit où le doute est devenu une arme politique, où la stratégie du soupçon est employée pour délégitimer la parole palestinienne, nommer les morts est essentiel. Ces personnes ont existé. Elles ne sont pas effaçables. Elles ne peuvent être réduites à des pourcentages ou à des statistiques. Nommer les morts, c’est refuser leur disparition du récit collectif.