Pendant des décennies, la Stasi, la redoutable police secrète de l’Allemagne de l’Est, a incarné l’apogée de la surveillance étatique : un réseau tentaculaire d’espions, d’informateurs, d’écoutes téléphoniques et d’interceptions visant à contrôler chaque aspect de la vie des citoyens. Aujourd’hui, ce cauchemar totalitaire, qui paraissait limité par des moyens matériels et humains, trouve son équivalent, bien plus puissant et insidieux, dans l’intelligence artificielle.
L’IA ne dort jamais. Elle collecte, (...)