On a suffisamment reproché au mouvement GJ, à ses débuts, cette contradiction : comment vouloir à la fois plus de progrès social et moins de taxes, sachant que c’est l’État qui finance une bonne partie des politiques sociales, et que l’État, c’est nous, financièrement, nous les contribuables et les taxes-payeurs !
Et effectivement Macron a su piéger le mouvement en faisant formellement des « concessions », mais qui seront aux frais du contribuable, d’une manière ou d’une autre… !
Depuis lors, le mouvement GJ n’a cessé de chercher sa voie, sans réellement sortir de ce cercle vicieux, d’ « Acte en Acte », tournant en rond dans les centres-villes, s’épuise, et voit surtout son soutien populaire s’éroder, inexorablement, malgré qu’aucune des questions sociales posées à partir du 17 Novembre n’ait été concrètement et durablement résolue.
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En effet, la question « qui paye quoi ? » en termes de revendications sociales permet concrètement d’aller plus loin et de mieux comprendre l’impasse dans laquelle s’est fourvoyé le mouvement GJ, et avant lui, le « syndicalisme » traditionnel, y compris cégétiste.