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CAPITALISME ET SOCIALISME SONT-ILS IDENTIQUES ?

vendredi 29 décembre 2017, par Robert Bibeau (Date de rédaction antérieure : 29 décembre 2017).

Partout dans le monde le mode de production capitaliste se présente en substance sous une forme unique, mais superficiellement sous des apparences différentes.

Il n’y a qu’un seul mode de production mondialisé.

À l’identique au niveau des moyens de production et des forces productives (industries, technologies, énergie, sciences, transports, matière première, main-d’œuvre), mais différentiées au niveau des rapports sociaux de production, reflétant ainsi un certain niveau d’autonomie des instances politique et idéologique.

Tantôt, le capitalisme sera qualifié de sauvage, de « libéral » et même de « néolibéral », de concurrentiel, de non interventionniste et de libertarien. On dira parfois un capitalisme de droite, un capitalisme démocratique-électoraliste et parlementaire, ou encore un capitalisme nationaliste et patriotique (fascisme italien et corporatisme salazarien ou franquiste). À d’autres moments le capitalisme sera dit « social », socialiste, de gauche et interventionniste, dirigiste, ou même totalitaire (national-socialisme allemand). Parfois même on le qualifiera de « communiste » comme en Russie soviétique, à Cuba, au Vietnam, en Corée du Nord, au Burkina Fasso, en Albanie, en Chine communiste et chez les Khmers rouges cambodgiens de triste mémoire (1). Oublions les prétentions centristes qui tentent d’opérer un fumiste dosage entre mesures de centre droite et programmes de centre gauche, deux doses et demie de supercherie ne fourniront jamais la potion pour sauver le moribond.

La variété des effigies politiques est immense et augmente au gré de la misère

LA SUITE DE L’ÉDITORIAL EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-front/capitalisme-et-socialisme-sont-ils-identiques/

économique, de la duplicité politique et de la décadence sociale ambiante. Ainsi, en République malgache quarante-cinq candidats représentant 45 tendances politiques « différentes » concourront aux présidentielles de 2018. Il en fut ainsi en 2016 à Haïti, le pays qui devance Madagascar sur l’échelle de pauvreté mondiale (2). Ils étaient dix aux présidentielles Françaises en 2017 et 28 aux présidentielles Américaines de 2016, s’étiolant de la socialiste Alyson Kennedy au libertarien Gary Johnson en passant par l’inclassable Donald Trump et l’ineffable Hilary Clinton (3).

Monnaie et socialisme ?

Récemment notre webmagazine a publié un article intitulé « Monnaie, monnaie ! Capitalisme ou socialisme ? » http://www.les7duquebec.com/7-daill… générant une grande confusion reflétée par les interventions qui se sont confrontées venant de différents horizons de la gauche éclectique. Nous avons songé que si l’auteur en venait à tenter de comparer deux modalités d’une variable unique (la monnaie) dans ce qu’il présente comme deux modes de production différents (capitalisme et socialisme) cela reflétait peut-être l’aveu inconscient que monnaie capitaliste et monnaie socialiste sont des équivalents, car mode de production capitaliste et mode de production socialiste sont approchants, sinon identiques, d’où, deux semblables se comparent (4).

Quelques phrases tirer de la littérature de gauche des cinquante dernières années, et reprises par l’auteur de l’article, nous ont mis la puce à l’oreille, phrases que voici : « Il est évident qu’un état ne peut être indépendant que s’il contrôle complètement sa propre monnaie. Même si ce n’est pas le seul critère d’indépendance, tout aussi évidemment le contrôle de la création monétaire implique de contrôler les banques, c’est à dire, en pratique, de les nationaliser. Mais cela ne suffit pas à déterminer la nature sociale ou non de la politique suivie, des choix de gestion (…) C’est l’élaboration démocratique du plan, avec la participation de tous, qui fait la différence entre socialisme réel, démocratique prolétarien, et pouvoir bureaucratique, régénérateur de capitalisme » (5).

