Avec 13 de moyenne en maths elle n’est pas sûre de pouvoir s’inscrire en spécialité maths en classe de première dans son lycée. Le nombre de demandes est tel que la barre est fixée au-dessus de 13. Cette élève motivée va-t-elle devoir changer son projet professionnel parce qu’il n’y pas de places pour elle dans son lycée de secteur ?
Professeure en lycée professionnel, Cathy a dénoncé la logique « purement libérale » qui s’applique dans les filières professionnelles. La forte baisse du nombre d’heures pour les matières générales, le mélange dans les classes avec des adultes en reconversion va « faire du bac pro un sous-bac destiné aux classes populaires et aux plus précaires »
Inégalités entre les lycées qui ne proposeront pas les mêmes options, la plateforme d’inscription Parcoursup qui met « trop d’élèves sur le bas-côté ».
Les dirigeants pensent cyniquement à se sauver et à se protéger dans des bunkers au dépend des plus pauvres jugés inutiles. Cette idéologie sous-tend les réformes en cours dans l’Éducation