QG - Asselineau parle de Sakozy et de sa condammnation (vidéo )
mardi 30 septembre 2025, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 28 septembre 2025).
Comment sortir de l’impasse ?
QG - 25 septembre 2025 - François Asselineau, Didier Maïsto et Aude Lancelin
Alors que le Premier ministre Sébastien Lecornu n’a toujours pas formé son gouvernement, l’avenir semble bien sombre pour la France. Nous assistons au sempiternel même jeu de rôle entre les partenaires sociaux, les partis politiques et l’exécutif, tandis que le pays s’enfonce dans la spirale de la dette et que la paupérisation progresse, le tout dans un contexte géopolitique très dangereux.
Pour en parler, Aude Lancelin et Didier Maïsto ont reçu François Asselineau, président de l’UPR, le premier parti politique à avoir demandé la destitution de Macron.
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Je n’ai vu pour le moment qu’une heure de la vidéo. C’est très intéressant ; mais, comme d’habitude, je vais dire ce qui m’a déçu ou déplut.
1°) Quand Diddier Maïsto parle de la mort de Ziad Takieddine, principal témoin du procès Sarkozy, tout juste deux jours avant le procès, il prévient tout de suite qu’il ne fera pas de "complotisme". Et prétend que c’est le seul hasard qui est la cause de cette curieuse coïncidence qui arrange bien Sarkozy.
Diddier Maïsto aurait au moins pu dire qu’il y avait de quoi se poser sérieusement la question. Cela rappelle quand même beaucoup les pratiques de la mafia. Si Sarkozy avait été effectivement un parrain officiel de ladite mafia. Qu’auraient dit les journalistes de cette coïncidence ?
Il faut bien se dire que l’auto-censure interdit en fait la pensée libre. On n’ose pas dire ce qu’on pense vraiment ; puis, comme on veut croire qu’on est libre, qu’on parle librement, on finit par préfèrer se dire que ce à quoi l’on aurait dû penser est faux.
Pour mémoire, sachez que je me souviens très bien d’avoir entendu Kadhafi dire à la télé que Sarkozy était son ami et qu’il lui avait donné 50 millions d’Euros pour financer sa campagne présidentielle de 2007. C’était pendant la destruction de la Libye par Sarkozy en faisant 500 000 morts.
À mon avis, même sans avoir les preuves effectives à cause de la mort de Takieddine deux jours avant son procès, les juges savaient très bien que Sarkozy était coupable et que c’est Ségolène qui aurait dû gagner les présidentielles.
2°) Quand on a demandé à Asselineau ce qu’il ferait à propos de la dette de la France, je m’attendais à ce qu’il parle de la loi Rothschild comme il l’avait fait en 2011 ou 2012
Avant la loi Rothschild, l’État pouvait emprunter de l’argent sans avoir à payer d’intérêts sur sa dette. La loi Rothschild le lui interdit depuis le 3 janvier 1973.
La courbe rouge indique l’évolution de la dette de la France de 1979 à 2008. La courbe bleue indique l’évolution de cette dette pendant la même période, mais calculée sans intérêt ; c’est-à-dire comme si la loi Rothschild n’existait pas et que, par conséquent, l’État français n’avait jamais perdu le droit de battre monnaie, c’est-à-dire d’« emprunter » à taux zéro en fabriquant lui-même son propre argent.
Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild ; il en était le valet, il n’est par conséquent pas étonnant qu’une fois président de la république il ait fait cette loi du 3 janvier 1973 qui interdit à l’État français de battre monnaie et qui a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès de banques privées comme la banque Rothschild. C’est Giscard d’Estaing, ministre des finances, qui a signé cette loi.
La prétendue "dette" de la France est par conséquent une gigantesque arnaque, et il n’est pas question de la "rembourser" !
« L’emprunt Giscard d’Estaing est un emprunt national émis par l’État français à la fin de l’année 1972 au taux d’intérêt de 7 %, alors que Valéry Giscard d’Estaing est ministre de l’Économie et des Finances. »
« Lancé le 16 janvier 1973, l’emprunt à 15 ans est totalement souscrit dans la journée. Si son taux de 7 % est inférieur d’un point au prix du marché, il reste supérieur au taux d’inflation. »
Conclusion de do :
Attendu que :
L’emprunt Giscard est émit à la fin de l’année 1972
La loi Rothschild date du 3 janvier 1973
L’emprunt est souscrit très peu après, le 16 janvier 1973.
On peut conclure à la préméditation d’un crime d’État destiné à donner le pouvoir aux banques centrales.
Complément indispensable :
L’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 n’a plus cours. Il a été abrogé avec le traité de Maastricht en 1992. Ce traité l’a remplacé par son article 104 qui interdit aux États d’emprunter auprès de leurs banque centrales. C’est bien plus qu’une loi nationale, puisqu’il s’agit d’un traité au niveau international européen. Il est donc plus contraignant encore puisqu’il est plus difficile d’en sortir. Et avec le traité de Lisbonne en 2009 cette loi, devenue l’article 123, est inscrite dans la constitution de l’Europe. Bien qu’elle ait changé de nom ou de numéro, il s’agit toujours de la même loi Rothschild !
Extrait : « L’article 123 du traité de Lisbonne précise bien que ni la Banque centrale européenne ni les banques centrales nationales ne peuvent "accorder de découvert ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organisme de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite". »
Le pouvoir a prétendu que la loi Rothschild n’était qu’une régularisation à posteriori qui n’avait aucune conséquence.
C’est faux : en 1973 et 74 les budgets étaient à l’équilibre ; mais, depuis cette loi, l’État est obligé d’emprunter aux banques privées au lieu de fabriquer lui-même la monnaie dont il a besoin. Et ces emprunts sont générateurs d’intérêts qui, à leur tour, viennent augmenter les déficits.