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Les sols, ressource menacée mais cruciale pour la lutte contre le réchauffement

dimanche 11 août 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 août 2019).

Note 1 de do : Le point aveugle de ce rapport du GIEC est l’énorme surpopulation sur Terre. Qu’ils ne comptent pas sur moi pour me priver de viande sous prétexte que des imbéciles se sont reproduits comme des lapins malgré ce que leur disaient les écolos du début des années 1970 : Des gosses, j’en ai fait aucun !

Note 2 de do : Dès le début des années 1970, les écolos disaient que pour travailler la terre de façon écologique, il ne fallait la travailler que sur 5 cm d’épaisseur.


Les sols, ressource menacée mais cruciale pour la lutte contre le réchauffement

https://www.letemps.ch/sciences/sol…

Pascaline Minet

Publié jeudi 8 août 2019 à 12:18
Modifié jeudi 8 août 2019 à 20:24

Changer la manière dont nous utilisons les terres est indispensable pour contenir les changements climatiques, alerte un nouveau rapport du GIEC. Il va notamment falloir revoir notre alimentation

Menacés par les changements climatiques, les sols font aussi partie de la solution. C’est ce qui ressort du nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui porte précisément sur « les changements climatiques, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres ».

Vaste programme, qui a mobilisé une centaine de scientifiques issus de 52 pays et qui a été synthétisé sous la forme d’un « Résumé à l’intention des décideurs » avalisé du 2 au 8 août à Genève, en présence de représentants des 196 Etats membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Décryptage de ses conclusions en 5 points.

1) Le sol, un acteur clé du climat

Encore relativement méconnu du public, le rôle du sol dans l’équilibre climatique est pourtant primordial. « La terre est à la fois une source et un puits de gaz à effet de serre », indique le rapport. La déforestation liée à l’extension des cultures, mais aussi l’élevage ou encore la fabrication de fertilisants synthétiques sont de gros émetteurs de gaz à effet de serre. « Notre système alimentaire dans son ensemble est responsable d’un quart des émissions liées aux activités humaines et constitue donc un levier important sur lequel il est possible d’agir », indique Edouard Davin, climatologue à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich et coauteur du rapport.

D’autant plus que les sols ont, dans certaines conditions, de bonnes capacités à absorber le carbone émis dans l’atmosphère. « La végétation absorbe le CO2 dans l’air pour se nourrir. Quand les plantes meurent, les organismes du sol transforment ce carbone en humus », explique Elena Havlicek, spécialiste de la protection des sols à l’Office fédéral de l’environnement. « Entre 2008 et 2017, les terres ont absorbé près de 30% du total des émissions anthropiques de gaz à effet de serre par le biais de processus biogéophysiques », lit-on dans le rapport.

2) Une ressource déjà fortement sous pression

Le problème, d’après le GIEC, c’est que l’homme exploite trop intensivement les ressources des sols. Les experts estiment qu’environ un quart des terres libres de glace sont surexploitées. L’agriculture intensive, en particulier, est montrée du doigt. « L’usage de fertilisants minéraux et le labour profond ont en effet entraîné une baisse de la quantité de matière organique dans les sols de l’ordre de 60 à 70% au niveau mondial », souligne Pascal Boivin, professeur d’agronomie à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA). C’est justement dans cette matière organique que se trouve le carbone prélevé dans l’atmosphère par les plantes.

De nombreux sols sont par ailleurs déjà fragilisés par le réchauffement, en raison de la multiplication des sécheresses et des précipitations intenses. « Un réchauffement de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle constituerait une grave menace pour la sécurité alimentaire mondiale », affirme la paléoclimatologue française Valérie Masson-Delmotte, codirectrice d’un des groupes de travail du GIEC. L’Accord de Paris, ratifié fin 2015, prévoit justement de contenir le réchauffement à 2°C, si possible 1,5°C. Mais un précédent rapport thématique du GIEC, publié en octobre 2018, montrait à quel point il serait difficile de respecter ce seuil.