Depuis Boukharine et depuis Staline la gauche caractérise le soi-disant nouveau mode de production socialiste (une forme de transition vers le communisme prétendirent les bolchéviques) par deux caractéristiques politiques, deux particularités des rapports sociaux de production, soient :

A) nationalisation, c’est-à-dire privilégier une forme de propriété capitaliste étatique (socialiste disent les réformistes proudhoniens et les opportunistes staliniens).

B) Planification, c’est-à-dire mettre en place des programmes et des politiques qui organisent la production sociale des biens et des services requis par la reproduction élargie de la société. Or, tout mode de production, y compris capitaliste, implique une dose de planification. Même que, choisir le polichinelle politique présentant la meilleure planification est le prétexte aux fréquentes mascarades électorales bourgeoises. Le véritable problème du mode de production capitaliste et/ou socialiste n’en est pas un de « nationalisation-planification », mais de capacité à surmonter les contradictions qui paralysent les forces productives sociales en Russie soviétique, comme en Chine communiste, comme en France et au Canada capitalistes.

Les allégations de l’auteur suggèrent que le simple choix d’une politique monétaire qualifiée de « socialiste » c’est-à-dire prétendument indépendante, nationaliste et planificatrice, pourrait ouvrir des possibilités économiques autrement inexistantes dans un mode de production sans planification nationale populiste. Ceci revient à prétendre que le développement des moyens de production et des forces productives sociales, sont déterminées par les rapports sociaux de production, ou encore que les instances politique, gouvernementale et idéologique déterminent l’instance économique et l’ensemble du mode de production.

Tout ceci n’est que sophisme. Depuis Marx nous savons que les rapports sociaux de production tels la monnaie, le capital, les mesures administratives, les programmes politiques, la diplomatie, les traités commerciaux et militaires, etc. émanent du mode de production, et dépendent dans leur évolution du niveau de développement économique, du degré de productivité, des conditions d’évolution des forces productives sociales. Ainsi, comment la République malgache, la Côte d’Ivoire, Haïti et le Canada pourraient-ils être totalement indépendants et contrôler complètement leur monnaie, leurs banques et leur économie planifiée alors que ces pays, pour ne citer que ceux que j’ai récemment visités, produisent moins de la moitié des marchandises nécessaires à leurs besoins quotidiens ? Via le commerce capitaliste mondialisé (et les monnaies qui servent aux échanges), ces pays et les autres, États-Unis, Union européenne, Chine, Russie, Vietnam, Corée, et Cuba compris, sont tous interdépendants, ainsi que leurs monnaies interchangeables (à un taux normé par les banquiers) sur les marchés boursiers internationaux. Le dernier pays en date, l’Union soviétique, qui ait tenté de s’affranchir des contraintes des accords financiers capitalistes mondialisés s’est effondré lamentablement après quelques années, pour ensuite se rallier aux puissances impérialistes hégémoniques. Vous aurez noté que la Chine communiste n’a pas fait cette erreur et cet État est membre de l’Organisation mondiale du Commerce depuis 2001, de la Banque Mondiale depuis 1945 et membre permanent du Fonds monétaire internationale (FMI) depuis sa création, et vlan pour les maoïstes (6).

On peut comparer le comportement de la variable monétaire entre capitalisme et socialisme, car cette variable joue un rôle identique et est interreliée dans les deux systèmes du mode de production capitaliste, le modèle libéral (qui n’a rien de libéral nous en convenons) et le modèle totalitaire ou dirigiste, dit « socialiste ». Sachant que les deux modèles du mode de production capitaliste s’interpénètrent, notamment via le commerce international, et via leurs systèmes bancaires, monétaires et boursiers complémentaires. Si bien que dans les États prétendument « socialistes-dirigistes », tout comme dans ceux dits « libéraux démocratiques bourgeois » ont recourent à des mesures de nationalisation – socialisation des pertes capitalistiques – et à des mesures de privatisation des profits issus de la plus-value prolétarienne confisquée (7).

