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Coronavirus : Exigeons un "suivi médical " de tous les Cobayes Humains !

mardi 13 juillet 2021, par a_suivre (Date de rédaction antérieure : 13 juillet 2021).

En réponse à Macron & Co :

-1- Un suivi après vaccination chez son médecin traitant devrait être OBLIGATOIRE et GRATUIT :

Avant de se faire vacciner, exigeons que soit fait sans délai un "suivi médical" après vaccination de tous les volontaires qui se sont déjà fait vacciner.

Comme à ce jour, cette vaccination contre le Covid-19 n’a aucunement respecté les différentes phases de test, toutes les personnes vaccinées ne sont actuellement qu’en "phase 1".

(voir tableau http://mai68.org/spip2/IMG/png/fabr…)

Par-conséquent, ces volontaires à la vaccination devraient en tant que volontaires, d’une part, être payés et, d’autre part, être OBLIGATOIREMENT suivis médicalement.

(lire : Coronavirus - L’ABSENCE DE SUIVI DES PERSONNES VACCINÉES - « Si on peut démontrer que les études se poursuivent mais qu’en fait il n’y a pas d’étude car pas de suivi, C’EST LA FIN. » - http://mai68.org/spip2/spip.php?art…).

C’est pourquoi toutes les personnes volontaires qui se sont fait vacciner contre le Covid-19 dans le cadre de cette étude expérimentale devraient prendre RDV au plus vite avec leur médecin traitant afin qu’il leur fasse gratuitement un suivi de vaccination comprenant au minimum un bilan sanguin complet (avec recherche d’anticorps), un électrocardiogramme, un suivi psychologique… etc

C’est important à la fois pour leur santé et aussi pour la santé de ceux qui vont devoir se faire vacciner, je pense notamment aux enfants qui rappelons-le n’ont aucun intérêt à se faire vacciner « puisque, pour l’immense majorité d’entre eux, ce virus n’a pas de conséquences sur leur santé. » dixit le Pr Christèle Gras-Le Guen

(écouter : Coronavirus : Faut-il vacciner les enfants ? - http://mai68.org/spip2/spip.php?art… )

Il faut faire ce suivi médical dans l’idée de protéger ses compatriotes et surtout de contribuer à l’effort collectif qui va permettre de déterminer quel est le vaccin qui est le moins dangereux, ce qui permettra de venir à bout de ce virus et de pouvoir reprendre une vie la plus normale possible…

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- 2 - Exigeons qu’il soit créé un groupe témoin car toute étude sérieuse doit être randomisée :

Pour être valable, l’essai clinique contrôlé doit obéir à des règles méthodologiques précises, dixit l’Académie de médecine :

Les sept caractéristiques méthodologiques principales des essais cliniques contrôlés randomisés sont aujourd’hui parfaitement établies [6] (tableau no 2).

— L’essai doit être contrôlé. Ceci signifie qu’il s’agit d’un essai comparatif permettant de comparer simultanément les effets d’un traitement dans un groupe traité, par exemple par un nouveau médicament, à ceux d’un traitement de référence dans un groupe contrôle, traitement témoin qui peut être un médicament déjà connu ou un placebo. (Notons au passage que, par anglicisme, le groupe ‘‘ témoin ’’ est devenu le groupe ‘‘ contrôle ’’ dans la totalité des publications françaises sur le sujet !). Le choix du placebo ou d’un ‘‘ médicament de réfé- rence ’’ dans le groupe témoin est un problème complexe car l’utilisation d’un placebo en monothérapie n’est possible que si elle n’entraîne pas de perte de chance thérapeutique pour les patients qui y sont soumis. La question est donc d’ordre éthique. Dans les pathologies graves où le pronostic vital est en jeu et où existent déjà des médicaments qui ont fait la preuve d’un vrai bénéfice thérapeutique pour les patients (diminution de morbidité et/ou de mortalité), il n’est pas possible de priver les patients de ces traitements déjà validés. L’exemple de cette situation est apporté par l’étude CIBIS II [16] où les patients en insuffisance cardiaque de classe NYHA 3 ou 4 ne pouvaient pas être privés de diurétiques et d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) de l’angiotensine II, qui avaient prouvé leurs effets sur la diminution de la mortalité. Dans ce cas, le médicament de l’essai, un bêta-bloquant le Bisoprolol, a été attribué par randomisation à un groupe de patients et le placebo à l’autre groupe, en plus des diurétiques et des IEC qui continuaient d’être prescrits dans les deux groupes. L’essai CIBIS II a montré que le bêta-bloquant, associé aux diurétiques et IEC, diminuait de 34 % le risque de décès dans l’insuffisance cardiaque par rapport au placebo associé aux diurétiques et IEC.

