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Coronavirus - Le Masque est une hérésie et le Gel est inutile (vidéo)

dimanche 25 avril 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 avril 2021).

La parole à Martin Blachier

Extrait de la Punchline de CNEWS du 21 avril 2021

Le coronavirus ne se transmet pas par gouttelettes, mais par aérosols.

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

5 Messages de forum

  • Comme le port du masque en extérieur est "une hérésie" dixit le médecin "Martin Blachier", par conséquent, il n’y a aucune raison de continuer à le porter en extérieur, et surtout aucune raison de ne pas se mobiliser et de ne pas se rassembler le 1 mai dans la rue.
    Merci d’avance.

    EN BONUS :

    - Georges Moustaki - "Sans la nommer"
    https://www.youtube.com/watch?v=fgK…

    - Georges Moustaki - "Le Temps de vivre"
    https://www.youtube.com/watch?v=RjE…

    - Georges Moustaki - "Dire qu’il faudra mourir un jour"
    https://www.youtube.com/watch?v=rk6…

    Répondre à ce message

    • Défiler en ce 1er Mai n’est pas forcément dépourvu d’intérêt, mais si c’est pour renouveler le train-train syndical habituel et son sempiternel discours réformiste, à peine « réactualisé » en fonction de l’actu « covidée », ce n’est pas ça qui va nous remonter réellement le moral. Ce ne sera qu’un cautionnement de plus de l’échec séculaire de la gauche française et de ses divers succédanés prétendument « extrêmes »…

      Être démoralisés, voire même, déprimés, il y a malheureusement de quoi, mais incontestablement la dépression vient avec la désillusion. Pourtant, la désillusion n’est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire, dans la mesure inverse, celle qui nous rapproche de la perception du réel, ce qui est la véritable base du matérialisme dialectique, quelque soit, précisément cet état incontournable du réel !

      La dépression due à la désillusion vient donc de ce que nous avons cultivé trop longtemps l’illusion, au lieu de nous rapprocher suffisamment de l’évolution du réel pour la suivre, l’analyser et la comprendre, ce qui est nécessaire pour espérer pouvoir le transformer.

      En conséquence, nos actions participaient de l’illusion, au lieu de la débusquer et de nous faire avancer, et de plus, elles ont nécessairement mené à des échecs, qui se sont accumulés, pesant déjà sur notre condition morale et notre lucidité, du fait que nous ne pouvions en analyser les causes réelles.

      150 ans après la Commune de Paris, c’est vrai que Marx est devenu une sorte de « pestiféré médiatique » et que parler de Marx et de marxisme, cela limite à priori l’audience d’un propos, sauf si on entend l’adresser aux cénacles de « récupération » prévus à cet effet, que ce soit le « marxisme universitaire » ou le « marxisme de chapelle », qui sont souvent le même, à partir d’un certain « niveau social », qui est donc celui des derniers débris encore médiatiquement actifs de l’ « intelligentsia de gauche ».

      Cela reste un public limité, de toute façon, mais entre cours, livres et conférences, certains en vivent et s’en contentent très bien, en grande partie aux frais du contribuable, en plus… Pour certains, il y a même moyen de gratter quelques petits « plus » du côté chinois…

      Mais bien évidemment, pour remettre debout un mouvement marxiste réellement prolétarien, ce n’est donc pas là qu’il faut s’adresser, comme le montre l’expérience.

      Pour aller vers le vaste public prolétarien, difficile de franchir la « barrière de récifs » que constitue ce marigot, et de plus, la barrière de Google qui remise les blogs réellement critiques dans les fonds de carter des moteurs de recherche, là où il ne remontent plus à la surface, sauf bug et retour de flamme du moteur…

      Il n’y a donc pas d’illusion à se faire sur la possibilité de reconstruire rapidement un parti prolétarien marxiste de masse.

      Pour autant l’important n’est pas de créer une boutique formellement marxiste de plus, mais de comprendre le mouvement du réel pour le transformer, ce qui est l’essence du communisme et du marxisme, en réalité.

      Pour Marx le communisme est simplement le mouvement du réel, et non une secte partisane d’aucune sorte, dotée de quelque dogme idéologique que ce soit.

      Il y a donc une partie des lois de l’économie qui sont immanentes, inhérentes au développement des forces productives elles-mêmes, et que nous devons comprendre pour agir en en tenant compte intelligemment. C’est ce qu’exprime déjà Marx en son temps, n’en déplaise aux gauchistes et révisionnistes diverses, et c’est que montre aussi le bilan de l’URSS socialiste résumé en vue du 19e et dernier Congrès du Parti Bolchevik, en 1952, n’en déplaise aux mêmes… (*) L’exemple transhistorique flagrant étant l’évolution du rapport entre capital fixe et capital variable : vouloir le faire évoluer en sens contraire de sa marche historique « naturelle » ne peut mener qu’à une catastrophe, comme le montre l’exemple du « Grand Bond en Avant » maoïste.