Comment en sortir et construire un véritable nouveau mode de production ?

Seule l’élimination mondiale (et non pas dans un seul pays) de la production de plus-value prolétarienne par l’éradication complète de la propriété (sous ses formes nationalisées ou privées) des moyens de production, d’échanges, et de communication (la monnaie n’ayant plus aucune utilité sera éliminée) et par la disqualification des frontières étatiques nationales (les structures gouvernementales n’ayant aucune utilité seront éliminées), toutes mesures qui rendront la classe prolétarienne véritablement indépendante, souveraine, maître de sa destinée et capable d’ériger le nouveau mode de production issue du capitalisme pour le transcender, soit le mode de production communiste prolétarien (8).

NOTES

1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Khmer…

2. http://www.lemonde.fr/ameriques/art…

3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Élec…

4. TML (2017) Monnaie, monnaie ! Capitalisme ou socialisme http://www.les7duquebec.com/7-daill… et une monnaie réellement socialiste.

https://www.legrandsoir.info/une-mo…

5. TML (2017) Monnaie, monnaie ! Capitalisme ou socialisme http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/monnaie-monnaie-capitalisme-ou-socialisme/

6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Organ… et https://www.wto.org/french/thewto_f…

et http://www.banquemondiale.org/fr/ne…

et https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds…

7. De fait, un peu partout dans le monde capitaliste nous avons observé le passage dans un sens ou dans un autre du modèle capitaliste libérale – démocratique – bourgeoise – au modèle capitaliste dirigiste – totalitaire socialiste. On en est même venue à graduer le niveau de socialisme d’un État par rapport aux autres. Nous référons le lecteur à l’ensemble de la littérature gauchiste qui ergote aujourd’hui sur les gouvernements de gauche en Amérique latine, et hier à propos des gouvernements de la gauche socialiste en Europe. Le Népal féodal se serait même doté récemment d’un gouvernement nationaliste – patriotique de gauche communiste-maoïste !

Robert Bibeau (2017) La question nationale, la révolution prolétarienne et l’impérialisme moderne. L’Harmattan. Paris. 145 pages. ENGLISH BOOK FREE (HERE)

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5 Messages de forum

  • CAPITALISME ET SOCIALISME SONT-ILS IDENTIQUES ? 30 décembre 2017 14:14, par Dominique

    Le socialisme est le revers de la médaille de notre mode de vie.

    Le problème est que la gauche résume bien trop souvent tous nos problèmes à leur seule composante économique et oublie ainsi que le capitalisme n’est que l’outil économique de l’ennemi. Un outil n’est pas un ennemi, si bien que combattre un outil à la place de combattre l’ennemi est non seulement vain, mais c’est aussi ce que Marx appelait le fétichisme des moyens. Il semble qu’il soit lui-même tombé dans le piège d’ailleurs, ce qui n’a rien d’étonnant quand l’on sait qu’il était progressiste et productivisme, deux ingrédients indispensables de notre mode de vie, cette civilisation de consommation devenue industrielle. Or c’est bien ce mode de vie qui est l’ennemi, et plus que jamais car avec l’industrialisation il est en train de niquer la planète. Mais là-dessus la majorité fait comme Bush : Notre mode de vie n’est pas négociable. The guardian et les autres médias aussi d’ailleurs. Si bien que Huxley risque bien d’avoir raison, la prochaine révolution sera nihiliste, détruire pour détruire, et il vaut mieux qu’elle n’arrive pas de notre vivant. Huxley n’est pas le seul penseur qui ce soit penché sur ce manque d’alternative, mais c’est peut-être le premier à en avoir tiré la conclusion logique : No futur !

