Le 29 octobre 2020
Bonjour do,
Depuis quelque temps tournent sur le Net des vidéos mettant en scène un ancien conseiller du Modem de Haute-Garonne, en rupture de banc ; "l’homme politique" s’appelle Rémy Daillet et se présente comme un recours à la dictature à prétexte sanitaire que nous impose Emmanuel Macron.
L’allure est martiale et son programme ultralibérale pourrait être celui d’un Caudillo d’Amérique du sud ; il prétend s’appuyer sur l’armée, pour l’heure, silencieuse. Sa dernière prestation est traduite en anglais nous suggérant qu’il aurait des appuis outre-Manche et outre-Atlantique. Quand on fait une recherche sur sa famille, on s’aperçoit que son père fut un homme politique de droite en bisbille avec Simone Weil… Un parfum d’extrême-droite nimbe la descendance. En 1991, Rémy et son frère s’engagent comme volontaire étranger auprès des combattants croates luttant pour l’indépendance de la Croatie contre les serbes. Des brigades se réclamant des sinistres oustachis se constituent saluées par l’extrême-droite européenne (Troisième force, GUD, etc.). Personnellement je les ai vus défiler à Brno en 1991, uniforme noir, AK 47 en bandoulière, bras tendu, sous le portrait du dictateur qui avait collaboré pendant la Seconde guerre mondiale avec Adolf Hitler…
Je joins à la présente un article de Reflex sur l’aventure.
Etant à Zagreb à l’époque, j’ai pu constater sur une base de l’ONU, occupée par un contingent français, que les volontaires français étaient cornaqués dans leur démarche par des officiers français, sans doute, appartenant à la DGSE. La plupart de ces combattants croates et étrangers ont été agglomérés par la suite dans le HVO (l’armée nationaliste croate) dirigé par le leader politique Torjman qui était financé par la Deutsche Bank autrement dit la CIA. Aussi, extrême-prudence sur les prestations de ce fort en gueule. Possible manipulation des services pour repérer les éléments d’extrême-droite décidés à passer à l’acte…
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