      Dans ce cas, il y a eu plusieurs facteurs d’échelle, [essentiellement, le rapport de proportion entre la taille des communes populaires et la quantité de ressources limitées sur lesquelles elles étaient censées se « développer », et sur lesquelles elles ne pouvaient tout simplement pas survivre !], en termes de répartition des forces productives, qui ont brisé le mouvement du développement, et qui l’ont même fait reculer brutalement, au lieu de le faire avancer, et le résultat s’est payé en dizaines de millions de morts. [Remplacer, dans ces conditions déjà désastreuses le progrès de l’industrialisation par une utilisation ultra-intensive de la main d’œuvre disponible, c’est vouloir faire tourner à l’envers la roue de l’évolution des forces productives.]

      Actuellement, la volonté du système de banco-centraliser l’économie tout en entretenant la survie artificielle du capitalisme dans certains secteurs aboutit à d’autres catastrophes, même si elles sont, tout étant relatif, davantage « maîtrisées » qu’à l’époque de Mao : c’est-à-dire, en fait, simplement plus étalées dans le temps !

      Mao pensait faire avec l’économie ce qu’il avait fait militairement avec la « Longue Marche », c’est à dire une sorte de marche forcée aboutissant au résultat quel que soit le nombre de victimes, sans comprendre la différence de terrain entre les deux processus. En s’obstinant néanmoins, et bien trop longtemps, contre l’évidence, il a donc sacrifié des millions de chinois non seulement pour rien, mais pour ce qui a causé un retard durable, notamment dans le domaine agricole, [et surtout, de la mécanisation de l’agriculture] pourtant vital pour la Chine, à l’époque. [Retard encore perceptible aujourd’hui, de l’avis même des experts agricoles, y compris chinois.]

      En un sens, les banco-centralistes qui nous gouvernent ont malheureusement fort bien tiré les leçons de l’histoire et ne mettent sur les populations que la pression limite qu’elles peuvent supporter, sans déclencher de révoltes d’envergure. La différence étant que Mao voulait néanmoins « développer », même s’il a abouti au contraire, alors que les banco-centralistes veulent simplement « restructurer » en vue de sauvegarder leur pouvoir de classe, et à terme, donc « limiter » le développement à ce qui leur est juste nécessaire en tant que caste privilégiée.

      Comme on peut le voir, ce qu’il est essentiel de bien comprendre, c’est que l’étude de la base élémentaire des fondamentaux est donc indispensable pour comprendre l’évolution, historique et actuelle, des forces productives, et déterminer une politique, notamment de répartition, adaptée aux objectifs économiques et sociaux qui soient réellement ceux de l’intérêt collectif. Une répartition qui constitue donc le début de la phase de transition socialiste elle-même, dans le contexte de notre époque, le XXIe siècle.

      Comme on doit également le constater, au stade actuel du resurgissement de la valeur d’usage dans l’économie, lié inévitablement à la prégnance de plus en plus grande du capital fixe, c’est donc la politique du crédit qui détermine la répartition des forces productives, et c’est donc le levier par lequel une transformation de cette répartition peut s’effectuer et éventuellement aboutir à un résultat positif, selon la volonté politique qui est mise en oeuvre.

      D’où l’objectif, à la fois tactique et stratégique, du contrôle démocratique du crédit.

      Sur le plan tactique, cet objectif peut donc unir très largement et être promu précisément par une ou des organisations de masse démocratiques qui ne soient pas nécessairement d’obédience idéologique formellement marxiste.

      Sur le plan stratégique un tel contrôle démocratique du crédit, selon l’extension qu’il prend sur le terrain, à tous les niveaux, peut donc aboutir à une socialisation de fait de l’ensemble des forces productives ainsi contrôlées, sans qu’il soit nécessairement besoin de proclamations dogmatiques à ce sujet. C’est en ce sens qu’une nouvelle répartition des forces productives, en fonction d’objectifs de production répondant aux besoins sociaux, constitue dès le départ le premier pas de la phase de transition socialiste elle-même.

      La réalisation de cette socialisation de fait étant bien, politiquement, une question de rapport de force sur le terrain, c’est-à-dire de mobilisation et donc de conscience sociale, de conscience de classe. Le vrai sens marxiste de la dictature du prolétariat réside bien dans ce rapport de force politique dans la lutte de classe, fondé sur la démocratie prolétarienne et les formes organisationnelles qu’elle se donne, et pas ailleurs.

