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Publié le 2 octobre 2025 sur bolivarinfos
Écrit par David Gómez Rodríguez, le 27 septembre 2025
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar Infos
La milice bolivarienne n’est pas une armée conventionnelle ; c’est un acte de création politique qui répond à la stratégie de guerre de résistance populaire.
« Heureusement, on a vu une poignée d’homme libre, vaincre des empires puissants »
Simon Bolivar
En 1968, alors que le monde s’enflammait entre protestations étudiantes et guerres de libération, le peintre français Gilles Aillaud créait la bataille du riz, une œuvre dans laquelle des paysans vietnamiens, armés de faucilles et de fusils, défendaient leur patrie et leur projet historique face à l’impérialisme nord-américain. La scène, dans des tons terreux et dans une atmosphère agraire, revendiquait la dignité et l’héroïsme du peuple du Vietnam qui, malgré son désavantage technologique et économique, réussit à vaincre l’ennemi avec une stratégie militaire qui impliquait tout le peuple et dont les socialistes du monde entier firent l’éloge. Aujourd’hui, une menace similaire plane sur notre patrie, c’est pourquoi le président Nicolas Maduro, face aux récentes menaces d’intervention étrangère, nous a appelés à nous préparer pour une nouvelle forme de lutte : la lutte armée. En conséquence, il est invité le peuple, l’organiser à renforcer la milice bolivarienne et ici, nous nous sommes tous enrôlés sur les places Bolivar du pays. face à cette ferme, démonstration de patriotisme et d’organisation, le général en chef, Vladimir Padrin, Lopez, affermi affirmé connecter en train de beaucoup travaillé sur le problème des communes du point de vue militaire. Et il a souligné que chaque commune aura ses hommes en armes, puisque la mi bolivarienne a même des forces spéciales, entraîné avec des lieux, des missions et des armes assignés.
Dans cette situation, comme stratégie de démoralisation, la milice bolivarienne, créée par le commandant Chávez en 2008, a été caricaturée par des médias occidentaux, et même par le président des États-Unis, le méprisable Donald Trump, qui a utilisé ses réseaux sociaux pour se moquer du peuple qui s’organise autour de la défense intégrale de la nation. Son insolence montre sa misogynie, son racisme et son suprémacisme. Il commet l’erreur de sous-estimer le peuple qui a libéré cinq nations la dernière fois qu’il s’est levé en armes contre l’empire et d’offenser une patrie qui tient dans la plus haute estime ses femmes héroïques, ses femmes noires, ses vieilles femmes, ses mères… Qui ont lutté de toutes les manières possibles, arepa après arepa, carajito après carajito, sanction après sanction, et qui ont maintenu à flot la famille, la commune et le pays lui-même. Trump ne comprend pas que pour nos mères et nos compagnes, nous tuons et nous nous faisons tuer, qu’ici, nous n’abandonnons pas ceux qui nous ont mis au monde et qui nous aiment jusqu’à leur dernier souffle, comme c’est le cas au nord.
Face à l’attitude hitlérienne de Trump qui a osé menacer le Venezuela même de bombardement à l’ONU même, le président, Nicolas Maduro, en tant que chef d’État, commandant-en-chef de la Force Armée Nationale Bolivarienne, envisage de décréter l’état de troubles extérieurs, prévu dans l’article 338 de la constitution de la république bolivarienne du Venezuela. Que signifie cela ? Que le président pourra prendre des décisions rapides et que tout l’État s’organise pour assumer toutes les situations nécessaires en garantissant qu’en aucune circonstance, la dignité, l’histoire héroïque et la souveraineté du Venezuela ne soient profanées.
C’est pourquoi il faut que tous, nous entrions dans cette situation et concis à faire l’ACA de défense, intégrale de la nation, aussi bien dans le domaine familial que communal. Demandez-vous, compatriotes : comment protéger ma famille des Yankees ? Comment être utile pour défendre mon pays ?
Regarde ! La référence au riz dans l’œuvre de Gilles Aillaud n’est pas due au hasard, car défendre la patrie, ce n’est pas seulement manier des armes. Même si dans cette situation, nous devons tous nous entraîner au maniement de différentes sortes d’armes et d’explosifs, il est vrai aussi que le renseignement populaire, la production d’aliments, la communication, la mécanique et la cartographie au niveau du guidage sont des tâches essentielles dans cette nouvelle situation de lutte.
De la même façon que, dans la bataille du riz, il existe un héroïsme individuel, il faut revendiquer les collectifs organisés qui produisent les conditions pour vaincre l’ennemi. C’est ainsi que fonctionne la milice bolivarienne : en valorisant le rôle de chaque individu et des réseaux communautaires qui intègrent des paysans, des maîtres, des médecins, des ouvriers et des étudiants. La milice n’est pas une armée conventionnelle, c’est un acte de création politique qui répond à la stratégie de guerre populaire de résistance dans laquelle l’asymétrie est compensée par la connaissance du territoire, la fusion du peuple, de l’armée et de la police et la morale du combat.
L’empire veut notre pétrole et en finir avec le bolivarisme. S’il vient de force, il trouvera un peuple qui transformera chaque maison, chaque atelier, chaque commune, chaque petite exploitation agricole, chaque montagne en tranchée.
Aujourd’hui, la milice s’étend dans les communes du territoire national et opère comme élément dissuasif pour rappeler à Washington qu’agresser le Venezuela ne serait pas une solution à ses problèmes mais un cauchemar dont il ne pourrait pas s’éveiller. Car ils ne devraient pas seulement affronter la Force Armée Nationale Bolivarienne et une guerre de résistance populaire, il devraient aussi assumer des conséquences politiques, géopolitiques et économiques qu’une telle action susciterait aussi bien dans la région que dans le monde. Soyez certains qu’avec cette étincelle, le mouvement anti-impérialiste sur le continent aurait une occasion parfaite pour reprendre son caractère armé et que ce qu’ils ont appelé « terrorisme » quand ils ont affronté les guérillas de libération nationale du XXe siècle pourrait renaître avec plus de force, plus de capacité logistique et plus d’expérience.
De l’Argentine au Mexique, il y a beaucoup de gens qui ont très envie de dire adieu à la « paix » sans justice et à la « démocratie » sans développement que la la logique bourgeoise imposées dans une grande partie du monde. Il faut rappeler que quand le Venezuela prend les armes, le continent crie « liberté » et qu’une nouvelle histoire naît.