« Un des éléments les plus inquiétants de ce nouveau rapport concerne la situation des zones arides, dans lesquelles vit près de 40% de la population mondiale, relève Pierre-Marie Aubert, expert de l’Institut français du Développement durable et des relations internationales (IDDRI). Ces régions vont connaître de fortes baisses de rendement agricole et une recrudescence d’événements climatiques extrêmes, alors qu’elles sont déjà globalement peu développées et donc mal armées pour faire face à ces défis. Il y a là un grave enjeu de développement. »

3) La clé : favoriser la qualité des sols

Pour sauvegarder cette précieuse ressource sous nos pieds, le rapport du GIEC promeut le recours à des techniques agricoles respectueuses du sol, qui ont l’avantage non seulement d’accroître la quantité de carbone qui y est stockée mais aussi de favoriser la biodiversité et la sécurité de l’approvisionnement alimentaire. « Plusieurs techniques ont ainsi fait leurs preuves, comme un moindre recours au labour, une meilleure rotation des cultures et une couverture continue des sols pour éviter l’érosion », détaille Edouard Davin.

Les milieux qui stockent naturellement du carbone, comme les forêts anciennes, les mangroves et les tourbières, devraient par ailleurs être protégés, soulignent les experts du GIEC. « Parmi les priorités figurent la protection et la restauration des écosystèmes naturels ainsi que la transformation durable de notre système de production et de consommation alimentaire », estime Stephen Cornelius, spécialiste du climat auprès du WWF.

La bataille se joue aussi dans nos assiettes, qu’il faut « décarboner ». Une réduction de la quantité de viande, consommée en excès dans les pays développés, est ainsi mise en avant. « Certains choix alimentaires demandent plus de terre et d’eau que d’autres, et causent davantage d’émissions de gaz à effet de serre, relève Debra Roberts, codirectrice d’un groupe de travail du GIEC. Des régimes équilibrés comportant des éléments végétaux comme des céréales complètes, des légumineuses, fruits et légumes, ainsi que des produits animaux produits de manière durable présentent des opportunités majeures pour limiter les changements climatiques. » De gros efforts peuvent aussi être faits autour du gaspillage alimentaire, un tiers de la quantité de nourriture actuellement produite dans le monde finissant à la poubelle.

4) Gare aux fausses bonnes idées

Outre cette voie agroécologique, des solutions plus technologiques existent pour accroître la quantité de CO2 stockée au niveau des terres. Exemple, la plantation d’arbres à croissance rapide, capables d’absorber rapidement du CO2, et qui sont à court terme brûlés afin d’en tirer de l’énergie. Les projets dits de bioenergy carbon capture and storage prévoient même de capter le CO2 émis lors de leur combustion et de le cristalliser sous une forme stable, pour éviter des émissions dans l’atmosphère.

Las, ce type de projet apparaît non seulement difficile à mettre en œuvre techniquement, mais pourrait aussi s’avérer dangereux, met en garde le rapport. « A petite échelle, ce type d’approche n’est pas à rejeter, mais son extension sur de vastes surfaces entraînerait des risques pour la sécurité alimentaire, des conflits autour de l’usage de l’eau et une perte de biodiversité », déclare Edouard Davin. Le même type de problèmes pourrait survenir si on envisageait partout des campagnes géantes de reforestation. « Il ne faut pas compter sur les terres pour stocker ou éliminer le CO2 que nous émettons en excès dans l’atmosphère, martèle Valérie Masson-Delmotte. Tous les secteurs doivent contribuer à la lutte contre les changements climatiques. »

5) Et maintenant, l’action

Ce rapport est publié dans une période critique dans la lutte contre les changements climatiques, alors que le mouvement de la jeunesse en faveur du climat, lancé par la jeune Suédoise Greta Thunberg, a accru la pression sur les Etats pour qu’ils prennent des mesures. « Nos conclusions pourront être utilisées dans le cadre du sommet international sur le climat qui se tiendra en septembre à New York », souligne Valérie Masson-Delmotte. La coordination d’ONG Climate Action Network exhorte les Etats, en particulier les plus développés, à s’appuyer sur les résultats scientifiques et à revoir à la hausse leurs promesses de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

Greta Thunberg est une construction médiatique du pouvoir

LE SPECTACLE GRETA THUNBERG

Greta Thunberg est un spectacle au sens de Debord

Ce spectacle a pour but de nous faire croire que le pouvoir fait quelque chose contre le réchauffement climatique, alors qu’il ne fait rien. Il cherche aussi à nous faire croire que les problèmes écologiques se limitent au climat.

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

La plus écolo c’est la personne qui ne fait pas d’enfant

http://mai68.org/spip2/spip.php?article3300

Réduire son empreinte carbone

Personnellement, je n’ai pas fait d’enfant. Imaginons que Ginette ait fait deux enfants qui eux-mêmes vont faire des enfants parce qu’elle leur a inculqué l’idéologie que c’est vachement bien d’avoir des gosses.

