Célébrer Octobre, ce n’est pas célébrer n’importe quelle révolution.
C’est célébrer la première alternative au capitalisme enfin réalisée et construite, et construite durablement sur une période et une étendue suffisamment extensibles pour avoir marqué profondément l’histoire de l’humanité.
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…De même que la bourgeoisie tenait entre ses mains, depuis le cœur du moyen-âge, les clefs de l’avenir, c’est, aujourd’hui encore, et depuis son apparition en tant que classe industrielle, le prolétariat qui les détient, désormais.
Cela peut paraitre moins évident, aujourd’hui, en Occident, mais le prolétariat industriel mondial continue de croitre, et ici, l’extension du secteur tertiaire, combinée avec la paupérisation des classes moyennes et la marchandisation des services, crée, avec la crise, une nouvelle extension du prolétariat.
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Rappelons encore, à cette occasion, que c’est à l’URSS et à ses Partisans, sur tout le continent eurasiatique, que l’on doit, et de loin, le plus gros effort et les plus grands sacrifices pour en finir avec le nazisme.
Or cette capacité de résistance n’est pas le fruit du hasard, mais bien l’héritage le plus direct du Grand Octobre !
Elle repose sur l’édification de la Russie Socialiste Soviétique, à partir d’un pays-continent complètement ruiné par la guere de 1914-18 et les armées blanches, ensuite, soutenues directement par toutes les puissances impérialistes de l’Occident, au cours de la dite « Guerre Civile ».
C’est donc en à peine 20 ans qu’a surgi de ce champ de ruines la puissance socialiste soviétique avec la capacité de défaire le nazisme, première puissance capitaliste industrielle européenne.
Il est donc impossible de parler d’échec du socialisme et de la Révolution d’Octobre, même si cela n’empêche pas un regard historique critique et analytique.