Une écologie radicale, proposant une autre organisation de la société, est plus que jamais nécessaire
Or les capitalistes en profitent, ouvrant de nouveaux marchés juteux dans les énergies renouvelables et certaines reconversions industrielles, instaurant des marchés de droits à polluer, et créant de nouveaux produits financiers basés sur les risques environnementaux.
Et derrière, la logique reste la même : la croissance, donc la surproduction, l’obsolescence programmée, le consumérisme, le dumping social et environnemental.
Avec en toile de fond l’extension de la sphère marchande aux biens communs tels que l’eau, l’air, le patrimoine génétique du vivant ; qui prolonge le mouvement généralisé au niveau international de marchandisation des services publiques (éducation, santé, culture, transport).
Et pour maintenir l’illusion que le système est sain, on rejette la faute de la crise écologique sur les individus, qui prendraient des douches trop longues et ne trieraient pas leurs déchets.
Note de do :La prise de conscience écologique est un symptôme de surpopulation
Beaucoup de bonnes choses sont dites dans cet article ; mais, comme d’habitude, il ne dit pas l’essentiel, dont avaient pourtant conscience les tout premiers écologistes des années 70 : La prise de conscience écologique est un symptôme de surpopulation.