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7 juin 2025 à 11h37
Intelligence Artificielle
Un Algérien est plongé dans l’eau et torturé par l’armée française avec de l’électricité, tandis que deux pneus servent de récipient (1961).
Le général de Gaulle a été confronté à la réalité de la torture en Algérie, mais selon les archives, la pratique était ordonnée par le haut et validée par les autorités politiques françaises, révélant une implication implicite dans une politique systématique de répression.
Selon le contexte fourni, la relation de Charles de Gaulle avec la pratique de la torture en Algérie est complexe et ambivalente. Au début de la guerre, la pratique de la torture était systématique et ordonnée par le haut commandement militaire, avec des directives explicites de figures telles que le général Raoul Salan, qui ont été révélées par des archives militaires. Ces ordres visaient à appliquer la torture dans toute l’Algérie pour briser la résistance du FLN, sous couvert d’interrogatoires militaires, et étaient couverts par des directives secrètes.
Lorsque Charles de Gaulle revient au pouvoir en 1958, il hérite d’une situation où la torture est déjà institutionnalisée et largement utilisée par l’armée. Cependant, ses premières déclarations publiques, notamment en 1958, laissent entendre qu’il souhaite une approche différente. Par exemple, il affirme que « aucun acte de torture [ne doit plus se produire »], ce qui marque une volonté de changement par rapport à la pratique systématique antérieure.
Malgré cela, dans ses mémoires et déclarations ultérieures, de Gaulle reconnaît que la torture a été généralisée en Algérie. En 2000, il a déclaré qu’il aurait dû faire autrement, exprimant une certaine conscience des abus commis sous son autorité. Il a aussi reconnu que l’armée française a mené une guerre où la torture était une pratique courante, et qu’il aurait fallu chercher des solutions différentes.
En résumé, si de Gaulle a exprimé publiquement une volonté de mettre fin à la torture, il a aussi reconnu, dans ses mémoires et déclarations, que cette pratique avait été largement utilisée durant la conflit, et qu’il aurait dû agir autrement. La responsabilité politique de cette situation demeure un sujet de débat, mais il est clair que la torture en Algérie, sous son autorité, a été une réalité systémique, même si ses positions personnelles ont évolué avec le temps.
Notes de do :
1°) L’IA de Qwant dit : « En 2000, il a déclaré qu’il aurait dû faire autrement » … en 2000… « la conflit »… l’IA de Qwant a quelques progrès à faire.
2°) L’IA de Qwant devrait savoir qu’on n’est pas ce qu’on dit. On est ce qu’on fait. D’un côté elle nous dit que la torture était généralisée et couverte par des directives secrètes. De l’autre, elle fait confiance aux mémoires du général de Gaulle sur le sujet. Il est bien clair que de Gaulle n’allait pas dire dans ses mémoires officielles ce qui était secret d’État. Il n’en a dit que ce qui avait déjà été publiquement dénoncé, par exemple par La Question et La gangrène, et il ne pouvait pas faire autrement que de dire, après coup, qu’il regrettait. L’IA de Qwant conclut naïvement à propos de de Gaulle que "ses positions personnelles ont évolué avec le temps", alors que la Torture a été généralisée jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie. Et ordonnée secrètement par l’État. Donc par de Gaulle.
3°) La Question (livre)
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Qu…)
Extrait : « En juin 1959, les éditions de minuit publient un livre collectif nommé « La gangrène[11] » portant sur la torture d’étudiants algériens au sein des bureaux parisiens de la DST entre les 2 et 12 décembre 1958. Le livre subit une censure équivalente à « La question » : le premier ministre Michel Debré, interpellé par Gaston Defferre, déclare au Sénat que cet « ouvrage infamant » n’est qu’une « affabulation totale qui ne saurait représenter en quoi que ce soit l’ombre de la vérité ». Une information est ouverte contre Jérôme Lindon et les auteurs pour « diffamation de la police » et les exemplaires de l’ouvrage sont saisis par le gouvernement[3]. »
[11] Collectif, La gangrène, Les Editions de Minuit, juin 1959, 112 p. (ISBN 978-2707305688)
[3] Didier Monciaud, « Les Éditions de Minuit et la guerre d’Algérie : publications et rééditions », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 124, 1er juillet 2014, p. 225–231 (ISSN 1271-6669 et 2102-5916, DOI 10.4000/chrhc.3836, lire en ligne [archive])