Selon sa position sociale de capitaliste « classique » en voie de dépouillement par les politiques monétaires banco-centralistes, le point de vue de la sympathique « famille Gave » n’est donc pas entièrement objectif, même s’il a précisément, du fait même de cette position sociale, le mérite d’être original et relativement « critique » vis-à-vis du système.
Les limites de cette « critique » étant naturellement le fait que le « combat idéologique » des Gave père et fille, comme d’autres éléments des cette désormais « sous-classe » de la bourgeoisie dans le monde banco-centralisé, est essentiellement tourné vers l’hypothèse d’un retour à une politique monétaire capitaliste « traditionnelle » de la part des Banques Centrales.
Selon les intérêts de classe qui sont les leurs ces éléments « critiques » sont dans l’incapacité d’admettre la pérennité de l’évolution banco-centraliste du système de domination de classe.
Néanmoins, il y a donc plein d’éléments utiles dans cette vidéo « familiale », avec un réel effort didactique, même si quelques « confusions », vraisemblablement volontaires, étant donné le niveau de connaissances et d’expérience, demeurent.
Essayons donc, par étapes, d’en lever quelques unes.
Pour cette première étape, commençons donc par un éclaircissement concernant la faillite de la SVB, qui est le point de départ de ce nouvel épisode de la saga banco-centraliste en marche, à l’échelle mondiale…
http://cieldefrance.eklablog.com/les-aventures-de-la-famille-gave-dans-le-monde-banco-centralise-episod-a213951551
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La période déflationniste au japon a précédé d’une quinzaine d’années le choc mondial de 2008, mais elle en a été, à bien des égards, le signe avant-coureur, par les fondamentaux économiques qui l’ont généré, même si sous des formes apparemment différentes. Les solutions "innovées" au Japon ayant été par la suite celles qui ont permis au système occidental de survivre à la crise de 2008, il est difficile d’imputer à la Banque Centrale du Japon, la BoJ, d’être la cause du mal, par sa politique monétaire, alors qu’elle a précisément servi de modèle aux autres, depuis, à quelques variations près. Au lieu de faire le lien, pourtant évident, entre ralentissement, voire chute, de la productivité et stagnation économique, c’est se voiler la face en essayant d’inverser les causes et les effets.
[…]Pour les banco-centralistes, la volonté de renforcer leur pouvoir de contrôle des populations et de centralisation de l’économie à grande échelle est plus importante que la rentabilité globale du capital, dont ils ont fait le deuil, enterrée sous une montagne de dette systémique. Conserver leur pouvoir de domination et leur place de créanciers universels au sommet de cette montagne est ce qui les préoccupe réellement, et non pas la santé de l’économie productive au service des populations, ni même des "capitalistes familiaux" auxquels la famille Gave s’apparente volontiers.
http://cieldefrance.eklablog.com/les-aventures-de-la-famille-gave-dans-le-monde-banco-centralise-episod-a213999631
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