Ce Lundi matin, la France se réveille tripartite…
Néanmoins, l’abstention reste le premier parti de France, et cela malgré la mise en scène macabre de la terreur comme nouvel arrière plan permanent de la crise…
Incapable de surmonter sa crise chronique, le système capitaliste se devait d’engendrer une alternative populiste pour endiguer le mécontentement populaire.
(…)la crise française s’inscrit dans un monde en crise qui s’enfonce inexorablement dans la guerre.
Inexorablement, parce que, à l’échelle mondiale, il n’y a pas plus d’issue à la crise systémique dans laquelle le capitalisme est entré depuis plusieurs décennies.
Pour tenter de ralentir la décomposition de sa domination, l’impérialisme US ne peut que pousser tous les feux de la guerre partout sur la planète, y compris en Europe, pour tenter de ralentir le drainage des capitaux vers le nouveau pôle où ils s’accumulent déjà depuis des années, la Chine.
(…)La violence actuelle n’est qu’un signe précurseur, un avant goût de mort et de sang de la voie sur laquelle nous mène l’impérialisme dans ses tentatives de survie.
C’est là la réalité fondamentale qui doit guider nos choix et nos options politiques.
La Russie semble être à l’initiative d’une forme de résistance, mais cela traduit précisément le fait qu’elle est elle même la véritable ligne de front entre les deux pôles dominants du capitalisme.
(…)Prise entre ces pôles et ces feux, la bourgeoisie française ne peut que chercher la meilleure place pour elle-même sur cette ligne de front, et non la paix, dans laquelle elle n’a plus aucun intérêt, alors que son économie civile voit ses débouchés se réduire chaque jour…
Le tripartisme, quel qu’en soit le vainqueur, est la solution idéale pour mener le peuple à son propre abattoir, que ce soit sur le plan social où sur le plan guerrier.
Ce sera, sur le thème de l’"union nationale", une course en sac entre ces trois larrons, avec, au fond de leur sac, le même lot de misère et de mort.
(…)Poser la question de la constitution du Socialisme Prolétarien comme seule alternative crédible au capitalisme et à l’impérialisme est devenu une urgence.
Il ne s’agit pas de vouloir faire nombre autour d’un "pôle" au prix d’un rassemblement de bric et de broc, mais au contraire de clarifier les fondamentaux d’une analyse de la situation…(…)