SIDA = Sexe Interdit Défense d'Aimer

SIDA = Sexe Interdit Défense d'Aimer

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Commentaires sur l'article du professeur Segal

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          Je suppose que vous venez de lire le texte intitulé: "SIDA : APPARITION, ORIGINES ?" publié le 26 avril 1987 par le professeur de R.D.A. Jacob Segal dans le N° 17 des Nouvelles de Moscou (N.M.), car je l'ai placé, dans ces textes, avant ce commentaire sur sa thèse. Il démontre clairement, avec des références vérifiables, que c'est le pentagone qui a commandité en 1969 le virus du SIDA ; que l'armée Américaine l'a mis au point vers la fin des années 70 ; qu'elle l'a refilé aussitôt à la population carcérale ; que c'est pour ça, la population carcérale devenant facilement homosexuelle et droguée (pour supporter la prison), que les premiers sidateux furent homosexuels ou drogués ou les deux ; que les premiers sidateux ont été repérés à New-York et dans l'est des USA ; que la thèse d'un virus Africain qui existerait depuis des milliers d'années dans la population d'Afrique Noire ne tient pas puisque sinon, soit elle aurait disparue depuis belle lurette, soit elle aurait développé une immunité au SIDA qui la protègerait aujourd'hui même et qui, contrairement à ce qui se passe, empêcherait le SIDA de se développer en Afrique ; que la thèse raciste du SIDA refilé aux noirs par des "singes verts" ne tient pas puisque les deux virus sont trop éloignés l'un de l'autre pour que le SIDA des singes puisse devenir, par mutation, le SIDA des hommes. Il croit pouvoir en déduire que le SIDA est une arme biologique inventée par les militaires Américains pour pouvoir faire la guerre à un autre pays, et inoculé accidentellement à la population non carcérale.

          Il faut dire que puisque Reagan et George Bush d'un côté, et Gorbatchev de l'autre, sont, et depuis longtemps, en tant que maîtres s'entraidant contre la révolte des esclaves, les meilleurs amis du monde, cet article des N.M. n'est pas un sale coup fait par les Russes aux Américains. Mais comme les N.M. sont pour la glasnost ( = transparence) plus que Gorby lui-même – Ils l'ont prouvé en accusant Gorbatchev, il y a environ un an, de cacher la vérité ( = pravda) sur Tchernobyl –, c'est pour ça que les N.M. ont publié cet article.

          Un article paru en octobre 1987 à la page 121 du journal "Recherche" a démontré définitivement que "le SIDA ne descend pas du singe". Un autre article paru en juillet-aout 1987 à la page 884 du journal "Recherche" dénonce que "des bactéries génétiquement manipulées libérées dans la nature" aux alentours de Dijon ont été programmées pour résister aux antibiotiques, et qu'elles risquent de transmettre leur gène de résistance à d'autres bactéries, notamment à celles du tétanos (ça prouve qu'"ils" sont capables de tout, ces ordures). Les savants l'appellent "la bactérie de Dijon".

          Il y a quelques mois, le professeur Rosenbaum, grand spécialiste parisien du SIDA, a déclaré que l'endroit au monde où l'on trouve le plus grand nombre de sidateux est l'état de New-York; ce qui confirme que c'est bien de là-bas que vient le SIDA ; et pas d'Afrique. A propos de ce continent, le journal "Croissance des jeunes nations" a dénoncé voila trois ou quatre ans que le SIDA s'est répandu en Afrique "grâce" aux campagnes de vaccinations parce que, par manque de temps et d'argent, la même seringue, la même plume, sert pour 50 personnes sans être stérilisée. Tout récemment, le pouvoir, qui, évidemment, sait cela, a dit qu'il faut encore amplifier ces campagnes de vaccinations africaines ; donc le pouvoir propage délibérément le SIDA en Afrique.

