Personnellement, j’ai longuement étudié les différentes approches épistémologiques qui sont en quelque sorte des évolutions de la physique moderne. La plus actuelle me paraît donc toujours être celle de Werner Heisenberg, pour qui la réalité ne réside pas dans le déterminisme de la localisation de telle ou telle particule, mais dans l’articulation entre elles des différentes strates de réalité, déterminées chacune par ses propres « connexions nomologiques », et donc chacune comme un ensemble particulier de connexions nomologiques, selon ses termes dans le Manuscrit de 1942. En un sens cela me semble à priori (...)