Coulant dans une région aride et semi-aride les cours d’eau du Moyen-Orient sont très convoités. La tentation de les exploiter au seul profit des économies nationales et l’absence d’un climat politique et idéologique propice à la coopération, favorisent incontestablement les actions unilatérales menées par les Etats en amont pour aménager les sections de cours d’eau relevant de leur souveraineté. Cette situation est aggravée par une ambigüité juridique et l’absence d’un régime uniforme qui organise le partage de l’eau des fleuves ou des nappes souterraine entre deux ou plusieurs états riverains.