    Révolutions (par Aldous Huxley, 1929)

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    • CAPITALISME ET SOCIALISME SONT-ILS IDENTIQUES ? 5 janvier 2018 08:26, par Robert Bibeau

      @ Dominique

      Un mode de vie n’est pas un ennemi, un mode de production n’est pas non plus un ennemi vous avez raison.

      Un mode de vie est un construit - un résultat - une conséquence (à multiple facettes) d’un mode deproduction.

      Ainsi, sous le mode de production féodal, le mode de vie pour la majorité était le servage, l’analphabétisme, la faim, la misère et l’opium religieux etc…

      Ainsi, sous le mode de production capitaliste le mode de vie est pour certains le consumérisme, la pseudo démocratie, le misérabilisme pour d’autres, la guerre pour tous, l’insécurité et le chômage pour plusieurs, la répression, et la succession des crises économiques pour tous… Pour tous - y compris pour les riches il y a crise économique.

      Arrivons en aux ennemis maintenant.

      La question qui est débattue ici entre capitalisme et socialisme = deux formes du mode de production industriel bourgeois c’est de voir que l’une et l’autre forme tende à se confondre = à s’épouser = à se marier dans une forme commune de par les lois naturelles qui les régissent l’un et l’autre modèle qui tendent à devenir qu’une seule amalgamée.

      Enfin, ce qu’il faut comprendre c’est que ce mode de production a des capacités limitées et quand ses contradictions internes empèchent son expansion-développement le mode de production capitaliste VIA ses agents ou ses acteurs ou dit autrement VIA ses classes sociales inhérentes, tend à éclater en affrontement, crise économique, résistance populaire et ouvrière parfois populiste, grèves, conflits, et enfin GUERRES destructrices à répétition.

      Que faut-il faire alors camarade ? Changer de mode de vie dis-tu ? Tu as raison et c’est ce que nous disons. Il faut abolir totalement (non pas le rafistoler - le réformer) détruire - éradiquer l’ancien mode de production capitaliste commercial - industriel bourgeois et construire à la place le nouveau mode de production communiste prolétarien (prolétarien pour le distinguer du communisme primitif puisqu’il sera très différent de ce dernier)

      Comment sera ce mode de production communiste prolétarien nouveau ??? JE N’EN SAIS RIEN OU PRESQUE. Pas davantage que Marx ou les autres qui ont tenté de divaguer sur ce mode de production du XXIIe siècle alors qu’il n’avait devant les yeux que les misérables moyens de production du XIXe siècle.

      Je ne conserve qu’une phrase de Marx à ce propos DE CHACUN SELON SES CAPACITÉS = À CHACUN SELON SES BESOINS = J’ADORE ET JE VEUX CROIRE QUE MARX A VU JUSTE SUR CE POINT DU FUTUR.

      ROBERT BIBEAU HTTP ://WWW.LES7DUQUEBEC.COM

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      • CAPITALISME ET SOCIALISME SONT-ILS IDENTIQUES ? 6 janvier 2018 06:29, par Dominique

        Un mode de vie est le résultat d’une ontologie. Une ontologie n’est pas seulement théorique, une façon de voir les choses, mais aussi pratique, une façon de vivre, d’interagir autant avec les humains qu’avec les non-humains. Une ontologie découle entièrement de notre rapport avec la Nature car de lui dépendent tous les autres rapports humains.

        Notre rapport avec la Nature est très bien résumé en page 2 de la bible, quand après avoir tout créé, dieu donne à l’homme son ordre de mission. Il ne lui dit pas "Tu respecteras la terre et toutes ses créatures" mais au contraire "Tu domineras la terre et toutes ses créatures." Cette idée de domination est au coeur de l’idéologie de ce que nous appelons une civilisation, ce dès la première. C’est du suprématisme et c’est cela qu’il faut changer car c’est cela qui justifie des idéologies comme le capitalisme, ou comme le marxisme quand il pose a priori, et non après analyse, que la société doit être progressiste et productiviste.