          Dans les pays occidentaux, au Nord, le SIDA a une place de choix dans le spectacle(*) : il s'agit de remoraliser les moeurs ; le dossier sur le sexe de la revue "Femme actuelle" précise que le "nouveau couple sera fidèle", contrairement à celui qui a suivi 68, mais qu'à l'opposé de celui d'avant 68 il sera sexuellement accompli (il s'agit de nous dorer la pilule, car l'expérience prouve qu'il n'y a pas d'épanouissement sexuel sans liberté totale : "Vivre sans temps mort, jouir sans entraves").

          L'être humain castre les taureaux pour en faire des boeufs travailleurs. Il frustre les brebis (un bélier pour 20 brebis) pour en faire des moutons peureux, obéissants et prêts à se faire tondre. C'est pour les mêmes raisons – nous rendre peureux, obéissants, travailleurs prêts à se faire tondre – que cette société cherche à réprimer nos désirs sexuels et amoureux en les emprisonnant dans le couple, en nous enfermant dans la famille. Cette forme de castration a l'avantage pour le pouvoir, de perpétrer le renouvellement des esclaves et de la chair à canons.

          Et ça marche : d'une part l'énergie sexuelle réprimée est détournée vers le travail ; on nous parle de "sublimation" pour nous faire croire que, si le sexe est "pêché originel", le travail, lui, est sublime.

          D'autre part l'esclave ne peut accepter de subir sa condition, ne peut tolérer l'existence des maîtres, que s'il rêve de devenir maître – " Un jour...; sait-on jamais, avec le loto ; et si ce n'est pas moi ce sera mon fils, avec l'égalité des chances ", se dit-il. Car le pouvoir a réussi à lui faire croire, un peu, au mythe de " l'égalité des chances " au début de la vie ; mythe destiné a faire oublier le désir d'une égalité réelle tout au long de la vie –. L'individu ne peut désirer être maître, désirer exercer ou acquérir de la puissance sur d'autres personnes, que si sa puissance sexuelle et affective ne peut s'exprimer librement : c'est à la fois une vengeance et une compensation, et puis être maître permet d' "avoir" toutes les nanas et tous les mecs lèche-culs. Et surtout : quand les rapports humains ne sont pas libres, ils sont forcément autoritaires.

          Autrement dit, seule la répression sexuelle et affective peut faire accepter à l'individu son insertion dans une hiérarchie. Elle est donc nécessaire à l'établissement, au rétablissement, ou au maintien du pouvoir.

          L'une des conséquences essentielles de Mai 68 – qui fut mondial – fut la libéralisation et la gratuité des moyens de contraception et de l'avortement, qui étaient réclamées à "corps et à cris" par ceux et celles qui voulaient que la différence entre faire l'amour et faire des gosses devienne une réalité. Du coup, tous ces gens qui voulaient baiser et s'aimer librement ont pu commencer à le faire. Et cette libération commençait à se généraliser, à s'améliorer, à devenir très gênante pour le pouvoir. Ce mouvement était aussi, bien entendu, anti-hiérarchique, contre les maîtres.

          Mais dès son origine le pouvoir s'est demandé comment détruire ce mouvement pour la libération du sexe et de l'amour. Il s'est souvenu qu'à son époque la syphilis avait très bien servi la répression sexuelle. C'est justement en 1969 (pleine période, avec Woodstock, du mouvement hippy: "Faites l'amour (libre), pas la guerre") que la chambre américaine des représentants a discuté la commande du Pentagone pour la création au moyen de la chirurgie génétique d'un virus dont l'action déborderait le cadre des possibilités immunitaires de l'organisme humain (voir l'article du professeur Segal dans les N.M.).

          Ce virus fut, bien sûr, sexuellement transmissible, et inoculé à la population dès que possible. Les premiers cas de SIDA apparurent à New-York au printemps 1979.

          A cette époque, le pouvoir tenta de faire croire à la population qu'il s'agissait d'une punition divine contre les mauvaises moeurs. L'on nous martela que la meilleure solution pour éviter le SIDA était la vie en couple avec le respect de la fidélité.

