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Jean Marais, Le Guérisseur 1953 (vidéo_1h35’)

vendredi 12 mai 2023, par a_suivre

https://www.youtube.com/watch?v=6c6…

Jean Marais, "Le Guérisseur" - Réalisé par Yves Ciampi en 1953 - vidéo_1h35’

« Ce film a été inspiré par des événements, des documents et des situations rigoureusement authentiques »

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Commentaires de quelques cinéphiles :

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dominique chatelain il y a 8 mois

Un grand merci pour le partage de ce film impressionnant de vérité sur le fonctionnement humain (la maladie,la médecine, l’humilité, l’intolérance, l’humanité, la science froide et mécanique, le pouvoir de l’amour, de la foi, la vanité de celui qui est « supposé » savoir, la presse intrusive et sans foi ni loi ( tout pour « le buzz »…) !

Réalisé en 1953 ! Incroyable ! À l’époque, je suppose qu’il a fallu préserver « l’ordre médical établi », mais le message est bien là… Ce film devrait être vu et revu par les étudiants en médecine comme par les médecins : il est fort instructif et toujours d’actualité.

Je dirais même : de plus en plus d’actualité !

Outre le sujet, le film est un petit bijou : les acteurs (aaaah ! la beauté, la voix, la présence de Jean Marais…), les dialogues, la réalisation…Tout ce que n’ont plus les films d’aujourd’hui qui misent plutôt sur les effets spéciaux etc. J’ai retrouvé ce que j’aime dans un film : me laisser entraîner dans une histoire , la vivre intensément ! MERCI !

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MoSkent1 il y a 11 mois

Merci Cristina de nous avoir fait découvrir cet étonnant OVNI cinématographique, demeuré totalement inconnu à ce jour ! (En ce qui me concerne en tout cas…)

Malgré qu’Yves Ciampi ne soit resté qu’un honnête réalisateur aussi peu médiatisé que ses films, il a tout de même réussi à s’entourer dans celui-ci d’un beau quatuor d’acteurs célèbres, dont le subtil Maurice Ronet à ses débuts, ainsi que de l’excellent Pierre Véry comme scénariste. (Auteur des "Disparus de St Agil", de "Goupil-Mains-Rouges" ou de "L’ Assassinat du Père Noël"…)

Alors que l’évidence du titre, ajoutée à l’étonnante apparition d’un Jean Marais cravaté et costardisé au volant d’une Oldsmobile Convertible laissaient présager une banale histoire d’escroquerie médicale, ce film montre au contraire un débat passionnant et un combat farouche, par ailleurs toujours d’actualité, entre la médecine dite "allopathique" et celle de soins moins conventionnels, voire de guérisons pour ceux qui y souscrivent.

Un film à la mise en scène quelconque, mais avec de bons acteurs, un sujet original et un scénario inattendu. (Le mensonge vertueux de Jean Marais sur sa profession et sa véritable identité n’est pas sans rappeler celui de Pierre Fresnay dans "Le Corbeau", excepté la rapacité pécuniaire dont il accompagne ses "soins" et le désastre amoureux provoqué par ces dissimulations…) Même la fin évite l’habituel écueil du "happy end" !

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Arnaud Duroyaume il y a 1 an

Merci de ce partage qui fait réfléchir en ces temps où les médecins se croient tout puissants et veulent exercer un pouvoir totalitaire sans égard pour les patients.

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Yves CIAMPI : Acteurs, Assistant (réalisation,..), Producteurs, Réalisateurs, Scénaristes

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Naissance le 09/02/1921 - Décès le 05/11/1982 - Né à Paris IXe (France) et décédé (61 ans) à Paris VIIIe (France) (crise cardiaque)

Il réalise ses premiers films en 16 mm à partir de 1938 et tourne un court métrage d’avant-garde en 1941, Mort interdite, tout en poursuivant ses études de médecine1.

Étudiant en médecine, il renonce à sa future carrière pour rejoindre Leclerc à Koufra en 1942. Il se consacre en même temps au cinéma, suivant la 2e DB durant toute la campagne d’Afrique et réalisant, en 8 mm, un documentaire sur la division Leclerc et la libération de Paris, Les Compagnons de la gloire - La division Leclerc dans la bataille.

Assistant de Jean Dréville et d’André Hunebelle, il tourne son premier long-métrage en 1948.

Très tôt, il est bercé par le monde des arts. En effet son père n’est autre que le grand pianiste Marcel Ciampi. Quant à sa maman, Yvonne Astruc, elle est une talentueuse violoniste. Enfin sa tante paternelle, Gabrielle Ritter Ciampi est une cantatrice. Ses parents souvent en tournée, le petit Yves est fréquemment élevé par sa marraine, la poétesse Marthe Lacloche, qui lui inculque l’amour de la poésie et de l’écriture.

