On aurait rêvé en ce mois de mai 2018 qu’un grand vent crée l’événement et génère une mobilisation sociale large, populaire et durable pour barrer la route de Macron, agent zélé de l’eurolibéralisme. Raté. On est resté au port. Le vent n’a pas soufflé. Pas étonnant puisque les causes de l’austérité et de la destruction de l’Etat ne sont jamais mises en question. Invisible le rôle de l’Union européenne, alors même que la réforme de la SNCF est indispensable à l’ouverture à la concurrence, fin 2018. Une poutre dans l’œil, une paralysie partielle du cerveau privent les « mouvements sociaux » de leur capacité potentielle à analyser le contexte social, politique et économique et à agir en conséquence.