      Bien évidement, la constitution d’un mouvement politique marxiste est nécessaire, comme avant-garde dans l’étude et la formation de militants compétents pour comprendre et maîtriser toutes ces notions, mais leur champ d’action possible est donc en réalité très vaste, autour de cet objectif tactique et stratégique, et dépasse largement ce qui peut être, aujourd’hui, leur influence directe en tant que courant idéologique spécifiquement marxiste.

      C’est dans ce sens que la formation d’un premier cercle d’étude des bases et fondamentaux peut être un changement réellement révolutionnaire dans la vie politique de ce pays, et constituer le noyau d’une nouvelle dynamique de groupe qui se développe, par strates successives et concentriques, en quelque sorte, dont l’une, en tant qu’avant-garde idéologique, reste évidemment spécifiquement marxiste, mais dans une démarche stratégique de construction d’une alternative réelle, et non pas dans une nouvelle chapelle de blabla plus ou moins gauchisant et/ou souverainiste et seulement marxisant en termes de langage sans conséquence pratique.

      La connaissance des fondamentaux les plus élémentaires porte nécessairement sur la relation dialectique entre valeur d’usage et valeur d’échange, la formation de la plus-value, la plus-value relative et le cycle du capital fixe. Avec ces quelques notions, plus quelques rudiments concernant la création monétaire, il devient possible de comprendre l’évolution banco-centraliste du système et ses conséquences sur la lutte de classe. Et donc de définir et d’adopter une stratégie appropriée et surtout de la mettre en pratique, même si avec nos faibles moyens.

      C’est la base suffisante mais nécessairement indispensable pour fonder un premier cercle marxiste du XXIe siècle, s’il doit en exister un, un jour ou l’autre.

      Base actuellement introuvable, ce qui rend cette perspective malheureusement aujourd’hui encore improbable, mais affronter cette réalité en face est nécessaire si nous voulons avoir une chance réelle de la transformer.

      Le premier pas réside donc dans un regroupement de gens qui ont réellement l’envie d’étudier ces bases. Si ce premier pas reste impossible, ce cent-cinquantenaire de la Commune de Paris signera donc finalement, en réalité, l’arrêt de mort de la gauche prolétarienne et du mouvement ML en France.

      Défiler, en ce 1er Mai 2021, sans avoir cet objectif de renaissance en tête, sans être décidés à le mettre concrètement en œuvre, c’est, tout simplement, défiler, une fois de plus, et pour contribuer à l’enterrer encore plus profondément, derrière le cadavre du mouvement ouvrier et prolétarien .

      Luniterre

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      • Bonjour Luniterre,

        Si ce samedi, le peuple tombe le masque alors ce 1er Mai 2021 ne sera pas le défilé des “morts-vivants” et il y aura peut-être une lueur d’espoir face à ce défi actuel.

        La misère actuelle du « mouvement ouvrier et prolétarien » n’est pas seulement économique, financière, environnementale, sanitaire,… mais elle est surtout psychologique et le port du masque, dans la rue, dans les manifs, en est le symbole de soumission.

        Toi qui t’intéresses à l’Europe de l’Est, je te recommande d’écouter cet entretien avec "le journaliste" François Asselineau et Slobodan Despot, écrivain et éditeur suisse d’origine serbe, qui a suivi la gestion du Covid-19 en Suisse et en Serbie … (vidéo 33’15’’)
        https://www.youtube.com/watch?v=P_Z…

        Il me semble que pour un 1er Mai 2021 réussi, voilà l’exemple à suivre …
        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

        Bien à toi
        À suivre donc

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        Répondre à ce message

        • Bonjour, camarade !

          Tu prétends donc que si les manifestants "tombent le masque" ce 1er Mai, ce sera un changement significatif.

          C’est carrément continuer à se bercer d’illusions, au lieu de chercher à avancer sur les problématiques politiques fondamentales et leurs solutions éventuelles.

          De plus, étant donné les consignes syndicales, "tomber le masque", massivement, ce n’est évidemment pas ce qui se produira. Cela n’a jamais été, jusqu’à présent, le thème de manifs de masse, en France, et ce n’est pas le thème de mobilisation, non plus, pour ce 1er Mai.

          Si ce phénomène se produit pour quelques uns, il restera très marginal, voire même, réprimé par les syndicats eux-mêmes, et voilà tout. La gauche française n’est "extrême" que dans sa décrépitude mentale !

          Et malheureusement, les rares qui se disent ML ne font pas exception.

          Essaye au moins de ne pas leur ressembler. Jusque là, je trouvais que tu avais fait des efforts remarquables, par rapport à eux. Continuer ne serait donc pas plus mal, tant qu’à faire, même si cela ne changera donc probablement pas la donne concernant la fin du mouvement ML en France, en train de finir d’agoniser complètement ces jours ci.

          Bonne journée,

          Amicalement,

          Luniterre

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