Le 28 mars à 20h03, je me décide à envoyer un texto au professeur Raoult pour lui raconter ce qui se passe …
Me voilà chez moi. Par mon balcon j’avise un ville à la Chirico : pas âme qui vaille, mon frigidaire est vide, la lumière est celle d’une ville après la fin de monde, un genre de blancheur propre à l’idée que je me fais de l’apocalypse…
Le lendemain matin, terrible mal de tête, courbatures comme si j’avais été roué de coups, début de fièvre -je la supporte habituellement assez mal… Elle va grimper en continu jusqu’à atteindre 40°, elle ne quittera pas cet étiage pendant une semaine, nuit et jour. Je (...)