Il ne s’agit pas, tout de suite, de troquer le maillot de bain contre le treillis ni de monter à l’assaut du ciel avec des filets à crevettes, mais simplement de résumer l’essentiel du débat en cours pour en dégager ce qui peut être utile en termes de perspective politique et de construction d’une alternative prolétarienne au capitalisme.
La crise des Gilets Jaunes n’en finit pas de se terminer…
Les « classes moyennes » en voie de prolétarisation et en révolte depuis le 17 Novembre 2018 sont-elles vraiment en train de « rentrer dans les rangs » du système ?
Alors qu’avec les mutations économiques le « secteur tertiaire » représente désormais près de 80% des emplois…
La construction d’une alternative est-elle condamnée pour autant à échouer ?
Ne doit-elle pas reposer, au contraire, sur une conception à la fois plus large et plus réaliste du secteur productif, incluant précisément ces « classes moyennes » désormais en voie de prolétarisation inéluctable ?
Un sujet de polémique important qui occupe les colonnes de TML et de VLR au cœur de l’été…
Quoi qu’il en soit des mutations internes du système, la perspective révolutionnaire, eut égard à l’état actuel de la planète, cela reste de faire correspondre les forces productives, automatisées ou non, avec les besoins sociaux réels, et encore souvent, les plus basiques et les plus urgents, actuellement insatisfaits, pour des milliards d’êtres humains.