Le 15 avril, à l’aube, la police israélienne a attaqué des Palestiniens sur le site sacré de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Ils ont utilisé des grenades assourdissantes, des gaz lacrymogènes et des balles en acier recouvertes de caoutchouc, faisant plus de 150 blessés. Depuis lors, les forces israéliennes ont lancé de nouvelles incursions, détenant plus de 300 Palestiniens dans le complexe d’Al-Aqsa et empêchant les chrétiens palestiniens d’entrer dans l’église du Saint-Sépulcre. Cette violence soigneusement calculée intervient alors que les musulmans palestiniens entament les derniers jours du Ramadan.
Lorsque l’on regarde les images de ce qu’il s’est passé, la dynamique est évidente : des forces armées équipées d’armes à feu contre des fidèles agenouillés en prière. Cependant, la couverture médiatique occidentale qualifie régulièrement la situation de « compliquée », décrivant cette violence d’État comme des « affrontements » et des « tensions » entre deux camps. Les titres de médias tels que l’Associated Press, le New York Times, le Guardian, le Wall Street Journal, NBC News et d’autres utilisent un langage qui ne reconnaît pas le déséquilibre de pouvoir entre l’appareil militaire israélien et le peuple palestinien autochtone.