Pour ses 15 ans, ses parents lui offrent une caméra 16 mm, et il réalise des courts métrages des 1938, dont un, sur une croisière en Grèce (remarqué par Pierre Lazareff qui contribue à sa distribution), tout en poursuivant ses études de médecine. Médecin, il renonce à cette carrière, gagne Londres, pour rejoindre Leclerc à Koufra en 1942. Il se consacre en même temps au cinéma, suivant la 2e DB durant toute la campagne d’Afrique et réalisant, en 8mm, un documentaire sur la division Leclerc et la libération de Paris, Les Compagnons de la gloire. Décoré de la Légion d’honneur, de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance, il est démobilisé en 1945.

Assistant de Jean Dréville et d’André Hunebelle, il tourne son premier long-métrage en 1948.

En 1951, Ciampi écrit et réalise "Un grand patron" sur un milieu qu’il connait bien, la médecine. Un travail soigné dans ses moindres détails, une ambiance médicale précisément retranscrite (il tirera de certaines scènes un court métrage pour des laboratoires) et une distribution magistrale vaudront au film un immense succès public et la Victoire du cinéma français.

En 1952, sur un scénario écrit par Fernand Gravey, qui tient également le rôle principal, Yves Ciampi tourne une comédie, "Le plus heureux des hommes".

Il combine à deux reprises ses deux passions, médecine et cinéma, avec les films "L’esclave" (1953), une histoire évoquant les problèmes liés à la drogue, et "Le guérisseur", qui aborde le sujet délicat des médecines dites illégales. Avec "Un grand patron", ces deux volets forment un triptyque particulier, synthèse de la double casquette du réalisateur scénariste.

En 1955, « Les héros sont fatigués ». C’est en tout cas ce que soutient Yves Ciampi dans une œuvre qui plonge Maria Félix, Yves Montand, Jean Servais et Curd Jürgens dans les nuits chaudes du Libéria.

En 1957, c’est au Japon qu’il tourne "Typhon sur Nagasaki" avec Jean Marais et Danielle Darrieux et l’actrice nippone Keiko Kishi dont Yves tombera amoureux au point de l’épouser. Le couple tournera ensemble "Qui êtes vous Monsieur Sorge ?" (1960), un récit biographique sur l’espion Richard Sorge qui annonça aux Russes la prochaine intrusion japonaise sur leur territoire (1941). Yves et Keiko seront les parents d’une petite fille.

En 1958, Yves Ciampi réalise "Le vent se lève", avec Curd Jurgens et Mylène Demongeot. Pour "Liberté 1", écrit et réalisé par lui même en 1962, il tourne au Sénégal. Dans les années 1960, Yves Ciampi compose et réalise ses deux derniers longs métrages pour le grand écran, avant de s’intéresser à la télévision. "Le ciel sur la tête" (1965), tourné à bord du Clémenceau, ne rencontrera le public français que lorsqu’il passera sur le petit écran, mais il aura obtenu un franc succès à l’étranger. Beaucoup moins connu, "A quelques jours près" (1969), dans lequel le réalisateur se montre moins à l’aise, s’inscrit entre les événements du Printemps de Prague et de Mai 1968.

La télévision le tente et il fait une apparition dans son propre rôle dans l’adaptation du roman de Gallimard, « Rue du Havre » au début des années 1960. Il présente par la suite plusieurs œuvres remarquées, comme "Christa" (1971), un feuilleton romanesque. Ses courts-métrages documentaires sur le bateau de Tabarly "Pen Duick VI" (1973) et "La Durance" (1974) sont respectivement récompensés du Lion d’Or du festival du film océanographique et du Grand Prix du festival industriel de Biarritz.

Il enchaîne avec plusieurs fictions à caractère politique pour les dossiers de l’écran : "Staline-Trotsky" (1979) ; "Le grand fossé" sur le congrès de Tours du parti socialiste, "Le président est gravement malade", évocation du président américain Wilson.

La nouvelle vague d’abord, puis les événements de 1968 le feront séloigner de la sphère cinématographique. Il reste dans les mémoires comme un excellent technicien, qui se réalise parfaitement dans le suspens psychologique, même si certains lui ont parfois reproché d’enfermer ses personnages dans des situations artificiellement dramatiques.