— L’essai doit être randomisé. Seule l’attribution aléatoire (donc par tirage au sort) des traitements dans chacun des groupes de patients qui font l’objet de la comparaison permet d’éviter toute sorte de biais de sélection qui risqueraient de fausser les résultats de l’essai. En l’absence de randomisation, c’est-à-dire de tirage au sort, l’attribution des traitements serait soumise aux effets d’une sélection consciente ou inconsciente effectuée par les médecins investigateurs. Cette randomisation peut être stratifiée, c’est-à-dire qu’elle assure une répartition égale entre les groupes d’un facteur possiblement confondant pour les résultats de l’essai (par exemple le tabagisme dans les essais de prévention cardiovasculaire) — L’essai doit être réalisé, si possible, en double-aveugle. En effet si la randomisation des traitements entre les groupes de patients permet à l’inclusion de s’assurer de l’absence de différence significative initiale entre les groupes, il importe que pendant l’essai le principe du double-aveugle soit maintenu afin d’éviter toute subjectivité (du patient et de l’investigateur) dans la mesure des effets des traitements. On sait que lorsque le double-aveugle n’est pas possible, l’observation des effets d’un médicament par le médecin investigateur risque d’être biaisée et la propre conviction du patient peut également modifier les résultats. Il faut alors essayer de conduire l’essai au moins en simple aveugle afin de supprimer le biais subjectif lié au point de vue du patient. Si l’essai ne peut être mené qu’en ouvert (le patient et l’investigateur connaissent le traitement), la méthodologie PROBE [17] permet de faire évaluer en aveugle, par un observateur indépendant, les résultats de l’essai. Encore faut-il que les critères de mesure d’effet des traitements se prêtent à cette méthode, c’est à dire qu’ils soient ‘‘ externalisables ’’ pour permettre leur analyse par l’évaluateur indépendant ignorant la répartition individuelle des traitements.

— Les critères de mesure d’effet doivent être parfaitement définis. Dans tout essai comparatif, il convient de choisir un critère principal de mesure des effets des traitements. En effet, l’hypothèse principale qui est à l’origine de l’essai, débouche sur un objectif principal (ce que l’on veut confirmer) et donc sur la définition d’un seul critère de mesure d’effet qui doit être parfaitement relié à l’hypothèse et à l’objectif principaux. Ce critère doit être unique (par exemple la mortalité toutes causes confondues). Cependant il est de plus en plus fréquent d’observer, notamment dans les essais cliniques cardiovasculaires, l’utilisation de critères principaux dits ‘‘ composites ’’ qui associent plusieurs manifestations de la même maladie. Par exemple, il est courant de voir la mesure associée de plusieurs complications de l’athérosclérose : mortalité cardiovasculaire + nombre d’infarctus du myocarde non létaux + accidents vasculaires cérébraux non létaux comme ceci a été réalisé dans l’étude CAPRIE [18] qui a montré la supériorité d’un anti-agrégant plaquettaire, le clopidogrel, sur l’aspirine chez des patients athéroscléreux. Certains y ajoutent même le nombre d’interventions non programmées de revascularisation cardiaque (pontage AC ou angioplastie) considérant qu’il s’agit d’évènements traduisant l’évolution d’une maladie arté- rielle unique, l’athérome. L’intérêt d’un critère composite est qu’il augmente le nombre d’évènements qui risquent de survenir pendant un temps donné, raccourcissant ainsi la durée de l’étude et augmentant la puissance statistique de l’essai (c’est-à-dire la probabilité de montrer une différence significative entre les traitements si elle existe). Encore faut-il qu’on associe bien dans le critère composite des évènements tels que la morbidité et la mortalité liées à une seule maladie, celle qu’on étudie, et non pas des évènements qui ne sont pas liés par une même causalité physiopathologique. Les autres critères de mesure d’effets d’un traitement sont dits ‘‘ secondaires ’’, c’est-à-dire qu’ils n’interviennent pas dans le calcul du nombre de patients à inclure dans l’essai. D’un point de vue médical ils peuvent être intéressants à mesurer mais, lorsqu’il n’existe pas de différence significative entre les deux traitements sur un critère secondaire de l’étude, cela ne signifie rien car la puissance statistique de l’essai n’a pas pris en compte les critères secondaires. Par exemple, dans un essai de prévention secondaire cardiovasculaire post-infarctus du myocarde, la différence entre deux traitements pourra être significative sur le critère principal (mortalité toutes causes confondues) mais seulement significative sur un des critères secondaires (accidents vasculaires cérébraux) et non sur un autre (récidive d’infarctus du myocarde). Ceci peut seulement suggérer qu’il aurait fallu inclure plus de malades dans l’essai pour montrer une différence significative sur le critère secondaire récidive d’infarctus du myocarde si cette différence existe. Ces critères secondaires, tout comme les comparaisons statistiques entre des sous-groupes de patients déterminés a posteriori, ont surtout l’intérêt d’attirer l’attention des investigateurs sur de nouvelles hypothèses à confirmer dans des essais cliniques ultérieurs.

