Contrairement aux intérêts de l’axe États-Unis/France/Arabie Saoudite, le plan A pour le Liban consisterait à sortir progressivement de l’emprise des États-Unis et de la France et à se diriger directement vers la Ceinture et Route ainsi que vers l’Organisation de Coopération de Shanghai. Aller à l’Est, à la manière eurasiatique. Le port et même une grande partie de la ville dévastée, à moyen terme, peuvent être reconstruits rapidement et professionnellement par les investissements chinois. Les Chinois sont des spécialistes de la construction et de la gestion portuaires.
Ce scénario résolument optimiste impliquerait une purge des crapules hyper-riches et corrompues de la ploutocratie libanaise – qui, de toute façon, se précipitent dans leurs appartements parisiens au premier signe de troubles.
Ajoutez à cela le système de protection sociale très efficace du Hezbollah – dont j’ai pu constater l’efficacité l’année dernière – qui a une chance de gagner la confiance des classes moyennes appauvries et de devenir ainsi le noyau de la reconstruction.












































