Précision caduque et droit international non recevable…
Le Bédouins palestiniens du campement de Khan al Ahmar-Abu al-Helu au sud d’Al-Qods sont avertis.
Ils ont jusqu’à minuit du vendredi 06 juillet 2018, dernier délai, pour déguerpir avant que leur campement ne soit démoli. Ainsi en a décidé l’autorité d’occupation sioniste en Palestine.
En attendant ce moment fatidique, tout le territoire du campement est déclaré "zone militaire".
Toutes les routes qui y mènent sont coupées. Plus personne ne peut y pénétrer. On ne peut que sortir.
C’est la loi martiale.
Liz Throssell, Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme se dit être profondément préoccupée et a déclaré, je cite, "j’appelle les autorités israéliennes à ne pas procéder à la démolition de Khan al Ahmar-Abu al Helu, à respecter le droit des résidents à rester sur leurs terres et à faire régulariser leur statut".
"De plus, le droit international humanitaire interdit la destruction ou la confiscation de biens privés par la puissance occupante. Il interdit le transfert forcé de la population d’un territoire occupé, quel qu’en soit le motif. Un tel transfert constituerait une violation grave de la quatrième Convention de Genève" a précisé Mme Throssell.
Précision caduque et droit international non recevable, puisque les autorités de l’entité sionistes en Palestine ne considèrent pas le Khan al Ahmar-Abu al-Helu comme un territoire occupé, mais comme partie de la terre dite "promise" au peuple dit "élu".
Nulle part il est "écrit" que les Bédouins du Khan al Ahmar-Abu al-Helu en font partie.