
Un outil pour culpabiliser les travailleurs et pour répandre dans les masses une éthique du sacrifice… Voire même certains le soupçonnent dans la continuité des confinements sanitaires de 2020 - 2021, la tentation de gouverner par la peur, assez semblable à la manipulation du terrorisme à cet effet qui semble avoir atteint ses limites après un demi siècle (1970 - 2020) de grande efficacité.
Tout se passe comme si les élites de la « gouvernance » mondiale cherchaient à se pérenniser en utilisant ce prétexte, se présenter comme les garantes de l’intérêt général sans frontières, comme s’ils voulaient opérer la décarbonification de l’économie en lieu et place de la suppression du capitalisme.
Le prolétariat périphérique des conducteurs de véhicule Diesel s’oppose frontalement à la bourgeoisie métropolitaine en trottinette.
Dans la guerre au réchauffement, c’est encore une fois du déclin du taux de profit qu’il est question, et de la nécessité pour l’enrayer de bazarder une énorme proportion de capital fixe : usines, véhicules, bâtiments, ports, mines etc.
Note de do : c’est ce dernier paragraphe que j’aime le mieux, il explique que la décarbonation est, comme l’était le confinement, une guerre sans guerre.
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