Si les chiffres du coronavoirus sont loin d’être négligeables, il convient de les remettre dans leur contexte pour pouvoir les évaluer.
Actuellement, d’autres crises épidémiques et pandémiques majeures sont en cours. Par exemple, environ 2 milliards de personnes ont été infectées par l’hépatite B. L’on compte à ce jour 370 millions de porteurs et 600 000 décès par an.
En 2019, 647 000 personnes sont mortes en Italie. En 2019, pour les trois premiers mois, cela doit faire environ 161 000. Or, début avril 2020, en Italie, selon les statistiques officielles, donc en trois mois, sont morts environ 145 000 personnes. Non seulement pas plus que l’année dernière en raison du coronavirus, mais moins.
Remise dans son cadre, le coronavirus est une maladie parmi d’autres. Qui comme toute maladie cause des décès, touche les populations. Mais qui produit des effets socio-politiques sans précédent et sans rapport avec sa dangerosité. Et cela oblige à réfléchir. Notamment à l’instrumentalisation qui en est faite pour mettre les populations en situation de détresse.
Lorsque l’information n’est plus brute, mais employée à des fins précises, c’est cela la propagande. C’est exactement ce qui se passe avec le traitement médiatique du coronavirus.