La proposition de Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) a suscité une certaine effervescence sur les questions constitutionnelles. Cette effervescence est bienvenue car elle démontre que des citoyens de plus en plus nombreux prennent conscience que la constitution actuelle est pour MACRON un véritable bouclier qui le protège de la colère populaire et lui permet de continuer son matraquage législatif destructeur.
Boucliers, matraques, le dispositif concret est visible tous les samedis dans nos rues depuis le 17 Novembre 2019.
Suivent donc quelques idées versées à un débat public désormais ouvert et qu’il ne faut pas abandonner à des paroles et des mains « d’experts » qui seraient choisis et payés par MACRON pour entretenir l’illusion d’un changement. Autant dire que la maturation d’une nouvelle constitution dont les propositions qui suivent ne s’inscrivent que dans un seul chapitre ne peut sortir que d’une assemblée constituante que le mouvement doit imposer au pouvoir actuel.
Note de do :
Chez Kadhafi, il n’y avait pas de constitution. Les gens s’auto-organisaient directement avec une coordination. C’est la seule façon de faire, et elle est naturelle. Pourquoi figer les choses dans une constitution qui aura toujours divers défauts, alors qu’une coordination est fluide et permet à tout instant les changements adéquats ?
La coordination est la façon naturelle d’auto-organiser notre lutte (celle de Commercy a montré l’exemple), et elle doit tout aussi naturellement devenir notre organisation future en cas de victoire. La révoquer par une constitution serait une grave erreur, un retour en arrière.