— Le calcul des effectifs de patients à inclure dans l’essai contrôlé doit être explicité et vérifiable. Le protocole d’un essai comparatif (et l’article en rapportant les résultats) doit obligatoirement comporter un calcul des effectifs de patients à inclure dans l’étude. En effet le nombre des patients de l’essai n’est pas laissé au hasard. Il est calculé à partir d’éléments déterminés au préalable. Il faut en premier lieu savoir si l’essai comparatif est un essai de supériorité (l’objectif est alors de démontrer qu’un médicament est significativement supérieur au comparateur) ou s’il s’agit d’un essai d’équivalence (l’objectif est de démontrer que les deux traitements sont équivalents), qui se limite le plus souvent à l’objectif de démontrer que le nouveau médicament n’est pas inférieur au comparateur (après avoir défini une zone d’équivalence à l’intérieur de laquelle on admet l’équivalence des traitements). Ensuite le calcul du nombre des patients nécessite d’avoir choisi le critère principal de mesure d’effet et de connaître sa variabilité ou sa variation spontanée qui apparaîtra dans le groupe contrôle pendant la durée de l’essai. Il faut enfin déterminer les risques statistiques de première et deuxième espèces qui sont acceptés dans l’essai. Le risque alpha est celui de dire qu’une différence entre deux traitements est significative alors qu’elle ne l’est pas. Il est communément accepté à 5 % ce qui correspond à l’expression classique p< 0,05. Le risque bêta est celui de dire qu’une différence n’est pas significative alors qu’elle l’est en réalité. Le calcul du nombre de sujets permet de donner à l’essai clinique la puissance statistique suffisante pour montrer cette différence lorsqu’elle existe. Le risque bêta est communément accepté à 10 ou 20 % ce qui correspond à une puissance statistique de 0,90 ou 0,80 respectivement.

— Le plan expérimental de l’essai doit être adapté à l’objectif principal. La façon dont va se dérouler l’essai doit permettre d’atteindre l’objectif que l’on s’est fixé. Très schématiquement, deux plans expérimentaux sont couramment utilisés. L’un, appelé essai croisé, est un essai dans lequel tous les sujets de l’étude participent aux différentes phases de l’essai, et c’est l’ordre des phases qui est tiré au sort pour chaque sujet. On dit que dans ce type d’essai le patient est ‘‘ son propre témoin ’’ car il prend le médicament testé et le comparateur. L’autre, appelé essai en groupes parallèles, est un essai dans lequel les sujets sont attribués par tirage au sort à l’un des groupes de l’étude et y resteront jusqu’à la fin de l’essai. Ces deux types d’essais ne répondent pas aux mêmes objectifs et ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. L’essai croisé par exemple n’est utilisable que si l’état pathologique des patients est stable du début à la fin de l’essai et si notamment s’il est identique au début de chacune des phases de traitement, ce qui nécessite des périodes transitoires de retour à l’état initial pour les patients entre chaque phase. Par ailleurs il faudra vérifier que les effets d’un traitement sont de même intensité que ce traitement soit administré en première ou en deuxième période de l’essai. L’avantage de l’essai croisé, est qu’il nécessite d’inclure un faible nombre de patients puisque ce sont ces mêmes patients qui participent à toutes les phases de l’essai, d’où une faible variabilité intraindividuelle. L’essai en groupes parallèles ne souffre pas de ces problèmes mais il nécessite d’inclure un plus grand nombre de patients car la variabilité interindividuelle y est évidemment plus importante que dans l’essai croisé où les patients sont leur propre témoin.

— Enfin, la population des patients sur laquelle portera l’analyse des résultats de l’essai doit être précisée. L’analyse statistique la plus robuste est dite ‘‘ en intention de traiter ’’ c’est-à-dire qu’elle concerne tous les patients inclus dans l’essai, dès leur randomisation. Certains essais utilisent une analyse en intention de traiter modifiée, c’est-à-dire qu’elle ne concerne que les patients randomisés qui ont pris au moins une dose du médicament ou qui ont été réexaminés au moins une fois après leur randomisation. L’autre type d’analyse statistique est appelée analyse per-protocole, c’est-à-dire qu’elle ne tient compte que des patients qui ont été conformes au protocole de l’étude depuis leur inclusion jusqu’à la fin. Cette analyse aboutit donc à une sorte de sélection des patients analysés, ce qui peut introduire des biais dans la significativité des résultats. En fait, lorsque l’essai contrôlé a été correctement réalisé, et lorsqu’il y a très peu ou pas de patients perdus de vue avant la fin de l’essai, les résultats des deux analyses, en intention de traiter et per-protocole, ne différent pas. S’ils différent, c’est l’analyse en intention de traiter qui sera retenue car elle est finalement plus conservatrice et plus robuste que l’analyse per-protocole. Les essais cliniques contrôlés doivent donc répondre à ces exigences méthodologiques principales pour être pris en compte dans les recommandations thérapeutiques. Le niveau de preuve qu’ils apportent est aujourd’hui le plus élevé et le moins discutable.

Source : https://www.academie-medecine.fr/le…


Source de la photo d’illustration de l’article : https://www.7sur7.be/tendances/des-…

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