Ginette a donc engendré deux lignées de descendants qui vont polluer et consommer, même s’ils polluent et consomment le moins possible.

Moi, j’ai pas fait d’enfant, je n’ai engendré aucune lignée donc après moi, tout s’arrête. La pollution et la consommation s’arrêtent après moi. Donc même si je gaspillais à fond, même si je polluais à fond, je serais toujours bien plus écolo que Ginette. Et ce même si le comportement de Ginette était super-écolo (à part qu’elle a engendré deux lignées de descendants !)

Si on était 15 fois moins nombreux sur la planète, on consommerait et on polluerait 15 fois moins !

Faudrait qu’on m’explique à quoi ça sert d’être le plus nombreux possible…

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

La prise de conscience écologique est un symptôme de surpopulation

En France, on ne pourrait envisager de remplacer simultanément le nucléaire et le pétrole par des biocarburants que si nous étions au moins 20 fois moins nombreux qu’actuellement. Démonstration :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1164

On peut dire un grand merci à la Chine !

Les écolos du début des années 1970 prévoyaient avec effroi qu’on serait 10 milliards sur Terre en l’an 2000. C’est loin d’avoir été le cas, mais les écolos en question ne se trompaient pourtant pas vraiment dans leurs prédictions. Ils n’avaient tout simplement pas pensé qu’un pays, la Chine, pensait comme eux. Ce pays a pratiqué sa politique de l’enfant unique à partir de 1979. On peut lui dire un grand merci ; car, sinon, on serait combien aujourd’hui ? Par sa politique de l’enfant unique, jusqu’en 2015, la Chine a été le pays le plus écologique du monde !

3 Messages de forum

  • Do ??????? Tu vas devoir renoncer totalement à toute idée écologiste sous peine de devenir un social traître comme tous les imbéciles écologisés.

    NB : A mon avis les écolos sympathiques, style ZADistes par exemple, sont pires que les écolos organiques du "système". Par leurs luttes et leurs sacrifices ils offrent du prestige et de la crédibilité à un mouvement petit bourgeois réactionnaire, néo puritain et irrationnel qui sera la base d’une nouvelle forme de fascisme (cf. l’appel d’Aurélien BARRAU qui n’a été dénoncé par aucun mouvement gauchiste écologisé).

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  • De toutes façons, après l’effondrement inévitable du mode de vie industriel, la surpopulation ne sera plus un problème.

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  • Quand aux écolos de Mai 68, ils disaient "Non à la guerre" et "Non à la société de consommation". L’ensemble des médias a préféré les ridiculiser en les qualifiant de rêveurs fumeurs de joints. L’ensemble des politiques n’a eu de cesse de les réprimer et de travestir leurs revendications en augmentation de salaire. Grande victoire de la gauche qui fut un enterrement de l’écologie politique.

    Aujourd’hui l’écologie politique a disparu depuis de décennies des médias et de la politique. Au pays des aveugles, les borgnes sont des rois. le greenwashing est la norme alors qu’il ne fait qu’accélérer et donc empirer les conséquences mortifères de la catastrophe industrielle.

    La gauche productiviste n’a toujours pas réussi à expliquer comment, sans son ennemi officiel, le Capital, elle fera pour financer la révolution industrielle socialiste. Et pour cause, se déclarer productiviste revient à jouer contre la banque sur son terrain, Capital et industrie étant en symbiose parfaite depuis le premier jour de la catastrophe industrielle. L’un ne peut exister sans l’autre et la gauche, incapable de renoncer à son outil de production attaque l’ennemi, ce mode de vie industriel mortifère et imposé de force à grands coups de guerres, sur son point fort, un Capital qui a toujours su récupérer la contestation à son profit.

    De même, elle ne nous explique jamais comment, dans le cadre d’un système productiviste industriel où, en raison même de sa complexité inévitable et croissante, règne une féroce hiérarchie du travail qui renforce les hiérarchies basées sur l’argent et le pouvoir, elle pourrait bien construire une société démocratique. Bref, sous couvert d’un idéal très sympathique auquel nous ne pouvons que souscrire, la gauche est réfractaire à toute idée de progrès humain, ceci au nom d’un progrès scientiste et synonyme de productivisme mortifère et guerrier. Comme les jeunes sont remontés à bloc, elle est consciente qu’elle ne peut pas leur refaire le coup de Mai 68, alors elle donne une fois de plus dans le greenwashing.

    Business as usual !
    No Future !
    Vive la résistance !
    Vive le vivant !

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