          Un vaccin, baptisé Leucogen, contre le "SIDA du chat", vient d'être commercialisé à partir de Nice. N'est-il pas possible d'utiliser le même principe que ce vaccin contre la leucose féline pour créer un vaccin contre le SIDA? Ce vaccin n'existe-t-il pas déjà? Pourquoi finance-t-on d'abord la guérison du chat avant celle de l'être humain?

           Que la thèse du professeur Segal – virus créé pour faire éventuellement la guerre à un autre pays et accidentellement inoculé à l'ensemble de la population – à laquelle je ne crois pas puisqu'aujourd'hui plus que jamais, la contradiction principale n'est pas la guerre entre pays mais la lutte des classes, ou que ce soit la mienne – virus créé pour remoraliser les moeurs afin de faire accepter la hiérarchie à une population qui a donc été volontairement inoculée – quelque soit la thèse qui est la bonne, dans les deux cas les maîtres américains ont créé ce virus pour se battre – soit contre un autre pays, soit contre la révolte des esclaves –. Ils ont donc certainement créé un antidote ou un contrepoison, un vaccin ou un médicament, pour se protéger eux-même de cette arme à double tranchant. S'ils avaient involontairement inoculé la population avec le virus du SIDA, ils auraient pu guérir ou vacciner la population. C'est donc volontairement que le SIDA fut inoculé au prolétariat.

          Dans tous les cas, et même si le SIDA a des causes naturelles – mais toutes celles qu'on a pu trouver jusqu'à présent sont réfutées par la science – ou s'il est un "fléau des Dieux" – Mais qui, sur cette planète , sont les dieux, sinon George Bush, Mitterrand, etc. ? (De leur part, avoir cherché à nous faire croire, à ses débuts, que le SIDA est un "Fléau des Dieux destiné à punir les pêcheurs" n'était rien d'autre qu'un lapsus révélateur, un aveu involontaire de leur culpabilité et de leur mobile.) – Dans tous les cas, c'est volontairement qu'ils laissent courir le SIDA jusqu'à ce qu'il ait réussi à remoraliser les moeurs : d'une part le spectacle(*) amplifie le phénomène et nous incite à nous en protéger par un retour aux vieilles idoles que sont la famille, le couple et la fidélité ; et d'autre part si tout le fric mis dans le spectacle(*) de la guerre du Golf avait été donné à la recherche contre le SIDA, ça fait belle lurette qu'on aurait et un vaccin et un médicament.

          Nous n'avons pas grand chose à attendre de la capote : " Elle préserve de tout sauf de l'amour ", nous dit la publicité ; elle préserve donc du plein épanouissement sexuel, sans lequel l'amour n'est que frustration.

          Par les temps qui courent, "on" nous dit que c'est dans dix ans que l'on aura droit à un vaccin. Le pouvoir estime donc qu'il faudra encore dix ans de SIDA pour normaliser les moeurs.

          Si nous faisons la révolution tout de suite, nous aurons tout, et tout de suite, et en particulier le vaccin contre le SIDA, et donc aussi la libération sexuelle et affective.

 

Fait en février 1990 par moi

 

*) Le spectacle est le discours du pouvoir. Il est l'image du monde que le pouvoir cherche à nous imposer avec l'aide des médias, qui sont tous au service de ceux qui les finance (Les gens du pouvoir). Il est le mensonge destiné à nous faire réagir selon des façons calculées par le pouvoir. Afin qu'on accepte de prendre le spectacle pour la réalité, le pouvoir va jusqu'à reconstruire la réalité selon le spectacle (Ex : faux-terrorisme, faux-gangsters, fausse-guerre, etc...). le spectacle reconstruit la réalité : il est le maître du monde : il est le pouvoir. Il commande aux chefs, même les plus hauts placés. pour une meilleure compréhension, lire: "Traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations" de Vaneigem chez "Gallimard", puis "La société du spectacle" de Debord chez "Gérard Lebovici".

 

A lire en premier : La présentation
A lire ensuite : L'article du Dr Segal
A lire à la fin : Les commentaires sur l'article de Segal

 


 

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