Il a présidé le syndicat des techniciens du cinéma, à partir de 1955, et l’association des médecins cinéastes. Il avait œuvré au sein du comité des programmes de l’ORTF, et du groupe de sélection des productions FR3.

Il a été marié avec l’actrice japonaise Keiko Kishi de 1957 à 1975 (rencontrée au Japon lors du tournage de « Typhon sur Nagasaki »).

Filmographie de Yves CIAMPI :

Comme réalisateur

Cinéma

  • 1948 : Madame et ses peaux-rouges (film inachevé, co-réalisé avec Serge T. de Laroche)
  • 1949 : Pilote de guerre… pilote de ligne (court-métrage)
  • 1949 : Suzanne et ses brigands
  • 1950 : Un certain monsieur
  • 1951 : Un grand patron
  • 1952 : Le Plus Heureux des hommes
  • 1953 : L’Esclave
  • 1953 : Le Guérisseur
  • 1953 : Bretagne (court-métrage)
  • 1955 : Les héros sont fatigués
  • 1957 : Typhon sur Nagasaki
  • 1959 : Le vent se lève
  • 1961 : Qui êtes-vous, Monsieur Sorge ?
  • 1962 : Liberté 1
  • 1965 : Le Ciel sur la tête
  • 1969 : À quelques jours près

Télévision

  • 1979 : Staline-Trotsky : Le Pouvoir et la révolution
  • 1980 : Le Grand fossé
  • 1980 : Le président est gravement malade
  • 1981 : Staline est mort
  • 1982 : Les Nerfs à vif

Assistant réalisateur

  • 1948 : Métier de fous d’André Hunebelle
  • 1948 : Les Casse-pieds ou La Parade du temps perdu de Jean Dréville
  • 1948 : La Bataille de l’eau lourde de Jean Dréville
  • 1949 : Mission à Tanger d’André Hunebelle : Collaborateur technique
  • Producteur
  • 1971 : Oum le dauphin blanc de Gaston Pomier Layrargues, Marc Bonnet, René Borg, Vladimir Tarta
  • 1976 : Mords pas, on t’aime d’Yves Allégret

Sources :

https://www.notrecinema.com/communa… https://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_…


Chaîne YouTube de Cristina Onassys :

https://www.youtube.com/@cristinaon…

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Macron avoue détruire le système de santé…

… au profit du privé !

Macron avoue détruire le système de santé… au profit du privé ! Fabien_Moine - Exuvie_TV - 14_mai_2023 - vidéo_13’09’’

Le président Emmanuel Macron, en roue libre, avoue de manière décomplexée le 26 avril 2023 : « on est dans une période où on refonde. C’est plus dur de réinventer quand tout n’a pas été détruit », aux côté du ministre de la santé François Braun.

On est exactement dans le projet global qui consiste depuis plusieurs années à tout disloquer, tout détruire : l’école, la santé, acquis sociaux, les retraites, les services publics… afin de tout privatiser pour groupes privés actionnariats.

Détruire ce qui fonctionnait pour imposer le "progrès". Moins de professeurs, plus d’élèves dans les classes, des tablettes, des drags queens pour la lecture, électricité vendue à bas prix et revendu à prix d’or, prix des frais postaux qui explosent, etc…

Et pour la médecine : l’émergence d’une e-santé, une « médecine moderne numérique » administrée par des algorithmes avec IA, des cabines de téléconsultation dans les Monoprix avec un dossier médical partagé dont les données sont stockées par Microsoft aux USA.

Créer le problème et vendre la solution miraculeuse…

Fabien Moine

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#hopital : https://www.youtube.com/hashtag/hopital

#macron : https://www.youtube.com/hashtag/macron

#santé : https://www.youtube.com/hashtag/san…

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L’émergence de la « médecine moderne numérique » dont rêve Macron, administrée par des algorithmes avec IA, dans des cabines de télé-consultation… rencontre une opposition.

Pour combattre insidieusement cette opposition, le 7 mai 2023, France-Inter diffuse une émission, sur les "dérives sectaires" prônée par des « gourous 2.0 /…/ complotistes /…/ imposteurs », où sont cités dans ce reportage, les noms de Didier Raoult, de Louis Fouché, de Thierry Casasnovas et de Fabien Moine, Naturopathe - Hygiéniste et Éditeur, qui serait accusé, d’après le journaliste de France-Inter, d’être dans le viseur de la Miviludes* et de faire l’objet de plusieurs procédures et signalements…

Interception - France-Inter - Rémi Brancato - "Thérapies alternatives, le nouveau risque sectaire" - 7_mai_2023 - audio 46’51’’ : https://www.radiofrance.fr/francein…

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http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

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