        Cette pensée justifie toutes les dominations, elle justifie la séparation de l’homme d’avec son état naturel, son état sauvage, pour en faire un civilisé. À partir de là, elle justifie le fait d’apporter la civilisation à coups de destructions massives é des sauvages qui n’en veulent pas, et avec de bonne raison. Elle justifie la mise en coupe et la destruction de la nature pour exploiter ses ressources.

        Autre chose, toutes les civilisations ont été consuméristes, productivistes et progressistes. Le premier mythe de la première civilisation en Mésopotamie exalte leur fierté d’avoir rasé des forêts de cèdres pour construire villes et voies de communication. Le résultat final on connaît, c’est toujours un désert. Aujourd’hui avec l’industrialisation l’échelle de ces destructions a changé. Le consumérisme est devenu un phénomène de masse, la population comme l’emprise sur les ressources et les destructions environnementales n’ont cessé de croître de façon exponentielle.

        Notre mode de vie est cette civilisation industrielle de consommation de masse. Comme toute civilisation, elle a 3 mamelles, 3 mythes constructifs. D’abord le progrès. Il faut faire croire aux gens que leur vie sera mieux dans le futur, comme cela ils acceptent leur conditions présentes. En plus cela permet de faire vendre les dernières nouveautés absolument indispensables au bonheur. Ce mythe fonctionne de la même façon que les mythes religieux du paradis ou de la réincarnation. Ensuite pour construire ce progrès, il faut du productivisme (esclaves, serfs, ouvriers, prolétaires, salariés, temporaires, précaires, etc.) et de l’argent pour le financer.

        Cela montre bien que l’on ne peut pas résumer tous nos problèmes a leur seule composante économique. Pour pouvoir changer la société, il faut commencer par revoir notre rapport avec la nature et analyser ce que cela implique. Et là c’est très simple, développer une société durable implique de revenir au local car seule une gestion locale de la Nature et de ses ressources peut être durable.

        Cela implique à son tour qu’une technologie qui ne peut être développée de façon locale ne doit pas être utilisée, car nous tomberions alors de nouveau dans une société industrielle non durable avec ses mines, ses industries, ses voies de communication, ses esclaves et ses inégalités dues à la monnaie.

        Et c’est là où cela se complique car notre sociétés comptent 99% d’ombres totalement zombifiées par l’idéologie du progrès et sa publicité. Le constat est amer, sans solution. Ce qui implique que les solutions seront apportées après la fin de notre civilisation, quand il sera trop tard, par d’éventuels survivants.

        Je met éventuel car les dégats causés à l’environnement par notre mode de vie sont déjà tels que nous vivons en direct la sixième extinction de masse de l’histoire de la Terre. Le minéral s’en sortira, nous c’est pas sur.

        Cs survivants se trouveront alors dans un mode de vie comparable à celui du néolitique, mais sur une planète exsangue à l’environnement ravagé et aux ressources épuisées. C’est sur que pour survivre ils n’auront pas d’autre choix que d’appliquer cette parole de Marx "De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins".

        Lors des colonisations nous aurions pu faire une autre rencontre avec les peuples premiers qui eux n’ont jamais abandonner cette solidarité sans frontière. Maintenant avec les ravages causés par l’industrialisation à la Nature, c’est trop tard, ceci car nous n’apprenons pas de nos erreur et comme dans la chanson de HK et les saltimbanks, nous ne savons plus que niquer la planète. C’est devenu notre raison d’être. Au lieu de cela, il faudrait poser les armes toutes affaires cessantes et nous mettre à réparer l’environnement. Malheureusement, les coups de baguette magique, cela n’arrivent que dans les contes de fées, et notre civilisation n’en est pas un, loin s’en faut.

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  • CAPITALISME ET SOCIALISME SONT-ILS IDENTIQUES ? 7 janvier 2018 09:23, par Luniterre

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