La nécessité d’une réponse ne réside pas dans l’appropriation grotesque du texte de notre article « Démasqués : le nouveau pouvoir des faux monnayeurs » par Khider Mesloub, mais dans la déformation fondamentale du sens, et précisément dans le masque nouveau dont ce plagiat voile ce nouveau pouvoir, en le présentant comme une simple continuation « accentuée » du pouvoir du capital financier « traditionnel » et déjà quasiment mondialisé depuis un siècle, même si avec de violents conflits internes.
Le point de départ de cette réponse, du reste, est une observation faite par le camarade Gérard Bad, qui, bien que ne manquant pas de remarquer le plagiat, n’en tente pas moins de voiler également le sens de l’original en le réduisant à une problématique « quantitative » dans la circulation monétaire et les rapports entre les Etats et les Banques centrales, sans comprendre que le sens même de cette nouvelle circulation monétaire et littéralement aussi le sens dans lequel s’exerce la nouvelle hiérarchie des pouvoirs planétaires, où le capital financier « traditionnel » a lui-même perdu le trône suprême et doit se contenter des strapontins dorés des obligés et débiteurs privilégiés.